Le journal de Julie. TOME 1

Mon réconfort.

À la fin des cours, j'envoie un texto à Stefan.

Julie : "Coucou toi, j'ai fini les cours mais je vais rester à la fac ce week-end. J'ai un petit souci de fille et je préfère ne pas être dans une maison de vampire pour cette période. On s'appelle dans la soirée, je vais réviser. Bisous."
Stefan : "J'arrive."
Julie : "N'importe quoi, on se verra mercredi, ça devrait être fini."
Stefan : "J'arrive avec du chocolat et des bonbons."

Je ne réponds pas et me plonge dans mes révisions, comme d'habitude.

Stefan : Coucou mon cœur.
Julie : T'es vraiment venu ?
Stefan : Je crois bien, sauf si quelqu'un se fait passer pour moi.
Julie : T'es adorable.

Je lui saute dans les bras et nous nous embrassons.

Stefan : T'as mal ?
Julie : J'ai pris des médicaments, ça va.
Stefan : Je t'ai ramené du chocolat et des bonbons, puis j'irai nous chercher un McDo pour ce soir.
Julie : T'es adorable.
Stefan : J'allais pas te laisser seule.
Julie : Tu aurais pu.

Il s'allonge sur le lit, et je m'allonge contre lui.

Julie : Tu m'as beaucoup manqué, tu sais.
Stefan : Toi aussi.
Julie : Comment va Elijah ?
Stefan : Très bien. Ta coach le monte régulièrement, et je lui ai envoyé un SMS pour qu'elle s'en occupe ce week-end aussi.
Julie : Merci beaucoup.
Stefan : Ça a été, cette semaine ?
Julie : Oui, oui.
Stefan : Sûre ?
Julie : Oui.
Stefan : Bon, mets-toi en pyjama, je vais nous chercher un McDo.
Julie : D'accord.

Stefan part, et je prends une douche avant de me mettre en pyjama. Quand je sors, il est déjà là avec le repas. Nous mangeons puis nous nous couchons.

Stefan : Tu veux des bonbons ?
Julie : Oui, je veux bien. Je me posais une question.
Stefan : Dis-moi.
Julie : T'as pas des dents de vampire, comment ça se fait ?
Stefan : Elles poussent quand je mange, et mes yeux deviennent rouges avec des veines qui apparaissent.
Julie : Ah d'accord, et là, tu luttes beaucoup ?
Stefan : Non, je suis habitué, mais je comprends que tu n'aies pas envie d'être à la maison et que tout le monde sache que tu es indisposée.
Julie : Je voulais pas que tu aies envie de me manger.
Stefan : T'en fais pas pour ça.
Julie : C'était un souci quand même.
Stefan : On dort ?
Julie : Seulement si tu me prends dans tes bras.

Stefan me tire dans ses bras, et nous nous endormons. Le lendemain, il me réveille avec un café au lait et des cookies.

Stefan : Et voilà, mon amour.
Julie : Oh, merci, c'est adorable.
Stefan : On fait quoi aujourd'hui ?
Julie : On peut aller se promener un peu.
Stefan : Oui, si tu veux. Mais t'as rien dans ton frigo, on va aussi te faire des courses.
Julie : J'avais plus trop d'argent.
Stefan : Pourquoi tu ne m'as pas demandé ?
Julie : C'est pas à toi de t'occuper de moi.
Stefan : Maintenant qu'on est ensemble, si. Je suis là pour que tu ne manques de rien et que tu sois heureuse.
Julie : Mais pas au point de t'occuper de moi financièrement.
Stefan : Maintenant que tu ne parles plus avec tes parents à cause de moi, si.
Julie : Mouais...
Stefan : J'ai une idée. Reste au lit, je vais faire les courses et nous préparer un truc pour midi.
Julie : Oui, comme ça, je révise.
Stefan : Ça faisait longtemps, tiens.
Julie : Excuse-moi de vouloir réussir.
Stefan : T'es de mauvaise humeur aujourd'hui.
Julie : Tu veux que je t'explique pourquoi ?
Stefan : Non, allez, je vais aux courses.
Julie : Merci, tu me prends des M&M's ?
Stefan : Lesquels ?
Julie : Les bleus, s'il te plaît.
Stefan : D'un coup, t'es beaucoup plus agréable.
Julie : Bah oui, j'ai besoin de quelque chose.

Stefan rigole, m'embrasse et part faire les courses. Je me plonge dans mes livres.

Stefan : Je suis là.
Julie : Mais t'as fait les courses pour six mois, je suis seule, tu sais ?
Stefan : Cette semaine, on est deux.
Julie : Tu restes la semaine avec moi ?
Stefan : Oui.

Je me mets à pleurer.

Stefan : Pourquoi tu pleures ?
Julie : Je suis trop contente que tu restes avec moi.
Stefan : Mais t'as pas besoin de pleurer.
Julie : C'est les hormones.

Stefan rigole.

Julie : C'est pas drôle.
Stefan : Un peu.

Il me serre dans ses bras.

Stefan : Allez, arrête de pleurer et viens ranger les courses.

Je me lève, et nous rangeons les courses ensemble.

Stefan : Je vais nous préparer une jambalaya de poulet.
Julie : Parfait.
Stefan : Tu révises encore ?
Julie : Non, je te regarde.
Stefan : Je suis étonné que tu ne révises pas.
Julie : Je passe juste du temps avec toi.
Stefan : Je suis content.