20. Baromètre sentimental atteint

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Deux jours plus tard, appartement d'Amber,

Les premiers rayons de soleils pointent le bout de leurs nez, il est huit heure trente et je meurs de faim. Ma meilleure amie, encore endormie comme la belle au bois dormant, j'en profite pour enfiler mes chaussons et préparer le petit déjeuner. Toast au beurre, pancakes, jus d'orange frais, café, bols de fruits rouges. Je m'installe dans le canapé devant Vampire Diaries. Une demi heure plus tard ma meilleure amie, les yeux gonflés, les cheveux en bataille me tire une mine scandaliser. J'arque les sourcils ne comprenant pas ce qui lui arrive.

T'en fait une tête, qu'est ce que t'a ?

Tu pose la question ? Tu pose la question ? répète-t-elle un peu plus fort. Je regarde autour de moi, et me demande si c'est parce que j'ai déjeuner sans elle. Alors je lui montre mon petit déjeuner du doigt en avalant une gorgée de mon jus.

VAMPIRE DIARIES ! Tu va me le payer d'avoir regarder sans moi petite sotte. me promet-elle à travers ses iris. J'éclate d'un rire franc, puis, s'en pouvoir se contenir plus longtemps, elle me suit et nous rions toute les deux.

Ça fait du bien...

Quarante huit heure que ma vie commence sagement à reprendre un tournant plus tranquille. Depuis que Marco est mort, plus aucune menace me tourne autour. Je suis libre. Et rien ne peux se mettre en travers de mon affection envers Scott. Je peux enfin reprendre le travail, le contrôle du Society, revoir mes amis. Je m'apprête à descendre, jean droit, chemise blanche avec un léger pull en maille bleu marine, cheveux relevé d'une pince lorsque je vois la brune, adossé nonchalante contre le chambranle en bois de la porte d'entrée, une enveloppe à la main. Il se pourrait que ma vie, paisible n'aura duré que deux misérable jours. Fait chier. Elle me fixe, le regard dur et agite le bout de papier en guise de réponse.

J'allais le faire.

Quand ?

Ne me juge pas Émilia. Ces derniers temps n'ont clairement pas été le moment approprié.

Ouvre la.

Maintenant ? Ça va pas... déclaré-je en total opposition.

Mon coeur refuse de souffrir, pas maintenant, pas aujourd'hui. Il a existé d'innombrables tempêtes que j'ai préféré traverser dans le silence et ce sont celles qu m'ont le plus atteinte. Celles qui laissent des cicatrice encore incisé. J'appelles cela survivre. Mais aujourd'hui, demain, et pendant très longtemps, je veux vivre. Hélas, je dois d'abord affronter l'effroyable instinct. Cet instinct qui grandi un peu plus en moi, cet instinct que j'éprouve envers mon père. Envers cette petite fille, une vérité décelée que j'ai peur de défier. Et cette vérité, tôt ou tard me rattrapera si je ne la devance pas maintenant. Alors je rumine, je commence à passer mon anxiété sur la peau de mes doigts.

Peu importe ce que cette enveloppe contient, le karma s'occupera de lui. Pour tout ce qu'il a fait. Et je serais au première loge. accompagne-t-elle d'une clin d'oeil. Elle m'encourage d'une signe de la tête à prendre une décision irréversible, qui n'est ni bonne ni mauvaise, simplement nécessaire. Cette enveloppe est lourde, je prend la plus grande bouffé d'oxygène possible et l'ouvre, le papier entre mes doigts mes yeux vont droit au but. Boum. Mon coeur explose, lui qui se fissurer lentement à chaque épreuve de ma vie, aujourd'hui il n'en es plus que morceaux. Je ressens chacun de mes sentiments au, une fureur infini, une douleur sans bornes, un seul et dernier mot, une phrase avant le coup de grâce. Si il existait une échelle de raison des sentiments, les miens exploseraient littéralement le baromètre. La vérité fait mal.

Cette fille, est ma demi sœur.

Cette fille, est la fille de mon père.

Il a une autre famille.

The GlacialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant