Le journal de Julie. TOME 1

Les vampires.

Le lendemain matin, je me réveille en douceur, Stefan est déjà là avec un plateau de petit-déjeuner.

Stefan : Allez, il faut se dépêcher, les magasins ouvrent bientôt.
Julie : Tu es vraiment bête... Je n'ai pas envie de partir, c'est tellement bien d'être juste tous les deux.
Stefan : Je sais, mais il y a un cheval qui t'attend et des entraînements à suivre.
Julie : Oui, c'est vrai...
Stefan : Mais avant ça, on a encore des choses à faire.
Julie : On doit faire quoi ?
Stefan : On va visiter un zoo et se balader dans les bois.
Julie : Ah oui, j'avais presque oublié.
Stefan : On reviendra, ce n'est pas si loin.

On se prépare et on part au zoo. On passe notre temps à rigoler, essayant de trouver quel animal ressemble le plus à Damon. Ensuite, on fait un petit détour par les bois avant de rentrer à la maison.

Julie : Je vais prendre une douche.
Stefan : J'arrive après. On va voir Elijah ensuite ?
Julie : Oui.

Après la douche, nous nous rendons au centre équestre. Je monte Elijah pendant un moment, puis on rentre à la maison. Je me douche à nouveau et en sortant, je m'assois en serviette sur le lit.

Julie : Mon cœur ?
Stefan : Oui ?
Julie : Je ne sais jamais quand en parler...
Stefan : Dis-moi tout, je t'écoute.
Julie : Quand vas-tu me raconter nos histoires de vampires ? Je sais que tu veux me tenir à l'écart de tout ça, mais j'ai besoin de savoir. Ça fait plus de deux ans qu'on est ensemble, et je pense que c'est important.
Stefan : C'est la question que je redoutais... Je ne veux pas que tu sois mêlée à nos problèmes, parce que quand je suis avec toi, j'arrive à oublier ce que je suis.
Julie : Je comprends, mais moi j'ai besoin de savoir qui tu es vraiment.
Stefan : Je suis un monstre...
Julie : Qu'est-ce que tu racontes ? Tu n'es pas un monstre, tu es un vampire.
Stefan : En tant que vampire, on peut éteindre nos émotions.
Julie : Ça doit être génial, tu ne ressens plus rien ?
Stefan : Non, ce n'est pas génial. Parce que oui, je ne ressens plus rien, mais ça signifie que je tue sans réfléchir, que je bois du sang humain, que je deviens incontrôlable. À l'époque, on m'appelait le "boucher de Monterey".
Julie : Waouh... Et comment tu retrouves tes émotions ?
Stefan : Il faut qu'on me dise ou qu'on fasse quelque chose qui me touche profondément.
Julie : D'accord. Depuis qu'on est ensemble, tu as déjà eu envie de les éteindre ?
Stefan : Oui, après t'avoir trompée, quand j'ai vu à quel point je t'avais fait souffrir.
Julie : Pourquoi tu ne l'as pas fait ?
Stefan : Parce que je t'aime.
Julie : Donc, là, d'un coup, tu pourrais décider de ne plus rien ressentir ?
Stefan : Oui.
Julie : Raconte-moi des histoires de vampires, je trouve ça fascinant.
Stefan : Laisse-moi juste oublier que j'en suis un quand je suis dans tes bras.
Julie : Comme tu veux...
Stefan : Tu veux savoir quoi ?
Julie : Dis-moi tout ce que tu veux.
Stefan : Tu connais les Originels, n'est-ce pas ?
Julie : Oui, enfin, je me souviens de Kol et Elijah.
Stefan : Ah, c'est sûr que Kol, tu ne peux pas l'oublier...
Julie : Oh, c'est bon. Tu veux qu'on parle d'Harper ?
Stefan : Non, ça va. Bon, les Originels, eux, sont immortels. Si l'un d'eux meurt, toute sa lignée meurt aussi.
Julie : Ok... et toi, tu es de quelle lignée ?
Stefan : J'ai été transformé par Katherine.
Julie : Katherine, la double d'Elena, celle que tu as aimée.
Stefan : Exactement. Et elle, elle s'est transformée avec le sang de rose de la lignée de Klaus.
Julie : Donc il ne faut surtout pas que Klaus meure.
Stefan : C'est ça. On va manger ?
Julie : Le sang, ça a bon goût ?
Stefan : Ça dépend du type.
Julie : Il y a différentes saveurs ?

Stefan rit.

Stefan : Oui, comme pour la viande, il y a différentes saveurs.
Julie : Ah, je vois.
Stefan : Je descends préparer à manger.
Julie : Va boire une poche de biche, alors.
Stefan : Je préfère les petits chiens.
Julie : Beurk !

Stefan rit et descend. Je prends mes livres et révise un peu.

Stefan : À table !
Julie : C'est du caniche ?
Stefan : Oui.

Je descends et trouve Damon à table.

Damon : Tu veux vraiment manger du chien ?
Julie : Oui, je fais un régime vampire. Ton frère m'a transformée.
Damon : Quoi ? Tu n'as pas fait ça, Stefan ?
Julie : Pourquoi pas ?
Damon : Non, non, tout le monde sauf elle, Stefan ! Elle est déjà assez ingérable comme ça !
Stefan : Elle plaisante. On a juste discuté vite fait de quelques trucs de vampires et elle se moque de moi.
Damon : Ouf, j'étais pas prêt pour ça.
Julie : Prépare-toi quand même, hein ?
Stefan : C'est vrai, elle pourrait soigner du monde...
Julie : Comment ça ?
Stefan : Le sang de vampire accélère la guérison.
Julie : Pourquoi tu ne m'en as pas donné quand j'ai eu mon accident ?
Stefan : Pour que tu restes ici.
Julie : Tu es égoïste ! Je souffrais !
Damon : Normalement, c'est mon rôle, ça, d'être égoïste.
Stefan : Ça t'a permis de te reposer. Tu étais à fond dans tes cours.
Julie : Oui, mais je souffrais !
Damon : Ne vous disputez pas, c'est passé. Plante-lui ta fourchette dans la main, tu verras qu'il va guérir tout de suite.

Je plante ma fourchette dans la main de Damon.

Damon : Hé, j'ai dit à lui, pas à moi !
Julie : Tu es un vampire aussi, ça fait le même effet.
Damon : Mais je n'ai rien demandé !
Stefan : C'est toi qui as soufflé l'idée.
Julie : C'est génial, je peux recommencer ?
Damon : Non, je ne suis pas un cobaye !
Julie : Allez, c'est drôle !
Damon : Pas du tout.
Julie : Vous êtes nuls.
Stefan : Ce soir, je dors sur le canapé, au cas où tu aurais envie de tester des trucs.
Julie : Parfait, je n'avais pas envie de dormir avec un égoïste de toute façon.
Stefan : Arrête, j'ai fait ça pour toi.
Julie : Super, tu m'as laissé souffrir. Ça t'a satisfait ?
Stefan : Arrête...
Damon : C'est du passé maintenant.
Stefan : Je ferais autrement si ça devait se reproduire.
Julie : Comme la tromperie ?
Stefan : Non, je parlais de ton accident.
Julie : D'accord... bonne nuit.

Je monte me coucher, et je m'endors sans Stefan à mes côtés. Mais au milieu de la nuit, je me réveille avec une forte nausée, essayant de ne pas le réveiller.