—Bonsoir ma fille. Navrée que nous nous revoyons dans de tel circonstances.
— Oh c'est vrai ? j'affiche une mine faussement touchée.
Il entame à faire les cent pas dans l'immense bien, qui ressemble à un bureau d'affaires. Des écrans d'ordinateurs, des télés accrochées au mur et des armoires sont disposés contre chaque arrêt des murs. Ils sont tous allumés. Ils savaient et nous observaient depuis le début de la soirée.
— Assied-toi. m'ordonne-t-il alors je ris à gorge déployée et lui répond provocante :
— Tu n'est pas sans savoir qu'à partir du moment ou tu nous a lâchement abandonné maman, Noah et moi, que tu nous a trahi en procréant dans notre dos, que tu a mise ma vie à prix face au plus grand cartel des États-Unis, tu n'a nul moyen de dicter ce que je dois faire.
— Tu as raison. J'ai trompé, trahi, mais je n'ai jamais voulu te faire de mal Amber.
— Tu n'as pas à me mentir, je ne te fais pas confiance de toute façon ! TU AS LIVRÉ MA TÊTE À L'ENNEMI ! je souffle bruyamment et reprends, sentant ma vue s'embuer abondamment, tu leur as déclaré la guerre en tuant la femme du chef, tuant la mère de l'homme qui se tient derrière toi. Comment as-tu osé ? ma voix me trompe, elle se brise à cette dernière parole. Mon dieu, tout ça me dépasse. Anastasia m'agrippe par le bras et me jette contre une chaise en fer, les hommes de mains de Juliann viennent en renfort pour me ligoter les membres à l'aide de cordes.
— J'ai besoin que tu éclaires ma lanterne. Toi qui es devenue très influente sur le territoire de Manhattan. J'ai même entendu parler de tes exploits au sujet de tes assassinats. Des années en arrière, ses actes m'auraient répugné, aujourd'hui je ne tremble pas et ça ne me fait aucunement grimacer d'horreur. Je serais prête à réitérer. Maintenant. Comment as-tu fait pour sortir de ses griffes et tomber dans celles du fils ? poursuit-il en me montrant Scott de la main.
— N'attends pas de moi ce que je n'ai jamais reçu de toi. La vérité. répondis-je, acerbe.
— Nous ne sommes pas là pour toi, chérie. Mais pour lui. conclut la rousse. Les membres des Royal King se mettent en mouvement. Choppe violemment Ben et Émilia, les emmène près de Scott et les tiennent en joute avec leurs armes.
— Pourquoi ? j'amorce
— Un détail qui a sûrement été égaré, ou volontairement ignoré par ton cher petit copain, figure toi, que je n'ai pas tué sa mère en toute impunité. Ta très chère mère a eu une liaison avec Marco.
—Fermez-la ! Vous n'êtes ni plus ni moins qu'une sombre merde ! intervient Scott. Une demi seconde plus tard, un des hommes donne un coup de crosse dans sa tempe, le plongeant dans l'inconscience.
— Donnez-moi votre nom ? demandé-je à cet homme. Mon père lui fait signe de parler.
— Frédérico.
— Je vous fais la promesse, la plus profonde, Frédérico, que vous ne sortirez pas d'ici vivant. C'est valable pour toi aussi, pétasse. je balance un rictus malsain au coin des lèvres. Ils rigolent, pour seule réponse. Juliann plante ses iris dans les miens, l'atmosphère devient palpable, électrique. Nous nous regardons en chien de faïence, je ne céderai pas. Il s'approche de moi, je relève le visage pour garder le contact visuel et il tique, désapprobateur, avec sa langue.
— J'étais honnête quand je t'ai dit que nous n'étions pas là pour toi, mais si tu continues à menacer mes coéquipiers de la sorte, tu auras un autre problème. m'affirme-t-il
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The Glacial
ActionAmber, Originaire de Manhattan et gérante de « The Society », le club le plus réputé de l'Upper East Side pour ses affaires sombres et illégales. Douée et impitoyable dans les affaires qu'elle entreprend sauf quand il s'agit de son petit frère Noah...