𝐿𝑒𝑠 𝑆𝑝𝑖𝑡𝑧𝑏𝑒𝑟𝑔

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Le Chemin de Traverse bourdonnait d'activité en cette journée lumineuse de fin d'été

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Le Chemin de Traverse bourdonnait d'activité en cette journée lumineuse de fin d'été. Les sorciers et sorcières, de tous âges, déambulaient avec une certaine effervescence, se précipitant dans les boutiques pour se préparer à la nouvelle année scolaire. L'air était chargé de discussions animées, de rires et de l'excitation palpable des jeunes élèves de Poudlard.

Au centre de cette animation, une foule dense s'était rassemblée devant la vitrine de la librairie Fleury et Bott. Les curieux se pressaient, les cous tendus pour apercevoir la source de toute cette agitation. Au cœur de cet attroupement, Gilderoy Lockhart, vêtu de ses robes d'un bleu éclatant, se tenait sur une petite estrade, affichant son sourire le plus charmeur. Ses cheveux blonds impeccablement coiffés brillaient au soleil, et il distribuait des dédicaces avec une aisance déconcertante. Chaque livre qu'il signait était accompagné d'un commentaire flatteur, destiné à faire rire ou rougir ses admirateurs.

« Et bien sûr, je serai ravi de voir mes chers lecteurs à Poudlard cette année ! » annonça-t-il avec emphase, sa voix porteuse d'une exubérance qui ne laissait aucun doute sur son plaisir de se trouver sous les feux de la rampe. « En effet, chers amis, j'ai l'honneur d'être le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal ! »

Les applaudissements et les exclamations admiratives fusèrent, ajoutant à l'euphorie ambiante. Pourtant, non loin de là, une famille observait la scène avec une expression nettement moins enthousiaste. Lucius Malfoy, impeccable dans ses robes noires, fixait Lockhart avec un mépris à peine voilé. Ses lèvres se tordaient en une moue de désapprobation alors qu'il murmurait à Draco, son fils : « Ce charlatan n'a aucune compétence pour enseigner à Poudlard. Une véritable farce. »

Draco, bien que partageant le dédain de son père, n'écoutait que d'une oreille distraite. Son regard avait été attiré par un groupe de rouquins qu'il connaissait bien - les Weasley. Il échangea un regard méprisant avec Ron Weasley, qui était là avec sa famille, discutant joyeusement et ignorant ostensiblement les Malfoy. Lucius, avec une expression de révulsion accrue, fit demi-tour et sortit de la boutique, Draco sur ses talons.

En sortant, Draco aperçut une figure familière assise sur un banc à quelques pas de la librairie. Éléonore Sombrebois, la jeune sorcière née-moldue, était plongée dans la lecture de plusieurs livres empilés sur ses genoux. Ses cheveux bruns tombant en cascade autour de son visage, elle semblait absorbée par la foule, le regard vague, perdue dans ses pensées.

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