Harry poussa doucement la porte de l'infirmerie. Aussitôt, des conversations animées parvinrent à ses oreilles.
De nombreuses personnes se pressaient, apportant remèdes et compresses aux élèves allongés dans les différents lits.
« Ah, Monsieur Potter, vous tombez bien ! J'étais justement prête à...
- Madame, Jimmy souffre ! » La coupa une élève.
« Oui je le sais, Mademoiselle Perkins. Je lui ai déjà administré plusieurs gouttes de potion, seulement j'ai un rendez-vous urge...
- Madame, il n'y a plus de compresses ! » Intervint un autre élève.
« Par Merlin, adressez-vous à la Médicomage Marie qui me remplacera cet après-midi ! Monsieur Potter ? Finit-elle par appeler en sortant de l'infirmerie. Suivez-moi. »
Loin de vouloir contrarier plus que nécessaire l'infirmière, Harry la suivit sans broncher.
Ils dépassèrent les grilles de Poudlard au bout de plusieurs minutes, et Madame Pomfresh s'arrêta. Elle lui tendit son bras, et le jeune Gryffondor demanda timidement :
« Où allons-nous ?
- Vous le saurez bien assez tôt, allons-y. »
Le jeune brun s'exécuta alors, et un tourbillon noir les enveloppa.
Harry n'eut à peine le temps d'observer son environnement que l'infirmière l'entraînait déjà vers un petit chemin de terre.
« Nous voici à Kielder, dans le nord de l'Angleterre. C'est ici que la réserve qui a accepté de pourvoir les ingrédients pour concocter la potion Tue-Loup de votre parrain est située. Il pourrait être... intéressant que vous connaissiez cet endroit, vous aussi. »
Soudain, l'infirmière s'arrêta et se retourna, prenant conscience qu'Harry ne suivait pas. En effet, le plus jeune était hypnotisé par le paysage merveilleux qu'offrait la nature. Les sapins semblaient toucher le ciel, des rivières murmuraient gaiement, et partout résonnait le bruissement de l'herbe inclinée par le vent. L'endroit apaisant semblait un refuge idéal pour les créatures magiques.
Le Gryffon sortit finalement de sa contemplation, puis se dépêcha de rattraper la sorcière qui l'observait, poings sur les hanches et avec un sourire qui contrastait son attitude agacée.
« Nous avons rendez-vous à dix-huit heures précises. Tâchez de ne pas nous mettre en retard ! »
Le duo chemina le long de la petite allée pendant quelques minutes, puis un grand portail de fer rouillé apparut, encadré par deux sapins majestueux. L'ensemble délimitait une propriété privée, confirmée par la présence de vieilles granges et de maisons en briques dissimulées derrière.
Lorsqu'ils passèrent l'entrée, un grand jeune homme bronzé aux cheveux noirs mi-longs et en bataille les accueillit avec un sourire éclatant. Il leur fit un signe de main, alors qu'Harry contemplait encore la blancheur et l'alignement parfait de ses dents.
Le jeune sorcier put le contempler davantage à mesure qu'il s'avançait. Les traces de terre sur son débardeur et ses larges mains indiquaient qu'il était en plein travail. Ses sourcils noirs dessinaient une ligne parfaite, et sa peau dorée le rendait désirable.
« Bonjour ! » Engagea le sorcier arrivé à leur hauteur, tendant instinctivement sa main vers l'infirmière.
Celle-ci la serra sans hésiter, éblouie par la beauté du jeune homme.
« Bonjour. Gaïtus, si je ne me trompe pas ? » Se hasarda-t-elle.
« Exactement ! Je suis le fils de Richard, il est en rendez-vous et m'a demandé de m'occuper de votre commande. » Expliqua le jeune aux cheveux noirs qui semblait avoir une bonne vingtaine d'année.
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Je te vois (snarry) Tome 2
أدب الهواةLui, un homme, ou un stupide gryffondor selon quelqu'un. Lui, un homme, ou un stupide serpentard selon quelqu'un.