Et sì, un jour...à Noël...

Chapitre 18: ...autodétermination?

M: "Mais...on peut savoir ce qui se passe dans votre tête, vous deux ??? ??"

Balthazar jeta un coup d'œil à l'image de lui et d'Hélène, reflétées l'une à côté de l'autre dans le grand miroir du salon, et sentit ses lèvres s'étirer en un sourire.

Ils étaient restés sur la terrasse bien plus longtemps qu'il ne l'avait imaginé, comme en témoigne l'épaisse couche de neige qui les recouvrait tous les deux, les faisant ressembler à ces sculptures de glace qui ornaient les rues de Paris à Noël.

Sans cesser de sourire, il passa une main sur ses cheveux et ses épaules et se brossa vigoureusement, essayant de se débarrasser de ce manteau glacé.

Après avoir été exposé si longtemps à la température extérieure, il aurait dû se sentir gelé. 

Et pourtant, il continuait à ressentir cette douce sensation de chaleur, qui partait de son cœur pour se répandre dans tout son corps, et qui augmentait en intensité à chaque fois que les yeux d'Hélène se reflétaient dans les siens.

A cet instant, Balthazar se sentait comme s'il était à nouveau un enfant, heureux et excité devant ses cadeaux de Noël tant désirés.

Néanmoins , il y avait encore quelque chose qui fissurait ce bonheur presque parfait : Hélène ne lui avait pas encore officiellement donné de réponse.

En la regardant à travers la vitre étincelante du miroir, Raphaël réalisa qu'elle se battait encore entre ce que sa tête lui suggérait et ce que son cœur lui murmurait.

Déterminé à fournir tous les renforts nécessaires pour pouvoir gagner définitivement la guerre, Balthazar commença à se creuser les méninges sur la marche à suivre, mais avant même d'avoir pu formuler un plan d'action, il fut à nouveau interrompu par la voix retentissante de Morgane, qui les apostrophait sévèrement.

M : " Non... je dis, vous avez tous les deux perdu la tête ?? Il doit faire -5 degrés dehors ! !! Et vous étiez tranquillement assis sur la terrasse, sans manteau, risquant des engelures.... ?? ....vous connaissez les engelures....?...ce processus physique qui conduit à la congélation des tissus organiques et...."

B : " Apparemment, vous oubliez tous que je suis médecin...- Balthazar l'arrêta, avec une grimace agacée -...Je sais ce que c'est qu'une engelure, merci Morgane....et...."

Soudainement, il se figea, avec une lueur soudaine dans les yeux.

B : "....La vérité, c'est que le capitaine et moi avons une certaine "expérience" des engelures... nous les avons déjà affrontées ensemble une fois, et avons expérimenté une méthode de survie très efficace...".

Il marqua une pause, avant de frapper avec son coup final.

B : ".... Bien sûr, rester nus dans une chambre froide n'est pas exactement la chose la plus facile au monde....mais je dirais que nous nous sommes plutôt bien débrouillés, n'est-ce pas, mon amour ?"

Hélène se tourna brusquement vers lui, une expression complètement étonnée sur le visage et des yeux si écarquillés que Raphaël aurait pu s'y perdre. Il lui rendit son regard avec un sourire malicieux, et profita de sa désorientation pour passer son bras autour de sa taille et la rapprocher le plus possible de lui.

K : « Avons-nous raté quelque chose ? » demanda Adam en lançant un regard perplexe aux autres invités.

M: " Peut-être VOUS avez dû rater quelque chose, Karadec...- répondit Morgane en lui donnant un coup de coude, tandis que Camille et Jérôme échangeaient un regard éloquent-...Pas moi...j'ai évidemment tout compris depuis le début...."