Célébration

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**PDV  de Charles Leclerc**

La journée au Qatar a été intense, et je sens l'adrénaline pulser dans mes veines alors que je franchis la ligne d'arrivée. Finir sur le podium est un sentiment incroyable, surtout dans des conditions aussi difficiles. Je me gare sur l'emplacement marqué du numéro un, le cœur battant à tout rompre. Une fois la voiture arrêtée, je sors en courant, mon casque toujours sur la tête. Mon équipe m'attend, les bras en l'air, m'acclamant avec une énergie contagieuse. Carlos, qui a également fait une course exceptionnelle, sort de sa voiture et se précipite vers l'équipe pour les féliciter puis ils se tourne vers  moi. Nous nous prenons dans les bras, partageant ce moment de triomphe. Il me chuchote un petit "Carino" à l'oreille  qui me fait sourire. Après notre étreinte, il va féliciter son ami Lando, qui a aussi terminé sur le podium. Nous nous dirigeons ensuite vers la salle de repos, connue sous le nom de "cool down room". Là, nous avons quelques minutes pour débriefer la course, nous reposer et regarder les moments forts avant de monter sur le podium.

Je m'installe sur une chaise, une bouteille d'eau à la main, et regarde les rediffusions de la course sur l'écran. Les moments clés défilent, et je sens une immense satisfaction en voyant nos performances. La chaleur était écrasante, et la course a été un véritable défi, mais nous avons tenu bon. J'ai tout de même une petite penser pour Max qui a eu un problème moteur. Mais c'est le jeu.  Quelques minutes plus tard, un membre du personnel nous appelle. C'est le moment de monter sur le podium. Nous sommes appelés un par un : d'abord moi, puis Carlos, et enfin Lando. L'hymne monégasque résonne sur le podium, et je ressens une immense fierté. C'est un honneur de représenter mon pays et de célébrer ce succès avec mon équipe et mes amis. La remise des trophées suit, et je tiens le mien haut dans les airs, savourant chaque instant. Enfin, vient le moment du champagne. Les bouteilles qui sont a nos pieds  ne reste pas longtemps par terre. Nous éclatons de rire en pulvérisant le champagne partout. Les bulles éclatent sur nos visages, et l'euphorie est à son comble.

Carlos, Lando et moi échangeons des sourires complices, conscients du chemin parcouru pour en arriver là. La course a été rude, mais ces moments de célébration en valent la peine. Une fois le champagne éclaboussé et les rires partagés, nous descendons du podium pour rejoindre le paddock. Les accolades et les applaudissements sont nombreux. Tout le monde est heureux, bien que fatigué. Les photographes capturent chaque moment, et nous échangeons des félicitations sincères. Malgré la fatigue, l'euphorie de la victoire nous porte.

Après les photos et les félicitations, je me dirige vers les vestiaires pour me changer. Je suis impatient de rentrer à l'hôtel pour un petit moment de tranquillité, mais avant tout, une bonne douche ne sera pas de refus. J'envoie un message à Carlos pour lui dire que je rentre et de me rejoindre une fois qu'il a fini. Je sais qu'il est avec Lando et Daniel. Quelques minutes plus tard, il me répond avec un émoji pouce en l'air et un smiley bisou cœur.

De retour à l'hôtel, je rejoins ma chambre et me dirige directement vers la salle de bain. La douche chaude est un véritable soulagement après la chaleur écrasante du circuit. L'eau coule sur mon visage, emportant avec elle la fatigue et la tension de la course. Je prends le temps de savourer ce moment de détente, laissant l'eau tiède apaiser mes muscles fatigués.

Une fois propre et revigoré, je sors de la douche et attrape une serviette. Je  me sèche rapidement et me dirige vers ma valise pour en sortir un pantalon bleu et une chemise blanche. Alors que je termine d'enfiler ma chemise, j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir et un "cabron" retentir.

Je souris, sachant très bien que c'est Carlos. Je lui crie depuis la salle de bain, et en quelques secondes, il apparaît dans l'encadrement de la porte, encore rouge et transpirant de la course. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il s'approche et m'embrasse. Cela me fait sourire, mais je me décolle assez vite avant de lui dire d'aller se doucher car je ne veux pas qu'il salisse ma chemise. Carlos me tire la langue en guise de réponse, et je ris.

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