Le Plongeon de la Vérité

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PDV Charles

Je me trouve allongé sur mon lit d'hôtel, les yeux fixés sur le plafond. L'atmosphère tranquille de la chambre contraster avec le chaos de mes pensées. Depuis cette conversation avec Max, je n'arrête pas de penser à ce que je lui ait dit, à la façon dont il a trouvé le courage de parler à Pierre. Car évidemment Pierre m'en a parler, nous ne sommes pas amis pour rien. Aujourd'hui j'ai pu voir comment Max avait l'air motivé au petit déjeuner et j'espère qu'il a pus arranger les choses, même si connaissant Pierre il va le laisser galérer j'espère que sa ira. . Mais leurs histoires m'on fait réfléchir. Une partie de moi ne peut s'empêcher de se demander si je pourrais faire de même avec Carlos.

Je jette un coup d'œil à l'horloge. Il est tard, mais je sais où il est. Carlos passe presque toutes ses soirées à la piscine de l'hôtel. Cest là qu'il trouve un moment de calme après nos journées épuisantes. Je me redresse brusquement, décidé. Je dois lui parler, lui dire ce que je ressens. enfin si j'ai le courage et que je ne me dégonfle pas une fois que je serais fasse a lui. J'enfile une chemise légère et un short, puis je sors de ma chambre.

Le couloir est silencieux, et mes pas résonnent doucement sur le tapis épais. En attendant l'ascenseur, mon cœur bat la chamade, chaque seconde semble s'étirer à l'infini. Lorsque les portes souvrent enfin, j'entre et appuie sur le bouton du rez-de-chaussée. La descente est rapide, mais elle me semble durer une éternité.

En arrivant au niveau de la piscine, je vois immédiatement Carlos. Il est là, en train de faire ses longueurs. Je m'approche lentement du bord de la piscine, essayant de calmer mes nerfs. Je ne pense pas qu'il m'ait vu, alors j'attends, je le regarde nager avec aisance. Les minutes passent lentement, chaque mouvement de Carlos dans l'eau semblent hypnotiser mes pensées agitées. Après environt dix minutes, Carlos émerge enfin de la piscine. Il secoue l'eau de ses cheveux et, en me voyant, il sourit.

-Tu es là depuis longtemps ?

demande-t-il en se dirigeant vers moi.

- Environ dix minutes,

réponds-je, ma voix un peu plus faible que je ne l'aurais voulu.

Carlos plisse les yeux, détectant immédiatement que quelque chose ne va pas.

- Quelque chose te tracasse, cabrón ?

Je baisse les yeux, incapable de soutenir son regard.

-Je sais pas

Comment lui dire que je tombe petit a petit amoureux de lui, mon coéquipier ?

Il s'approche de moi, sa préoccupation évidente.

- Tu sais que tu peux tout me dire, Charles.

Je soupire profondément, sentant le poids de mes émotions me submerger. Carlos, voyant mon malaise, s'agenouille devant moi et pose une main réconfortante sur mon genou. Ce simple contact envoie un frisson inattendu à travers mon corps, et je m'accroche à son regard, cherchant du soutien dans ses yeux.

-Carlos..

Je commence, ma voix tremblante.

-Il y a quelque chose que je dois te dire. Quelque chose d'important.

Son expression se fait plus douce, mais aussi plus inquiète.

-Je suis là, Charles. Quoi que ce soit, tu peux me le dire.

Je prends une profonde inspiration, essayant de rassembler mon courage. Les mots restent coincés dans ma gorge, mais le regard de Carlos, si plein de compréhension et de patience, m'encourage à continuer.

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