Le lendemain, chez les Miller,
Je regarde l'horloge de mon téléphone indiquant qu'il était 7h17 du matin, cela faisait une demi-heure que j'entendais des cris provocateurs venant du sous-sol, là où mes hommes ont laissé inconscients ces deux hommes responsables du merdier qu'ils ont causés au sein de ma famille, en attente de leurs réveils. J'avais hâte de m'occuper d'eux personnellement. Émilia et moi sommes restés au salon pour la nuit à laquelle je n'ai d'ailleurs pas fermé l'oeil, trop préoccupée par la situation, ou je me suis imaginé différentes façons, méthodes de torture. J'ai donné l'ordre aux hommes du cartel Ibanez de rentrer chez eux avant de les remercier pour leurs précieuses aides. Seulement grâce à eux, nous avons pu mettre en place cette approche avec le masque et le gaz, au Society nous ne possédons pas ce type de chose.
— Ils ont encore de l'énergie après une telle dose ? Ça signifie que je vais m'amuser. annonçai-je à mon amie encore en état de somnolence. Je prends une arme à feu dans un des sacs que nous avons soigneusement préparés pour cette occasion. Je le referme avant de le prendre avec moi jusqu'à la petite pièce froide, recouverte de pierre grise n'ayant aucune fenêtre apparente pouvant faire perdre la tête aux personnes enfermés ici. Il y avait des chaînes suspendues de part et d'autre, de vieilles tâches de sang datant d'au moins quelques mois étaient étalées sur les murs. J'ignorais qu'ils avaient ce type de salle chez eux, ça en dit long sur leurs business.
Pendant que je disposais mon sac sur une petite table dans un coin de la pièce, dos à eux, les deux hommes hurlaient et bougeaient dans tous les sens ne connaissant pas l'identité de cette folle personne qui venait d'entrer. Moi.
— Détendez-vous, ça ne sera pas long, promettais-je naturellement. Jo se liquéfia au song de ma voix, plus aucun bruit ne sortait de sa bouche. Son père n'a pas capté sur le moment, jusqu'au moment où, d'un pas lent je m'approche d'eux, faisant glisser le bout de la lame de mon couteau sur leurs peaux avant de me positionnant face à eux.
Les yeux grands ouverts Érick me regardèrent, me scruta de la tête aux pieds ne réalisant pas que la fille de son fidèle acheteur se tenait devant lui, chez lui et avait était à l'origine de cette descente aux enfers.
— Amber... qu'est ce que tu fou, ici ? bafouille Jo. Il pose les bonnes questions, il n'était au courant de rien, n'avait aucune idée de ce que j'étais devenue, malheureusement pour lui la réponse est une fille brisée, devenue insensible et horriblement méchante quand il s'agit d'affaires familiales.
— Ton père le sait, et je lui laisse l'honneur de te le dire. répondis-je brisant aucunement notre contact visuel. Mais il ne sortit rien de sa bouche.
Jo se tourna légèrement vers son géniteur avec une mine désemparée, ce qu'il allait apprendre, va lui coûter très cher. Tout se sait un jour, les conneries d'Érick vont se répercuter sur sa famille, son réseau que je vais moi même écraser.
— Non ? Mauvaise réponse Érick. Je regardais la lame de mon couteau laissant apparaître un rictus malicieux sur mes lèvres avant de le lancer droit dans son ventre. Ses hurlements me font pouffer de rire et continua :
— Ton cher géniteur est le fournisseur de Juliann. À cause de ton père, le mien est devenu accro et a brisé ma famille. Il a levé la main sur ma mère, Rachelle, il y a quelques jours, puis il est parti, comme un lâche sans donner de nouvelles. crachai-je nerveuse, ma patience était mise à rude épreuve.
Je nommais jamais le prénom de mes parents, surtout celui de mon père qui pour moi jusque la était comme mort. J'ai fais une croix sur lui le jour où il m'a délaissé. Jo premier du nom se contenta de baisser les yeux sur le sol humide, honteux.
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The Glacial
ActionAmber, Originaire de Manhattan et gérante de « The Society », le club le plus réputé de l'Upper East Side pour ses affaires sombres et illégales. Douée et impitoyable dans les affaires qu'elle entreprend sauf quand il s'agit de son petit frère Noah...