Chapitre 3

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{point de vue Alma}

Je reste immobile. Ne sachant plus quoi faire. Cela n'aurai pas été Antoine, je saurai déjà quoi faire. J'aurai déjà agis. Mais là, c'est mon compagnon. L'homme que j'aime. Le père de l'enfant que je porte. Je ressens une douleur dans le ventre. Mais j'essaye de résister, ne voulant le montrer à personne. Une multitude d'émotions tourbillonnent en moi : la tristesse, la colère, la confusion. Comment ai-je pu être si aveugle ? Comment ai-je pu ne pas voir les signes avant-coureurs ? Comment ai-je pu croire à son rendez-vous pour son arcade ? Je me sens trahie, blessée au plus profond de moi-même. Comme si je ne le connaissais finalement pas.  Mais malgré tout, une part de moi refuse de renoncer à lui. Je refuse de croire que tout ce que nous avons partagé n'était qu'un mensonge. Je veux croire en lui, en nous. Mais pour l'instant, je suis là, impuissante, devant la réalité brutale de la situation. J'essaye de reprendre mes esprits. Je prends une grande inspiration.

Le propriétaire de la boutique regarde avec fureur mes collègues et moi en particulier, car je reste immobile, ne faisant rien pour arrêter Antoine. Sa colère bouillonne, ses mots sont remplis de méchanceté et d'agressivité.

Propriétaire : « Qu'est-ce que vous attendez, bande d'incapables ! Vous voyez bien qu'il est en train de voler mes couteaux, et vous restez là à ne rien faire ! Vous êtes censés maintenir l'ordre, protéger les citoyens, mais vous ne faites que regarder ! C'est une honte ! »

Il fulmine, pointant du doigt Antoine avec un mépris palpable dans sa voix.

Propriétaire : « Et vous, vous devriez avoir honte ! »
Dit-il en s'approchant de moi avec un mépris délibéré.

Propriétaire : « Vous, en particulier. Vous êtes censée représenter la loi, mais vous laissez votre compagnon commettre des crimes en toute impunité ! C'est répugnant ! En plus, vous saviez très bien que c'était un criminel ! Il a déjà été en prison! Il a tué quelqu'un ! Bravo la police ! Bravo! »

{point de vue Antoine}

Alors que le propriétaire de la boutique continue de déverser sa colère et ses accusations contre Alma, je sens la fureur monter en moi. Je refuse catégoriquement de laisser quelqu'un attaquer verbalement la femme que j'aime profondément, surtout en cette situation difficile qui est de ma faute. Malgré ma position qui n'est absolument pas en ma faveur et d'un pas décidé, j'avance  vers le propriétaire, mes poings serrés, mon  regard brûlant de colère.

Moi : « Ça suffit ! »
Dis-je d'une voix ferme, interrompant les mots méprisants du propriétaire.

Moi : « Vous n'avez pas le droit de parler à Alma de cette façon ! »

Le propriétaire, énervé  se tourne vers moi avec une expression mêlée de défi et de mépris.

Propriétaire : « Et qui es-tu pour me dire ce que je peux dire ou ne pas dire ? »
rétorque-t-il d'un ton cinglant.

Propriétaire :« Tu es juste un voleur, un criminel ! Un assassin ! Tu n'as aucun droit de parole ici ! »

Je serre les dents, refusant de me laisser intimider par les mots du propriétaire.

Moi : « Tu ne sais rien de ma vie ! RIEN! Tu étais là quand j'ai sois disant tué ce mec ?! NON ! »

Mais avant qu'il puisse répondre, deux des collègues d'Alma interviennent pour nous séparer, soucieux certainement d'éviter tout affrontement physique.

Alonso: « Calmez-vous, tous les deux ! Ce n'est pas le moment pour ça ! »

Collègue 2 : « Et toi Antoine, à ta place je la fermerai. Tu es déjà en très mauvaise position. »

Malgré ma résistance, les gendarmes parviennent à nous séparer, nous éloignant l'un de l'autre. Je lance un regard chargé de détermination et de frustration en direction du propriétaire, tandis que ce dernier me fixe avec un mélange de défi et de mépris. La tension dans la boutique est à son comble, chacun se demandant ce qui va se passer ensuite, alors que les émotions continuent de bouillonner sous la surface.

{point de vue Alma}

Je reste figée sous le regard accusateur du propriétaire, incapable de répondre, mes émotions en ébullition à l'intérieur. Je me sens prise au piège entre mon devoir professionnel et mon amour pour mon compagnon, Antoine.

Pendant ce temps, les autres gendarmes tentent de calmer la situation, mais le propriétaire continue à déverser sa colère et sa frustration, pointant du doigt le manque d'action des forces de l'ordre. La tension dans la boutique est palpable, l'atmosphère chargée d'électricité alors que les émotions s'intensifient. Et au milieu de tout cela, je reste immobile, mon esprit en tumulte, essayant de trouver une issue à cette situation impossible.

Un de mes collègues s'approche de moi.

Alonso : « Alma... ça va...? Tu veux qu'on s'en occupe...? »

Moi : « Non... non c'est bon... »

Alonso : « Alma... si tu le souhaites, vas nous attendre dans la voiture... »

Moi : « J'AI DIS QUE ÇA VA ! »

Alonso sursaute. Je n'en peux plus.

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Que pensez-vous de ce chapitre ? Alma ? Antoine ? Le propriétaire ? Que va-t-il se passer ? Alma va t'elle réussir à mener son intervention à bien où laissera t elle faire ses collègues ?

~Así Es La Vida~ {TOME 2}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant