Frustration

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Damon : Bon, je propose qu'on lève tous notre verre à quelque chose. Je commence : je lève mon verre à la femme qui m'accompagne chaque jour.
Bonnie : Je lève mon verre à mes amis, et à Jérémy, pour votre soutien inébranlable.
Elena : Je lève mon verre à mon frère et à Damon, parce que vous êtes les hommes de ma vie.
Jérémy : Je lève mon verre à nous, qu'on reste toujours unis pour le meil...
Damon : Stop, arrête à "unis", c'est mieux.
Stefan : Je lève mon verre à la femme merveilleuse qui est restée à mes côtés dans les pires moments et qui m'a toujours guidé dans la bonne direction.
Julie : Bon, à mon tour... Je lève mon verre à Harper !

Tout le monde éclate de rire, mais Stefan me regarde de travers.

Julie : Non, je plaisante. Je lève mon verre à Stefan, qui n'a jamais rien lâché malgré toutes les embûches cette année. Et aussi à vous tous, parce que je vous aime tellement.

Tout le monde applaudit.

Stefan : Tu n'étais vraiment pas obligée de mentionner Harper...
Julie : Si, et écoute bien. Je lève aussi mon verre à elle, parce que sans elle, mon couple ne serait pas aussi solide aujourd'hui.

Tout le monde rit, et nous passons à table avant d'arriver à mon moment préféré : l'ouverture des cadeaux.

Stefan : Mon cœur, commence par ouvrir les miens.
Julie : Non, toi d'abord, ouvre le mien.

Je lui tends son cadeau, une montre.

Stefan : Mais comment savais-tu que c'était celle-là que je voulais ? Merci, mon amour.
Julie : Je l'ai senti.
Stefan : T'es vraiment douée.

Je distribue les cadeaux aux autres, puis Stefan me donne les siens.

Julie : Tu en as encore trop fait, mon cœur.
Stefan : Ouvre-les.

Je découvre une magnifique bague Cartier, puis un collier et un bracelet assortis, ainsi qu'une paire de chaussures YSL et des lunettes de soleil Gucci.

Julie : Merci, mon amour, c'est adorable.
Stefan : De rien, mon cœur.

Tout le monde ouvre ses cadeaux et se sent gâté. Ensuite, place à la fête. Avec les filles, on met de la musique à fond et on danse.

Stefan : Mon cœur ?
Julie : Oui ?
Stefan : Viens par ici.
Julie : Oui ?
Stefan : Un nouveau truc à écrire dans notre carnet ?
Julie : Où ça ?
Stefan : Cuisine ?
Julie : T'es sûr ?
Stefan : Avec cette robe-là, j'ai juste envie de te l'enlever...
Julie : Pas maintenant, plus tard peut-être.
Stefan : D'accord...

Je retourne danser, mais je remarque que Stefan est un peu à l'écart.

Julie : Qu'est-ce qu'il y a ?
Stefan : Rien, je te regarde danser.
Julie : On dirait que tu boudes...
Stefan : On en parlera demain.
Julie : Dis-moi maintenant.
Stefan : Non, retourne danser.
Julie : Qu'est-ce que tu as ?
Stefan : On en parlera plus tard, profite de la soirée.
Julie : Alors viens danser avec moi.
Stefan : Non, tu sais que je n'aime pas danser.
Julie : C'est Noël, Stefan, il faut profiter !
Stefan : Oui, je vais juste boire un verre.
Julie : Bon, je te laisse bouder dans ton coin.

Je continue de danser, puis tout le monde commence à partir se coucher. Je rejoins Stefan et m'assois sur le lit.

Julie : Tu boudes encore ?
Stefan : Je ne boude pas.
Julie : Alors, qu'est-ce que tu as ?
Stefan : Tu te souviens de la dernière fois qu'on a couché ensemble ?
Julie : Avant mon accident ?
Stefan : Oui, c'est ça. Pourquoi tu ne me dis pas simplement que tu n'en as plus envie ?
Julie : Ce n'est pas que je n'en ai plus envie, je suis juste réticente...
Stefan : Encore et toujours à cause de Harper...
Julie : J'ai encore peur... Je t'aime, Stefan, laisse-moi du temps.
Stefan : Je t'en laisse, mais ça fait bientôt un an. J'ai changé le matelas, le lit, j'ai brûlé les draps... C'est bon, là ?
Julie : Tu as raison... Alors, tu disais quoi tout à l'heure ?
Stefan : Non, pas maintenant. Je vais dormir.
Julie : Voilà, c'est toi qui refuses, pas moi.
Stefan : Tu veux jouer à ce jeu ?
Julie : Pourquoi, tu vas faire quoi ?
Stefan : Déchirer ta robe, j'en ai rêvé toute la soirée.
Julie : Ce soir, tout le monde en a profité, j'ai même vu Jérémy me regarder avec insistance.
Stefan : Ah ouais ?

Il me plaque doucement contre le lit et commence à enlever ma robe.

Stefan : Tu fais ça juste parce que j'ai râlé ?
Julie : Bien sûr que non.
Stefan : Tu es sûre ? Je ne veux pas te forcer.
Julie : Mais non, dépêche-toi avant que je change d'avis.

Nous faisons seulement les préliminaires, et je demande à Stefan de s'arrêter, car je ne me sens toujours pas prête. Puis, nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre.

Le journal de Julie. TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant