Sens opposé

Chapitre 7 : meilleur ami, fiancé et futur mari

Julietta

Ah l'amour ! L' amour est une énigme vous croyez ? Pour moi, Julietta Gavin c'était un élixir. Un élixir qui nous consumme et nous empoisonne quand il n'est pas réciproque. Par ailleurs quand il l'est... quand il est réciproque, il devient plus dangereux, il se transforme en bombe à retardement. Un concentré d'émotions plus fort les uns que les autres. Je ne rentrerai pas dans les détails. Toutefois si vous me demandez qu'est ce que c'est l'amour? Je vous dirai son prénom. Parce qu'en réalité l'amour c'était lui...non ce que je ressentais pour lui... l'amour c'était Alexandre Martins.

J'entendais en écho la voix d'Alex qui me ramena sur terre.

- Tu m'entends ? Souffla-t-il en m'interrogeant du regard.

- Humm.. Disais-je après avoir recouvré mes esprits.

- Je disais que j'ai parlé au chauffeur il sera là dans approximativement cinq minutes. Continua-t-il

- Le chauffeur ?? Murmurais-je toujours perdu.

- Pour le sac que tu avais oublié dans la voiture. Qu'est ce qu'il y a je te sens pensif. C'est à cause des shrimp appetizers? Je savais bien que tu ne devais pas en manger autant.

- Ah bien sûr le sac où avais-je la tête ? Disais-je en portant la main à mon front.
J'étais vraiment tête en l'air. J'avais demandé plus tôt à Alex d'appeler le chauffeur afin de lui remettre la robe en main propre.

- Dans les nuages. Instilla-t-il avec un léger sourire en coin.

- Désolée. Grommelais-je la main derrière le cou.

Le chauffeur arriva, me donna le sac puis s'en alla.

- Dit donc pas très bavard le gars. Soussignais-je quand il fu à peine partie.

- Antony ? En effet c'est mon préféré. Il est très discret et le fait qu'il ne parle pas beaucoup est ce qui me plaît le plus chez lui. Expliquai-t-il.

- Je vois. Disais-je en acquieçant de la tête.

Alex régla la note puis on se dirigea vers la voiture.

- Tu ne m'a toujours pas dit qu'est-ce qu'il y avait dans ce sac. Commença t-il curieux.

- Euh...
Je me racla la gorge. La robe.
Soufflais-je.

- La robe ? Répéta-t-il en arquant l'un de ses sourcils.

- Oui... Enfin..je t'ai dit que... Bredouillais-je.

- Tu peux la garder. J'en veux pas.

- Non j' insiste vraiment prend la.

- Et moi j'insiste encore plus franchement. En plus je crois qu'elle serait beaucoup mieux sur toi que sur moi. Retorqua t-il d'un ton enjouer.

- Très drôle. Soufflais-je.
Mais sérieusement Alex j'en veux pas. Repris-je en lui tendant le sac.

- Très bien alors je vais poser le sac là et la première personne qui la verra, la gardera.

- Alex tu...

- C'était un cadeau. Un cadeau Bouclette! Pourquoi t'en veux pas.

- C'est bien ça le problème un cadeau trop chère. Je ne peux pas l'accepter car je n'accepterais pas que tu me fasses des cadeaux de ce genre dans l'avenir.

J'alla prendre le sac.

- Je suis ta petite amie maintenant et j'aimerais que tu saches vraiment qui je suis et comment je fonctionne. Poursuivais-je. J'aperçus pas loin, une dame qui avait l'air d'avoir la quarantaine. Elle communiquait au téléphone et j'entendis par mégarde le mot dette. Elle n'avait pas l'air angoissé cependant, ses yeux semblaient vides comme ceux de Daniel.