𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐕𝐈

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𝐀𝐥𝐲𝐚𝐧𝐚

Après les cours, Mire était passé me chercher et nous nous dirigions vers les bureaux de Belinski. Après quelques minutes de trajet nous étions déjà arrivés et le gratte-ciel se dressa devant nous.

— Dois-je attendre que vous sortiez pour vous ramener chez vous ?

— Oui. Je lui répondis sèchement avant de sortir de la voiture.

— Très bien. Prenez votre temps.

J'enlevai ma veste que je posai sur mon bras, dévoilant le top blanc à dentelles que je portais. Ma démarche était rapide et j'entrai dans le bâtiment, me dirigeant vers le bureau de mon père.

Lorsque j'arrivai devant, je ne pris pas la peine de toquer et ouvrit la porte. Devant moi, se tenait mon père à son bureau, m'assassinant du regard, accompagné d'une dizaine d'hommes.

— En retard pour ne pas changer. Soupira mon père.

— Une femme aime se faire désirer Alexeï.

Je m'assis alors qu'il se pinçait l'arrête de son nez et certains de ses collègues riaient très discrètement.

— Bon, maintenant que tu es là, nous pouvons enfin débuter.

— Et pour finir, j'aimerais qu'on aborde d'ores et déjà le sujet de la Fashion Week de New York. Il me semble qu'elle se déroulera le... Il laissa sa phrase en suspens le temps de rechercher la date mais je le coupais.

— Le 15 octobre.

Il me lança un regard froid.

— Le 15 octobre. Et nous savons de source sûre que la directrice de Moretti sera présente puisqu'elle sortira une nouvelle collection à cette date. Je pense qu'elle sera présente à Paris mais je ne préfère pas m'avancer dessus sans informations concrètes.

— Et donc ? Je m'appuyai davantage contre le dossier de mon siège.

— Et donc, tu vas m'accompagner à cet évènement.

Mes yeux s'écarquillèrent. J'avais dû rêver. Mon père ? Me convier à un évènement de cette importance ? Ça cachait forcément quelque chose.

— Bon. Je vais pas passer par quatre chemins. Qu'est-ce que tu veux ? Je croisai mes bras sur ma poitrine.

— Tu veux me succéder sans jamais n'avoir participé à un évènement de cette ampleur ?

— Ne répond pas à ma question par une autre. Je le fusillai du regard.

Je le vis soupirer et faire un signe à l'un des hommes qui arriva rapidement avec des dizaines de papier dans les mains qu'il lui transmit.

Mes yeux s'écarquillèrent en voyant que c'était tout les croquis que je m'amusais à faire quand je dessinais parfois sur papier. Bon sang mais où est ce qu'il avait trouvé ça.

— Tu m'expliques où est ce que tu as trouvé ça ?

— Chaque chose en son temps ma fille.

— Écoute. Tu m'expliques ou bien je sors de cette pièce. J'étouffe déjà assez comme ça.

Je le vis soupirer et désigner Marc, un des hommes qui s'étaient chargés de mes cours particuliers.

— Marc a trouvé ça sur ton bureau et je lui ai demandé de me les amener.

Je me tournai vers le concerné.

— Vous ne remettez plus jamais un pied dans mon appartement.

— Je m'excuse mademoiselle.

BelinskiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant