10. Trahison

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— Bon maintenant tu dégages d'ici et soit tu me fou la paix soit tu me tues. J'ai pas de temps à perdre avec tes délires de famille. crachai-je. J'avais reçu un message d'Émilia m'indiquant que Miller, avait des informations et ça m'a complètement mise en rogne. Je comprenais que malgré que ce soit un fils à papa, il n'avait pas de couille. Il voulait juste me faire peur, ou foutre ma vie encore plus ennuyante que ce qu'elle était. J'avais d'autres choses à régler avant de me concentrer sur celle-ci. Il n'a qu'à le faire, ça met égale.

Il recule... sans contester, sans souffler, il m'écoute, étonnant pour un mercenaire en quête de descendre sa cible et pour obtenir le plus haut poste du cartel familial. Montrant ses mains en l'air, signe que cette connerie était terminée, du moins, pour ce soir. Il est temps que j'aille me coucher, j'ai prévu de revenir à Manhattan dès demain en début de journée. Demain signifierait la venue de cet enfoiré de Miller. Il travaillait désormais pour moi, me ramener des informations sur la localisation de mon paternel d'amour.
Ahh, je me languis de te le faire payer.

Je lui tourne le dos pour reprendre le chemin de mon hôtel mais avant que j'atteigne le coin de la rue, il m'annonce :

- Ne te cache pas de moi papillon, je te retrouverais toujours. termine-t-il d'une voix rauque qui traversa mon coeur telle une flèche.

Le lendemain,

Mon téléphone sonne, c'est au moins la cinquième fois en trente minutes. Les premiers rayons du soleil sont encore faibles, signe qu'il est beaucoup trop tôt pour me tirer du sommeil, à cette période le soleil se lève pas avant neuf heure, bordel. Je souffle d'agacement avant de répondre :

— C'est la cinquième fois, qu'est ce qu'il y a d'aussi important qui ne puisse pas attendre tout à l'heure ? râlai-je

— J'avais oublié à quel point tu étais un amour de bon matin, sans ton jus d'orange. C'est Miller, il m'a rappelé, c'est apparemment urgent.

— Ce qui est le plus urgent c'est de le buter.

— C'est ton père... déclare mon amie. Mon sang ne fit qu'un tour. Je peux être la dans 1h, c'est bon ?

— Oui, à tout de suite.

*

Le chemin du retour s'est déroulé à une allure que je n'avais pas anticipé, j'étais tellement dans ma bulle que je manquais de me mettre en contre bas à tout instant. Cette discussion avec Émilia m'a retourné le cerveau, des centaines de scénarios se passent dans ma tête, qu'est ce que Jo Miller as pu trouver ? Surtout qui soit, d'après ses dire, urgent.

Je me gare devant le Society, négligeant la manière dont je laisse ma voiture, dépassant légèrement sur la route. Mes pulsions cardiaque commença à s'affoler. Respire Amber, contrôle ta respiration. Je défroisse d'un coup de main mon blazer avant de m'avancer au bar où j'aperçus toute la bande. Émilia, Tommy et Miller près du bar. Je me ru instantanément dans les bras de mon amie, elle m'avait manqué en dépit de son léger harcèlement avec ses appels.

— Bien en avance, se réjouit Tommy.

— Quand on me dit de bouger mon cul, surtout quand il s'agit d'une question de vie ou... de mort, dis-je en jetant un regard noir et rempli de sous entendus à Jo. Je me desserre de l'étreinte de la jolie brune et continua, dit moi tout, Miller.

— Assied-toi... il tremblait presque, ne me regardais pas plus de deux secondes dans les yeux. Je lance une oeillade d'incompréhension à mon équipe qui tout deux, haussai les épaules. Ils n'étaient pas non plus au courant.

The GlacialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant