La Casa Nostra Tome 2

Chapitre 16: Pardonne-moi...

Salut les cœurs, 

j'espère que vous allez bien... C'est un de mes chapitres préférés... Mettez la musique 'North star" de Sabai et Hoang, à la dernière partie . Elle m'a bcp inspiré... 

On continue... 

Bonne lecture les cœurs... 

Point de vue Pietro. 

L'argent, c'était un avantage précieux... Ca contribuait plus qu'au bonheur... D'ailleurs, il y a un temps, je me disais que c'était ce qui fait le bonheur et la félicité. 

C'était plus que satisfaisant... Le fait de pouvoir payer ce que je voulais sans penser à quelle somme dépenser... C'était un réel pouvoir que j'avais. 

Et cette puissance, je la devais à la Casa Nostra... C'était grâce à l'organisation qu'avait bâti mon père aux Etats-Unis... 

Je marchais dans les couloirs de cet hôtel cinq étoiles, en direction du restaurant qui était ouvert toute la nuit pour les fêtards qui passait leur nuit à jouer au casino. 

Je la regardais... Et je la trouvais de plus en plus magnifique... 

Ses cheveux ondulés tombaient délicatement sur ses épaules et son dos... Sa petite chemise blanche, mettait en avant sa peau caramel... Elle n'était pas maquillée... Naturel, comme si elle venait de sortir de la douche... 

Et c'était la première fois que je me sentais... 

Nerveux... 

Elle me rendait fébrile, comme un gosse de dix-sept ans qui invite sa copine au bal de promotion de la dernière année... Je n'avais jamais été comme ça en présence d'une femme... Depuis tout petit... Les filles et plus tard, les femmes n'étaient pour moi que des distractions... Les seules femmes que j'estimais, étaient ma mère et ma petite sœur.  Je ne me suis jamais investi dans une relation amoureuse... 

Jamais... C'était un point d'honneur que je me donnais chez moi... 

Mais, pour la première fois... Je me sentais bouillonnant d'impatience... Je voulais tout savoir sur elle... Je voulais... La connaitre autant émotionnellement que physiquement... Et j'avais une seule crainte... C'était de faire une putain de connerie... Car je ne voulais pas la décevoir... Encore une fois... 

Lui avoir fait du mal en tant qu'otage, l'année dernière avec sa sœur... C'était une des choses que je me pardonnerais jamais... 

Je n'aurais jamais cru... Qu'elle serait bien plus importante pour moi...Qu'elle tiendrait une place aussi cruciale dans ma vie. 

Merde... Je suis entrain de penser comme ce connard de Nolan... 

La seule chose que j'avais en commun avec ce merdeux, c'était la boxe ( Et Cole... Putain...)  

Elle marchait près de moi, et mon égo se gonflait de fierté... Car elle était la femme la plus impressionnante que je connaissais...Et la seule qui me challengeait... Qui m'affrontait quand elle n'était pas en accord avec moi... 

Et c'était enivrant... J'en voulais toujours plus... 

Le silence n'était pas pesant, mais je la sentais elle aussi, nerveuse... Elle jouait avec un bracelet, qu'elle venait de mettre... Je ne l'avais jamais vu ce bracelet... Il était noir avec des inscriptions argentés que je n'arrivais pas à voir correctement. 

Nous rentrions dans le restaurant quand le maitre d'hôtel vint vers nous... Un italien d'une cinquantaine d'années... Les cheveux grisonnant et l'air serviable et aimable... Il s'avança, et parla en italien quand il me vit... Normal... J'étais sur la terre de mes ancêtres...