Buck se réveilla doucement, l'esprit engourdi par la douleur et les médicaments.
Les bruits réguliers des machines qui surveillaient ses signes vitaux remplissaient la chambre, créant une ambiance à la fois rassurante et oppressante. Il cligna des yeux, tentant de chasser le brouillard de son esprit, et tourna lentement la tête pour observer son environnement.
La lumière douce de l'après-midi perçait à travers les rideaux tirés, jetant une lueur apaisante sur les murs blancs de la chambre d'hôpital. Buck se sentait lourd, chaque mouvement étant une épreuve de volonté.
Chaque tentative de bouger était douloureuse.
Ses côtes le faisaient souffrir à chaque respiration, son ventre et ses reins étaient une source constante de douleur lancinante, et même lever une main semblait au-dessus de ses forces. Il se sentait comme un prisonnier de son propre corps, immobilisé par ses blessures et les machines qui l'entouraient.
Le sentiment d'impuissance était accablant.
Il serra les dents, essayant de bouger une jambe, mais la douleur était si intense qu'il dut abandonner presque immédiatement.
Ses muscles étaient faibles, comme s'ils avaient oublié comment fonctionner. Chaque fibre de son être semblait fatiguée, épuisée par la lutte contre la douleur et le désespoir. Frustration et impuissance se mélangeaient en lui, créant un tourbillon d'émotions qu'il avait du mal à gérer.
Le simple fait de tourner la tête pour voir qui était à ses côtés lui coûtait un effort immense, chaque geste se répercutant comme un écho douloureux dans tout son corps que même les médicaments ne parvenaient pas entièrement à faire taire.
Ses pensées étaient embrouillées, oscillant entre le présent et les souvenirs douloureux de son enfance.
Pourtant, une lueur d'espoir naissait dans ce chaos intérieur.
Il remarqua que, pour la première fois depuis longtemps, son esprit ne revenait pas constamment à ses souvenirs terrifiants avec son oncle. C'était comme si son cerveau, épuisé par la douleur physique, avait temporairement abandonné la torture mentale. Ses pensées étaient assez embrouillées, mais une seule idée claire perçait à travers la douleur : où était Eddie ?
La dernière chose dont il se souvenait avant de sombrer à nouveau dans le sommeil était le visage inquiet d'Eddie, ses yeux remplis d'une détermination farouche. Il avait peur pour lui, pour Christopher, et il avait besoin de savoir qu'ils allaient bien, qu'ils étaient en sécurité.
Un léger bruit attira son attention.
Il tourna la tête vers la porte et vit Eddie entrer, tenant Christopher dans ses bras. Un soulagement profond envahit Buck à la vue de ses deux êtres chers, sains et saufs.
– Eddie..., murmura-t-il, sa voix rauque et faible.
Eddie se précipita à son chevet, un sourire rassurant sur le visage.
– Hé, Buck, murmura-t-il doucement. Comment tu te sens ?
Buck tenta un faible sourire, mais la douleur le rappela à l'ordre.
– J'ai mal partout, admit-il. Mais je suis heureux de vous voir.
Christopher se pencha vers Buck, ses yeux grands ouverts de souci et de soulagement.
– Est-ce que tu vas mieux, Buck ? demanda-t-il innocemment, sa voix pleine d'espoir.
Buck hocha légèrement la tête, sentant les larmes lui monter aux yeux.

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9-1-1 - Vendetta
FanfictionBuck découvre par hasard le secret qui détruit son meilleur ami de l'intérieur. Il décide de l'aider à faire face et Eddie parvient à remonter la pente jusqu'à ce que Buck soit violemment agressé. Eddie se laisse alors envahir par sa rage, prêt tout...