15. Blessures

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Quatre jours se sont déroulés depuis cette sortie déplorable, quatre jours que j'ai commencé à maintenir un état physiques digne d'une battante. Je passe des heures sur le ring en tête à tête avec le punching ball. Je m'entraine au tir avec différentes armes à feux, passant du Colt 1911 à l'arme blanches. J'ai gagner en appuie et précision grâce à Andrew, des conseils sur les techniques de défenses avec Peter. Quatre jours que la maison, l'atmosphère est tendu. Scott enchaine les entretiens téléphoniques, Ben passe ses journées sur ses appareils électroniques. C'est louche mais soit dit-en passant, ma main est guéri.

Émilia arrive ce soir, enfin, pour mon plus grand bonheur. Elle m'a assurée quelle se reposerait un jour ou deux et qu'on reprendrait les affaires, ce n'est pas des vacances. J'ai un Jo Miller à surveiller de loin et je remercie Ben qui m'a appris quelques bases sur les piratages et géolocalisation, je peux connaître le moindre de ses mouvements. Il doit me donner les informations de cette petite fille, cette inconnue et le lien qu'elle a avec mon paternel. Même si j'ai toujours l'enveloppe de Ben depuis, je ne les toujours pas ouverte. Je le ferais avec mon amie.

Allongée les bras derrière ma nuque, je fixe le plafond depuis de longues minutes, mes yeux me piquent, j'ai passé la nuit à cogiter, à pensés. Je décide de prendre mon téléphone et de regarder l'heure, six heure et demi, super. Je pars me passer un coup d'eau sur le visage pour me réveiller, je sais pertinemment que je ne pourrais me rendormir. Une bouteille de Whisky sous le bras, je m'assois sur les marches de la terrasse, face à cette grande superficie végétale, j'observe le soleil se lever.

Comment va ta main ?
Je camoufle mon sursaut avec un raclement de gorge. Il est partout.

Mieux, sans parler des tiraillements lorsque je bouge mes doigts. confessa-je à mon médecin personnel, Scott. Sans qu'il me demande, sans qu'il se dise que j'ai envie d'être seule avec mes pensées, il vient prendre place à côté de moi, prenant quelques gorgées dans ma bouteille.

Tu veux remettre ça ou quoi ? le menacé-je plantant mes yeux sur lui.

Si ça peu me permettre de te revoir sourire, je te répondrais oui.
Et paf, machinalement mes lèvres s'étirent alors je détourne le visage pour me cacher.
Une enfant...

Mademoiselle Twist se cacherait-elle de moi ?

Tait toi, tu as juste une sale mine au réveil et je ne veux pas vomir.

Veiller sur toi la nuit, fatigue. Qu'est-ce que tu fait ici, à cette heure la ? demande-t-il naturellement. Mon coeur quant à lui, manque un battement mais je décide de pas m'éterniser sur ce ressenti.

Je savais que tu était un psychopathe. Par contre, je répondrais à tes questions que si tu répond aux miennes. Hors de question de me mettre à nue, seule. D'accord ? en tendant mon petit doigt. Il rigole, marmonnant que je suis une gamine mais va dans mon sens.

Je marche.

J'aime beaucoup les lever et coucher de soleil. À toi, Je réfléchie longuement avant de poser mes questions, ce genre de discussion n'arrive qu'une fois. Qui est cette personne avec qui tu passe ton temps au téléphone ? Le premier soir, vous avez parler de moi.

Marco Baltimore. Il ne me laisse pas le temps d'ajouter quelque chose à sa réponse qu'il enchaine :

Pourquoi as-tu réagit comme ça le soir ou j'ai voulu te rattraper ? demande-t-il en fixant mon poignet.

Je ne te fait pas confiance pour te parler à coeur ouvert car je cite : « Et c'est au moment ou ils baissent la garde que j'intervient. ». Tu es doué Baltimore. Prouve moi que je peux te faire confiance, en me parlant de toi par exemple. dis-je sincèrement, j'ai envie, je veux essayer. Jusqu'ici, il joue le protecteur, il m'a protégé, un peu malmenée je l'avoue mais ça pourrait être pire.

The GlacialOù les histoires vivent. Découvrez maintenant