Chapitre 23

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Le lendemain.

{point de vue Antoine}

La détermination m'envahit alors que je quitte la maison de ma sœur, bien décidé à affronter Oscar. La colère bouillonne en moi, et rien ne pourra m'arrêter. Je marche rapidement à travers les rues vides, le cœur battant, l'esprit focalisé sur une seule chose : mettre un terme à cette menace qui pèse sur ma famille. En arrivant dans une rue qui mène au régiment d'Oscar, je le vois qui sort de sa voiture. Il a une démarche hésitante, et en m'approchant, je remarque quelque chose d'étrange. Son visage est enflé, des contusions couvrent sa joue, et il y a du sang sur ses vêtements et sur son visage notamment à l'arcade et au nez. Pendant un bref instant, la surprise me fige. Je me demande ce qui a bien pu lui arriver. Mais cette curiosité est rapidement balayée par la rage. Peu importe ce qui lui est arrivé, cela ne change rien à ce qu'il a fait subir à ma famille. Je m'approche rapidement, mon regard brûlant de colère. Oscar me voit venir et son expression se transforme en un mélange de défi et de haine.

Oscar : « Qu'est-ce que tu fous ici ? »

Moi : « Ne fais pas semblant, Oscar. Tu sais très bien pourquoi je suis là. »

Je l'attrape par le col de sa chemise, le plaquant violemment contre le mur. Il grince des dents, gémissant légèrement de douleur mais ne se débat pas pour autant, à ma grande surprise.

Moi : « Comment oses-tu t'en prendre à mon fils ? Comment oses-tu nous menacer encore et encore ?! »

Oscar, malgré ses blessures, affiche un sourire narquois.

Oscar : « Tu penses vraiment que tout tourne autour de toi, Hernandez ? Que je passe mes journées à comploter contre toi ? »

La rage monte en moi, et je resserre ma prise.

Moi : « Arrête de mentir, Oscar. Je sais que tu es derrière tout ça. Tu as toujours été jaloux, toujours cherche a détruire ce que j'avais. »

Oscar éclate de rire, un rire qui sonne faux, presque hystérique.

Oscar: « Tu te fais des films. Tu penses être si important, mais tu n'es qu'un homme brisé qui cherche des excuses pour ses propres échecs. »

Ses mots sont comme des coups de poignard, mais je refuse de le laisser m'atteindre. Je le secoue violemment.
Je serre toujours Oscar contre le mur, mes yeux rivés aux siens, emplis de détermination et de colère.

Moi : « Tu vas m'écouter attentivement, connard. Je sais que tu es derrière les menaces qui pèsent sur ma famille. Tu as essayé de détruire la vie de mon fils, Gabriel. Tu as fais en sorte qu'il perde sa chance de jouer en pro. Pour qu'il me déteste. Afin de me nuire un peu plus chaque jour. »

Oscar éclate de rire, secouant la tête avec dédain.

Oscar : « Tu délires complètement, Hernandez. Tu penses vraiment que j'ai que ça à faire, de m'occuper de ton fils ? Ce n'est pas à lui que j'en veux, c'est à toi. Il n'y ai pour rien si son père est un fils de pute ! »

Je resserre ma prise sur lui, ne laissant aucune place à ses mensonges.

Moi : « Ne joues pas à ce jeu avec moi, Oscar. Je sais que c'est toi. Tu as toujours été jaloux de moi, de ma famille. La haine que tu as envers moi car je ne t'ai jamais élevé ! Peut-être parce que ta mère est parti sans rien me dire ! Et tu es prêt à tout pour nous faire du mal. Mais ça s'arrête ici. »

Oscar tente de se dégager, mais je le maintiens fermement contre le mur.

Oscar : « Je comprends rien à ce que tu me dis ! Tu es complètement parano, Hernandez. Tu cherches des boucs émissaires pour tes propres échecs. Et ne parles pas de ma mère ! »

Je le fixe avec mépris, ne croyant pas un mot de ce qu'il me dit.

Moi : « Tu n'as aucune idée de ce dont je suis capable, Oscar. Mais je te préviens, si jamais tu t'approches à nouveau de ma famille, tu le regretteras.  Je vais m'assurer que tu ne pourras plus jamais nuire à ma famille. Tu entends ? Plus jamais ! »

Oscar ricane, mais je sens qu'il est perturbé par mes paroles.

Oscar : « Tu crois vraiment pouvoir me faire peur ? Tu es pathétique, Hernandez. Tu ne m'impressionnes pas. »

Oscar tente de se dégager, mais je le maintiens fermement contre le mur. Ses yeux se remplissent de défi.

Oscar : « Fais ce que tu veux. Mais rappelle-toi, tu n'es pas le seul à n'avoir rien à perdre. »

Je reste un moment immobile, mes poings serrés autour de son col, sentant le poids de ses paroles.
Finalement, je relâche ma prise et Oscar tombe à genoux, haletant. Je le regarde, mon cœur battant à vive allure.

Moi: « Cette fois-ci, c'est toi qui perds, Oscar. Je m'en assurerai. »

Oscar : « On se reverra, fils de pute. Et tu verras, tu ne seras pas aussi chanceux la prochaine fois. »

Je tourne les talons, laissant Oscar à genoux sur le trottoir. La haine en moi ne s'estompe pas, mais je sais qu'il faut que je rentre. Alma et notre famille ont besoin de moi, et je dois être là pour eux. La bataille contre Oscar n'est peut-être pas terminée, mais je suis prêt à me battre jusqu'au bout.

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Que pensez-vous de ce chapitre ? Antoine ? Oscar ? Est-ce que Oscar dit la vérité ? Et que lui est t'il arrivé avant ?

~Así Es La Vida~ {TOME 2}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant