Un originel dans la famille.

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Marchand : Il s'appelle Elijah, il a 6 ans, et sa visite vétérinaire est parfaite.
Stefan : On le prend.

Nous échangeons un regard complice et rions. Quelle est la probabilité que le cheval que j'ai choisi porte le même nom qu'un Originel ?

Julie : On va le ramener comment ?
Stefan : J'ai acheté ce van pour le transport, et à l'intérieur, il y a ta nouvelle selle et tout le matériel pour Eli... ton cheval.
Julie : Merci beaucoup.

Je fais un gros câlin à Stefan, et il m'embrasse tendrement sur le front.

Stefan : Allez, va l'embarquer, je vais régler.
Julie : Merci, merci !

Je pars avec Elijah et l'installe dans le van. Stefan a vraiment tout acheté, et je trouve ça incroyable. En trois semaines, il a réussi à réaliser mes rêves...

Stefan : C'est bon, on peut y aller ?
Julie : Oui, oui.
Stefan : Tu es heureuse ?
Julie : Oh oui, mais je trouve quand même que c'est beaucoup.
Stefan : Je ne suis pas comme ça avec toutes les filles, c'est parce que c'est toi.
Julie : T'es adorable...

Nous reprenons la route, et je ne quitte pas des yeux la caméra qui montre le van. Je n'arrive toujours pas à réaliser... Une fois arrivés au centre équestre, nous installons Elijah dans son box.

Stefan : Tu viendras le monter demain ?
Julie : Oui, je vais réviser cet après-midi comme ça, demain je monte Elijah avant de partir à la fac.
Stefan : Et tu passes quand un moment avec moi ?
Julie : Stefan... il faut que je révise... c'est mon avenir qui est en jeu...
Stefan : D'accord, allez, on rentre.
Julie : Tu m'en veux ?
Stefan : On ne se voit pas de la semaine, et la seule chose à laquelle tu penses, c'est réviser.
Julie : Comprends que c'est important pour moi...
Stefan : Et nous, c'est pas important ?
Julie : Ça l'est aussi...
Stefan : Mais pas autant...

Je monte dans la chambre, et Stefan s'en va. Je me plonge dans mes révisions et, comme d'habitude, je perds la notion du temps. Vers 23 heures, Stefan revient dans la chambre.

Stefan : Tu révises encore ?!
Julie : Oui.
Stefan : Il est 23 heures, c'est bon, maintenant, hein.
Julie : J'avais pas vu l'heure, pardon.
Stefan : Allez, viens manger, ça suffit pour ce week-end. En fait, si je ne rentrais pas, tu n'aurais jamais arrêté ?
Julie : Non...
Stefan : Tu fais ça toute la semaine ?
Julie : Oui...
Stefan : Mais c'est pas possible, il faut que tu vives un peu.
Julie : J'ai peur de ne pas réussir, Stefan...
Stefan : Mais tu te gâches la vie comme ça.
Julie : C'est juste le temps des études.
Stefan : D'accord, allez, mange et après, tu vas dormir.
Damon : Première dispute ?
Stefan : Laisse-nous.
Damon : Je suis chez moi aussi.
Stefan : Ouais, mais là, c'est notre vie privée.
Damon : Oula, t'es énervé, toi. Détends-toi.

Je mange un peu, puis nous montons nous coucher.

Stefan : Il faut que tu arrêtes de te mettre autant de pression.
Julie : J'ai toujours voulu une vie de princesse, et ça ne va pas me tomber dessus. J'ai besoin de bosser pour y arriver.
Stefan : Mais je vais t'offrir cette vie de princesse. Arrête tes études et reste avec moi.
Julie : Et si ça ne marche pas entre nous ?
Stefan : Ça marchera. Demain, tu oublies tes livres ?
Julie : Oui...
Stefan : C'est pas pour que tu bosses trois fois plus une fois que tu es arrivée dans ta chambre.
Julie : Non, promis.
Stefan : T'es sûre que tu veux pas rester ici, plutôt que d'être seule à la fac ?
Julie : Oui, oui.
Stefan : Qui paye ta chambre ?
Julie : Ma bourse.
Stefan : D'accord. Allez, viens dans mes bras et repose-toi.

Le lendemain, nous nous réveillons, et je vais monter Elijah. Puis vient le moment des au revoir, et je repars en direction de la fac. Chaque départ devient un déchirement. Je passe la semaine à la fac, et chaque jour, Stefan m'envoie des photos de Elijah, ce qui me fait sourire.

Le journal de Julie. TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant