QUE CHOISIR ?

Frustrations au GP du Qatar

**PDV de Max Verstappen **

La journée de la course au Qatar commence sous un ciel bleu éclatant et une chaleur intense. Je me sens déjà plein d'énergie. C'est le jour des interviews, des photos et de la parade des pilotes. C'est aussi une autre opportunité pour moi de me rapprocher de Pierre et de lui montrer que je suis sérieux à propos de cette seconde chance qu'il m'a accordée.

La matinée débute avec une série d'interviews. Assis dans une petite salle remplie de caméras et de journalistes, je réponds aux questions habituelles sur les performances de l'équipe, mes attentes pour la course, et mes réflexions sur les essais. Chaque fois que j'ai une pause entre les interviews, je jette un coup d'œil autour, espérant croiser Pierre. Entre deux sessions, je le vois discuter avec un groupe de journalistes. Il a l'air détendu, mais je sais que ces moments peuvent être éprouvants. Je décide de ne pas l'interrompre, préférant attendre un moment plus propice pour lui parler.

Les séances photo suivent les interviews. C'est toujours un moment un peu chaotique, avec des photographes qui nous dirigent, cherchant à capturer les meilleures poses. J'essaie de rester concentré, mais mon esprit revient sans cesse à Pierre. Je me demande comment il se sent, si notre dernière conversation l'a aidé à se sentir mieux. Finalement, c'est l'heure de la parade des pilotes. Tous les pilotes montent dans les camions plateforme. Alors que nous nous installons, je repère Pierre. Sans hésiter, je m'approche de lui et m'accoude à la barrière à côté de lui.

— Salut Pierre, ça va ? 

lui demandai-je tout en m'installant à côté de lui.Il tourne la tête vers moi et sourit légèrement.

— Oui, ça va. Et toi, Max ?

— Pas trop mal

répondis-je en haussant les épaules. 

—J'ai vu quelques photos circuler de nous sortant de l'avion. Les gens semblent bien aimer te voir avec ma casquette Red Bull et le numéro un dessus.

Pierre rit doucement.

— Oui, je les ai vues aussi. Les fans en ont fait tout un plat. C'était un moment sympa, même si je ne m'y attendais pas.

— Je suis désolé pour ça

dis-je sincèrement. 

—Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise avec toute cette attention.

Pierre secoue la tête.

— Ne t'inquiète pas, Max. Ce n'était pas un problème. En fait, ça m'a fait plaisir de voir que tu te préoccupes de moi. Et puis, ça a fait sourire quelques personnes.

Je souris, soulagé de sa réaction positive.

— Tant mieux. Comment te sens-tu pour la course aujourd'hui ?

— Je suis prêt, répondit-il. La chaleur va être un défi, mais on est tous dans le même bateau. Et toi ?

Je prends une profonde inspiration.

— Je suis confiant, mais il y a toujours ce doute à propos de la fiabilité de la voiture dans ces conditions. On verra bien comment ça se passe. Je veux juste donner le meilleur de moi-même.

— Je suis sûr que tu le feras, Max. Tu es un excellent pilote, et tu as déjà prouvé que tu peux surmonter des obstacles bien plus grands.

Je le remercie d'un signe de tête.

— Merci, Pierre. Ça compte beaucoup pour moi.

Un silence confortable s'installe entre nous alors que nous continuons notre tour de parade. Les fans nous acclament, brandissant des drapeaux et prenant des photos. Je me tourne à nouveau vers Pierre, sentant qu'il y a encore quelque chose que je dois dire.