{point de vue Alma}
Malgré la proposition d'Alonso de sortir prendre l'air, ou d'aller dans la voiture, je refuse. Je suis déterminée à rester et à affronter la situation, peu importe à quel point elle est difficile. Je ne peux pas laisser mes émotions me submerger, pas maintenant. Je dois faire mon devoir en tant que gendarme, même si cela signifie être confrontée à des accusations et des jugements injustes. Et surtout, devoir faire face à l'homme que j'aime qui a commis un acte irréparable.
Alonso me regarde avec un mélange d'inquiétude et de respect, comprenant apparemment ma décision.
Alonso : « D'accord, Alma. Mais sache que nous sommes là pour toi, peu importe ce qui arrive.»
Je lui adresse un léger sourire de gratitude avant de me tourner vers la scène devant moi. Le propriétaire de la boutique continue ses accusations, mais je refuse de me laisser distraire par ses paroles emplies de mépris. Mon bébé ne cesse de donner des coups pieds, et d'autres douleurs font surfaces. Je prends une grande inspiration.
Alonso : « Alma... il faut continuer. Maintenant. »
Dit-il sur un ton un peu ferme mais empathique, posant sa main sur mon épaule.Moi : « Fouillez le... »
Dis-je à Alonso et mes autres collègues.Ces derniers retire le sac à dos d'Antoine et le vide au sol. Plusieurs couteaux en tombe. Ils fouillent toutes ses poches et trouvent deux autres couteaux de type opinel.
Alonso : « Capitaine, le propriétaire a dit vrai. Il est bien responsable de vol. »
Propriétaire : « parce que vous ne me croyez pas ?! »
Alonso : « Je n'ai pas dis ça ! »
Je m'avance vers Antoine. Ce dernier relève la tête.
Moi : « Qu'est-ce que tu as fais ? Bon sang mais qu'est-ce qui t'as pris Antoine ?!! Être un voleur du jour au lendemain comme ça ! Voler des couteaux aussi dangereux ! »
Antoine détourne le regard, m'énervant encore plus.
Moi : « PUTAIN ANTOINE REGARDE MOI ! »
Ce dernier me regarde à nouveau.
Moi : « Comment as-tu pu, Antoine ? Comment as-tu pu me mentir, me trahir de cette manière ? »
Ma voix tremble d'émotion, et je lutte pour contenir ma colère bouillonnante.
Moi : « Tu es le père de mon bébé, Antoine ! Notre enfant ! Tu as déjà un fils qui compte sur toi! Et tu as choisi de voler, de mettre en danger notre famille ! »
Les larmes commencent à rouler sur mes joues, trahissant ma peine profonde. Je me sens déchirée entre l'amour que je porte à Antoine, la trahison qu'il a commise et mon devoir de gendarme.
Alonso : « Capitaine il faut... »
Je me tourne vers lui.
Antoine : « Alma... attends! »
Mon regard se dirige vers Antoine.
Antoine : « J'ai fais ça pour nous. Pour toi. Pour le bébé, pour Louna, pour Gabriel. Pour nous protéger de l'autre. Il aurai fini par faire une chose encore plus grave, et qu'est-ce que j'aurai fais moi sans rien ?! Je n'aurai pas pu
te protéger ! Nous protéger ! Tu comprends ? C'était la seule solution... »Moi : « Comment peux-tu dire ça, Antoine ? Non Antoine. Ce n'était pas la seule solution. C'était la pire. Ce n'était même pas une solution. Tu crois vraiment que voler est la solution pour nous protéger ? Tu crois que c'est ce que je veux pour notre famille ? Ce n'est pas ainsi que nous protégeons les nôtres! »
Antoine : « Alma s'il te plaît... il faut que tu me fasses confiance... que tu me crois... c'était pour notre protection. »
Moi : « Te faire confiance ?! Mais comment est-ce que tu veux que je te fasses confiance ?! Tu m'as trahi Antoine ! Tu t'es mis en danger, tu nous as mis en danger ! Qu'est-ce que tu crois qu'il va se passer maintenant? Que nous allons rentrer tous les deux à la maison ? Qu'on va te laisser repartir comme ça avec juste un avertissement parce que tu es mon compagnon et que je suis la capitaine de gendarmerie ?! »
Je finis par m'éloigner d'Antoine, j'en ai suffisamment entendu. Je dois reprendre mes esprits. Alors que j'essaye de me ressaisir, mes collègues s'approchent pour procéder à l'arrestation d'Antoine. Malgré ma colère contre Antoine, je ne pourrai supporter de le voir menotté. Je les arrête d'un geste de la main.
Moi : « Non ! »
Dis-je fort.Moi : « Ne l'arrêtez pas, je... enfin il va nous suivre au poste mais ne lui mettez pas les menottes. S'il vous plaît. »
Mais ils ne m'écoutent pas. Je m'approche d'Alonso.
Moi : « Alonso... s'il te plaît. Ne fais pas ça. »
Alonso : « Alma, nous devons le menotté. »
Moi : « Je suis la capitaine. C'est à moi de décider. »
Alonso : « Je sais. Et je suis désolé. Mais même en tant que capitaine, et que Antoine est ton compagnon, il faut suivre la procédure. Je suis obligé. Je suis désolé. »
Dit-il en mettant les menottes à Antoine.Je ne peux supporter plus, je sors dehors très rapidement et vomi. Pas à cause de la grossesse, mais à cause de tout ça.
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Que pensez-vous de ce chapitre ? Antoine ? Alma ? Leur dispute, enfin dispute, Alma a totalement raison de parler comme cela à Antoine mais qu'en dites vous ? Et les réponses d'Antoine ? Maintenant, que va-t-il lui arriver ?
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~Así Es La Vida~ {TOME 2}
FanfictionTome 2 de Así Es La Vida. Alors qu'ils naviguent dans les eaux tumultueuses de leur existence, Antoine et Alma se retrouvent au bord du précipice, plus vulnérables que jamais. Sous la menace insidieuse d'Oscar Muller, leur quotidien se transforme e...