𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐗𝐗𝐕

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𝐀𝐥𝐲𝐚𝐧𝐚

Mes yeux, plongés dans les siens, s'écarquillèrent doucement. Jamais elle ne m'avait laissé entreprendre ce genre de chose. Un sourire charmeur vint alors prendre place sur mes lèvres. Mes mains virent ensuite bloquer ses poignets de part et d'autre de sa tête alors que je m'affalais sur elle, me penchant à son oreille.

— Tu te souviens quand je t'avais dit que je serai ton exception Katrina, tu sais, lorsque tu m'avais dit que tu ne t'inclinais devant personne.

Mon souffle tapait doucement contre sa peau alors que je la sentais se tordre de plus en plus sous moi. Sa respiration s'accéléra doucement contre mon cou alors qu'elle essayait de maintenir sa façade de glace, celle de l'imperturbable femme d'affaires qu'elle était. Je ramenai ses poignets au-dessus de sa tête pour les maintenir d'une seule main et me décollai légèrement d'elle, ne rompant jamais notre contact visuel.

— Répond moi. Je lui ordonnai.

— O...oui.

Mon sourire s'agrandit et ma main libre glissa doucement contre sa joue puis continua son chemin dans son cou qu'elle ne tarda pas à m'offrir de son plein gré, rejetant sa tête vers l'arrière. J'approchai doucement mes lèvres de sa carotide, l'effleurant sans jamais l'embrasser. La voir se tordre ainsi par le plaisir que je lui procurai était la plus belle chose qui m'ait été donnée de voir. Elle était parfaite.

— Ne joue pas à ça Trésor. Sa voix qui se voulut forte tressaillit malgré tout.

— Ou sinon quoi ? Je redressai ma tête.

Elle n'eut pas le temps de me répondre que j'appuyai mon bassin contre le sien avant de saisir son cou avec mon autre main. Le gémissement qui sortit de ses lèvres me rendait dingue, tout ce qui sortait de sa bouche était d'une telle mélodie qu'elle était capable d'ensorceler quiconque.

— Madame Moretti dites-moi, qu'est-ce que tu aimerais que je te fasse ?

Je m'approchai de ses lèvres, sans jamais les toucher.

— Embrasse-moi.

— C'est la première fois que tu me l'ordonnes tu le sais ? Je ris doucement.

Elle me coupa soudainement lorsqu'elle releva la tête vers moi, plaquant ses lèvres avec puissance sur les miennes, ses lèvres étaient à la fois si douces et si nécessiteuses. Le baiser dura quelques secondes, puis sans réfléchir, je me jetai à nouveau sur elle, ma prise entourant son cou se fit plus forte et je dévorai ses lèvres, comme si c'était l'unique et dernière fois que je la voyais, l'unique et dernière fois que je la touchais et que je goûtais à ses lèvres qui me réclamait tant. Ma langue vint chercher la sienne dans une danse enflammée que je dominais à mon plus grand bonheur.

Je détachais ses poignets et vint placer mes mains sur ses hanches, laissant mes doigts creusées ses reins pendant que ma bouche se mouvait contre la sienne. Elle commença à chercher le bout de ma chemise, et entreprit, à l'aveugle de défaire un à un les boutons de celle-ci. Je la laissai faire puis lorsqu'elle arriva aux deux derniers boutons, j'enfouis ma tête dans son cou, lui laissant des baisers appuyés et langoureux sur toute sa longueur, peignant son cou d'ecchymoses violacées.

— Mon dieu Aly... Elle laissa échapper, s'accrochant à mon dos, abandonnant ainsi de m'enlever la chemise qu'elle m'avait prêtée.

Je souris contre sa peau en voyant et entendant à quel point elle perdait pied, c'était donc ça qu'elle voyait lorsque nos positions étaient inversées, c'était donc dans cet état qu'elle me mettait. Ma main descendit le long de son ventre avant de venir se glisser sous sa chemise satinée, mes caresses appuyées la firent sursauter et elle se tordit, enfonçant ses ongles dans mon dos.

BelinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant