Eddie s'était réveillé tôt ce matin-là, comme il le faisait depuis plusieurs semaines.
La lumière douce du matin filtrait à travers les rideaux, créant une atmosphère paisible dans la maison encore endormie. Il se leva silencieusement, désireux de préparer le petit déjeuner avant que Buck ne se réveille. Chaque matin, il faisait de son mieux pour s'assurer que tout était prêt pour que Buck puisse commencer sa journée avec le moins de stress possible.
Il entra dans la cuisine, ses pensées déjà tournées vers Buck.
Depuis l'agression, chaque jour était une lutte, non seulement pour Buck, mais aussi pour lui. Voir la douleur dans les yeux de Buck et sentir son impuissance était déchirant, mais il était déterminé à être là pour lui, à l'aider à traverser cette épreuve.
Il prépara du café et quelques toasts, ses gestes mécaniques et précis, mais son esprit était ailleurs, préoccupé par le bien-être de Buck.
Puis il entra dans la chambre avec un sourire, trouvant son petit-ami éveillé et prêt pour la journée. Les rayons du soleil entraient doucement par la fenêtre, éclairant la pièce d'une lueur chaude et dorée.
– Salut, marmotte, lui sourit-il. Prêt pour te lever ?
Buck hocha la tête, souriant faiblement.
Chaque mouvement semblait encore douloureux, mais il savait que sa présence le réconfortait, et puis aujourd'hui, il allait essayer de marcher et il avait tellement hâte.
– Ouais, je suis prêt.
Eddie s'approcha de lui et, avec une douceur infinie, commença à l'aider à se lever.
Buck s'accrocha à lui de toutes ses forces, s'appuyant sur son petit-ami pour éviter de tomber. Il se tendit certainement en se souvenant de la douleur causée par sa dernière chute quelques semaines auparavant.
– Ne t'inquiète pas, Buck. Je ne vais pas te lâcher. Je suis là.
La détermination dans la voix d'Eddie se mêlait à une tendresse palpable.
Il savait que Buck avait besoin de sentir qu'il pouvait compter sur lui, et il était prêt à tout pour lui donner cette assurance. La peur de voir Buck souffrir à nouveau le hantait, mais il ne laissait rien transparaître, préférant offrir à Buck un visage calme et rassurant.
Eddie le bascula lentement sur son fauteuil roulant, s'assurant qu'il était bien installé avant de se redresser. En croisant le regard de Buck, il sentit un courant électrique passer entre eux.
Eddie se pencha doucement, ses lèvres à quelques centimètres de celles de Buck. Il pouvait sentir le souffle chaud de Buck contre sa peau, une caresse délicate qui faisait battre son cœur un peu plus vite.
– Eddie, souffla Buck, sa voix teintée d'une vulnérabilité touchante.
Eddie plongea son regard dans les siens, cherchant à lire ses émotions. Ce qu'il y vit le bouleversa. Les yeux de Buck brillaient d'une émotion complexe, un mélange d'appréhension et d'envie.
– Est-ce que tu es d'accord ? lui demanda-t-il, la douceur de sa voix contrastant avec l'intensité de ses sentiments.
Buck hocha la tête, ses yeux ne quittant pas ceux d'Eddie.
Il y avait dans ce regard une lueur de désir brûlant, une flamme qu'Eddie connaissait bien. Mais cette flamme était tempérée par une ombre de peur, une hésitation qui trahissait la douleur physique et émotionnelle qu'il avait endurée.
– Oui, mais juste un baiser. Je ne suis toujours pas en état, ajouta Buck, sa voix à peine audible.
Eddie sentit son cœur se serrer à la fois par l'envie et par la compassion qu'il éprouvait pour Buck. La faim dans les yeux de Buck, cette étincelle de désir, était évidente. Il voulait aller plus loin, désirait plus que ce simple contact, mais il était retenu par la prudence et la douleur persistante de ses blessures.
Eddie pouvait presque entendre ses pensées, cette lutte interne entre le désir de se rapprocher de lui et la peur de se faire encore plus de mal. Il y avait aussi une vulnérabilité désarmante dans ses yeux, une demande silencieuse de patience et de compréhension.
En réponse, Eddie fit un effort conscient pour adoucir encore davantage son expression, pour lui offrir toute la sécurité et l'amour qu'il pouvait. Il savait que chaque petit pas comptait, chaque geste de tendresse était un pas vers la guérison.
– Ne t'inquiète pas, ma mère sera rentrée dans quelques minutes, et je n'irai pas plus loin.
Buck, les yeux pétillants de malice et de désir, chuchota :
– Alors peut-être que tu pourrais m'embrasser maintenant.
Il se pencha doucement et posa ses lèvres sur celles de Buck.
Le baiser était doux, tendre et rempli de promesses. Pour un instant, tout le reste disparut. Il n'y avait plus que la chaleur de leurs lèvres, la douceur de ce moment partagé. Eddie sentit son cœur se gonfler d'amour et de détermination. Ce baiser n'était pas seulement une expression de son désir, mais aussi une promesse silencieuse de soutien et d'amour.
Après quelques instants, Eddie se redressa, un sourire doux sur le visage. Il caressa la joue de son petit-ami ses yeux exprimant tout l'amour et la tendresse qu'il ressentait.
– Je t'aime, Buck. Prends ton temps, je serai toujours là pour toi.
Buck, les yeux brillants de larmes, hocha la tête. Il se sentait aimé et accepté, malgré ses peurs et ses doutes.
– Merci, articula-t-il difficilement.
Eddie sourit et aida Buck à ajuster sa position dans le fauteuil, s'assurant qu'il était confortable.
– Allez, on va descendre prendre le petit déjeuner. Et après, je t'emmènerai faire un tour dans le jardin. Ça te dit ?
– Ça me dit.
Ils descendirent lentement, Eddie prenant soin de chaque mouvement, s'assurant que Buck était en sécurité et confortable. La maison était calme et accueillante, une promesse de jours meilleurs à venir.
Le reste de la journée se passa tranquillement.
Eddie et Buck passèrent du temps ensemble dans le jardin, profitant du soleil et de la compagnie de Christopher. Chaque moment était une étape vers la guérison, un pas de plus vers un avenir plus serein.
Buck ne put faire plus que trois pas avant de s'effondrer dans les bras de son petit-ami. Il semblait frustré mais Eddie veillait à l'encourager patiemment louant chaque effort, chaque victoire et il faisait tout pour que Buck se sente enfin aimé plus qu'il ne l'avait jamais été.
Eddie se sentait empli de gratitude et d'amour.
Chaque jour était une nouvelle chance de montrer à Buck combien il tenait à lui, combien il était prêt à faire pour lui. Et c'est avec cette pensée qu'il s'endormit, ce soir-là, niché contre son petit-ami, le cœur rempli de gratitude et d'amour, prêt à affronter le lendemain avec la même détermination et la même tendresse.
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9-1-1 - Vendetta
FanficBuck découvre par hasard le secret qui détruit son meilleur ami de l'intérieur. Il décide de l'aider à faire face et Eddie parvient à remonter la pente jusqu'à ce que Buck soit violemment agressé. Eddie se laisse alors envahir par sa rage, prêt tout...