La faute a qui ?

18 1 0
                                    

Stefan : Demain tu pars tôt ?
Julie : Oui, et tous les jours, je vais partir tôt.
Stefan : Et le soir, je serai là pour te masser pendant que tu révises.
Julie : Et là, pourquoi tu n'es pas en train de le faire ?

Stefan se lève et commence à me masser les épaules.

Stefan : T'es tendue.
Julie : Je sors d'une épreuve d'équitation.
Stefan : Bon, je te laisse réviser, à tout à l'heure.

Je révise quelques heures, puis je descends rejoindre Stefan au salon. Il est allongé sur le canapé, et je me faufile dans ses bras.

Stefan : Ça va ?
Julie : Oui, tu me manquais.
Stefan : Et t'as fini tes révisions ?
Julie : Oui.
Stefan : Alors, ça va.
Julie : On mange ?
Stefan : Oui, si tu veux, comme ça tu te couches pas trop tard.
Damon : Tu oublies vite, toi, il y a moins d'un mois, elle était dans les bras de Kol.
Julie : Damon, tu veux qu'on discute tous les deux ?
Stefan : Laisse tomber.
Damon : Oui, viens, on va discuter.

On sort devant le manoir.

Julie : Je t'écoute, vas-y, crache tout.
Damon : Si Stefan s'est retrouvé enfermé dans un cercueil, c'est de ta faute ! Il est parti parce que tu lui parlais comme à un chien ! J'ai bien vu à la soirée.
Julie : J'étais saoule.
Damon : C'est pas une raison pour parler comme ça à quelqu'un ! Et tu ne t'es même pas rendu compte qu'il avait disparu !
Julie : Pourquoi toi, oui ? Elena aussi ?
Damon : Mêle pas Elena.
Julie : Tu me reproches quelque chose que tu n'as pas été capable de voir non plus !
Damon : Mais tu étais en couple avec lui !
Julie : Tu savais très bien qu'on venait de se disputer ! J'avais pris toutes mes affaires et j'étais partie !
Damon : Chez Kol !
Julie : Mauvaise réponse ! J'étais chez Coralie ! Mais ça n'a rien à voir dans cette discussion ! On s'est tous loupés sur la disparition de Stefan !
Damon : Mais toi, encore plus ! C'était ton copain.
Julie : Et toi, ton frère !
Damon : Si tu aimais vraiment Stefan, tu serais revenue avant.
Julie : Mais je l'aime, Damon ! Je l'aime plus que tout au monde ! T'es pas dans notre couple pour voir tout ça, j'ai jamais connu le bonheur avant lui.
Damon : Tu peux pas dire ça.
Stefan : Bon, stop, vous avez tous raison. Maintenant, arrêtez. Damon, j'aime Julie plus que tout.
Damon : Autant que Katherine ?
Stefan : Encore plus.
Damon : Tu mens ! Tu peux pas aimer quelqu'un qui ne s'est même pas rendu compte que tu avais disparu !
Stefan : Je ne sais pas comment c'est possible, comment le cœur a pu savoir, mais il a suffi d'un regard pour que je sache que cette rencontre valait mille fois toutes les autres. Je l'ai su, c'est tout. Et c'est vrai, on s'est aimés comme des adolescents. Ça a été comme un coup de foudre, comme quelque chose qu'on n'attend pas et qui nous tombe dessus. J'ai été assommé par cet amour. Et même si aujourd'hui les choses sont compliquées, même si nous sommes sur une pente glissante, je ne lâcherai jamais. Parce que cette rencontre est venue me rappeler que mes échecs du passé n'avaient pas tué mon cœur. Alors peu importe les difficultés à surmonter, je le ferai. Parce que cet amour existe, et parce que je continuerai de me battre pour le garder en vie le plus longtemps possible. Tu sais, quand je l'ai rencontrée, je m'attendais à tout sauf à l'aimer. Et aujourd'hui, ce cœur qui bat au plus profond de ma poitrine est ma plus belle réussite. Ou plutôt, c'est le fruit de son amour. Alors oui, sa rencontre n'est pas anodine. Cette rencontre est arrivée pour me prouver que, malgré tous les échecs au monde, l'amour continuera de vivre en moi.
Damon : Que c'est mignon, mais Kol dans tout ça ? Elle s'est tapée Kol tout l'été.
Stefan : Oui, peut-être, mais on fait tous des erreurs.
Damon : Alors accepte ce qu'elle a fait.
Stefan : C'est mon histoire d'amour, pas la tienne.

Je me blottis dans les bras de Stefan, et il me fait un bisou sur le front.

Damon : D'accord, vivez heureux alors.

Damon rentre.

Julie : C'était magnifique ce que tu as dit. Et je te promets que, malgré toutes les difficultés, je ne lâcherai pas non plus.
Stefan : Merci, allez viens, rentrons manger.

Je rentre manger, puis je monte me coucher. Stefan me rejoint.

Stefan : Je sais qu'on va pas beaucoup se voir cette semaine, mais je veux que tu saches que tout ce que j'ai dit tout à l'heure, je le pensais, et je veux pas que tu l'oublies. Mais s'il te plaît, concentre-toi sur les cours. Je sais que ton avenir est important pour toi, alors continue de bosser. Moi, je serai là tous les soirs à t'attendre avec un repas pour que tu aies juste à te doucher, réviser et dormir.
Julie : C'est très gentil, mais t'es sûr que le studio, c'était pas bien ?
Stefan : On sera ensemble tous les soirs. Après, quand tu seras fatiguée, tu pourras y aller, j'ai payé pour l'année scolaire.
Julie : D'accord, pas de soucis.

Je l'embrasse, puis je m'endors.

Le journal de Julie. TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant