le grand prix de Monza

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PDV Max

Assis dans ma motor-home je révise méticuleusement les données de ma voiture. Chaque ajustement que la voiture a dû avoir.  Je sentais petit à petit l'excitation monter. Je sais que la course sera dure. Le circuit comporte onze virages tous plus ou moins difficile et trois grandes lignes droites qui pouvais m'aider à dépasser.  Tout ceci en cinquante-trois tours. Un défi que j'attendais avec impatience mais aussi avec une certaine appréhension.

Dans l'après-midi, je rejoignis l'équipe pour une séance de briefing. Christian exposa le plan de course, soulignant les points stratégiques et les défis particuliers du circuit. Moi j'écoutais attentivement, absorbant chaque information. Je sentais la pression monter petit à petit, mais jaimer ça et puis je savais que je pouvais compter sur l'équipe pour me soutenir. Cest une heure après que je sortis des bureaux pour me changer. Une fois au couleur de mon écuries j'enfile mon casque et part minstaller dans ma monoplace sur la grille de départ. J'ajusta une dernière fois mon casque mis ma visière, respira profondément les mains serrait sur le volant.

Puis le feu rouge s'éteignit, et la course commença.

Les premiers tours se déroulèrent sans incident majeur. Je luttai pour garder ma position, repoussant les attaques de Charles.  Je sentais l'adrénaline pulsée dans mes veines à chaque virage, à chaque accélération. Je donner a chaque tour le maximum poussant ma voiture au limites.

Puis vint le moment fatidique. Alors que j'entamait le virage deux au Trente troisièmes tours je me retrouva côte à côte avec Lewis. La bataille faisait rage entre nos deux voitures, et aucun des deux ne voulait laisser l'autre passer. Puis au moment d'attaquer le neuvième virage la roue de  Lewis toucha ma voiture m'envoyant dans une spirale incontrôlable tout en m'envoyant en l'air

Le monde autour de moi devint un tourbillon qui me donner l'envie de vomir. Je fis je ne sais combien de tonneaux avant de retomber violemment sur le sol.  Totalement secouer je ne répondis pas au appel radio de mon équipe.  C'est après cinq minutes qu'on m'extirpa de ma voiture. Totalement sonner je tombai au sol n'arrivant pas à me relever. L'ambulance arriva et me transporta à l'intérieur. Un mal de crane me pris et après qu'on me donner de quoi me faire passer mon mal de tête je sombrai malgré moi dans les profondeurs. La seule chose que je vis était le drapeau rouge qui s'agitait dans les airs

Je me réveillai sous une lumières blafarde Ma tête me faisait toujours mal. Je clignai plusieurs fois des yeux essayant de rassembler mes penser. Les événements de la course me reviennent en tête. Et plusieurs questions aussi. La course a t'elle était reportée si oui pour quand si non qui a gagné ?

Je tournai légèrement la tête et aperçut le plafond blanc au-dessus de moi. Des tubes et des câbles étaient connectés à mon corps. Puis une ombre se profila dans l'embrasure de la porte. La silhouette familière de Pierre se dessinait, encadrée par la lumière blafarde des couloirs de l'hôpital. Mon cœur se serra.

-Pierre !

Dis-je faiblement, la voix rauque et éraillée par la douleur. Il sapprocha du lit, le visage empreint d'inquiétude.

-Comment te sens-tu ?

Me demanda-t-il

Je détournai le regard, sentant une once de colère me monter. Je ne voulais pas quils me voient comme ça, je ne voulais pas qu'il est pitié de moi en me voyant relier à ces câbles je ne voulais pas être vu comme une victime, comme un pilote blessé.

-Je vais bien

Répondis-je d'une voix rauque

-Tu peux partir !

Je vis la surprise sur son visage de Pierre, mêlée à une pointe de déception.

-Mais, je viens juste d'arriver

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