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NEIZAN.

- T'as fais du beau boulot Adrian, je t'enverrai le double de ton salaire d'ici la fin de la semaine. Le félicitai-je au téléphone.

- Merci boss ! C'est normal, je vous envoie sa localisation tout de suite.

- Parfait. Je mis fin à l'appel avant d'aller dans mes messages.

Adrian m'avait une photo d'elle à l'aéroport avec sa localisation juste en dessous, j'ai répondu : « Ouais, c'est elle c'est bon. »

J'ai enregistré sa photo dans ma pellicule, elle pourrait m'être utile pour plus tard.

Je me suis rendu à la salle de réunion avec tous les capitaines de mes divisions présentes en Espagne. Ils m'attentaient tous patiemment. Je me suis installé confortablement sur mon siège.

- Concernant les rapports que vous deviez me fournir pour aujourd'hui, je veux que vous les confier à mon bras droit, autrement dit Zarek parce que je pars aux États Unis pour quelques jours. Je n'aurais donc pas le temps de les traiter. Informai-je d'un ton franc.

- Sérieusement ? Allez se faire des petites vacances à quelques jours de l'opération qu'on prévoit depuis déjà 2 mois ? C'est pas très sérieux ça mon petit Neizan, que direz ton père ? Interrompt une voix en entrant dans la salle.

Je ne pris pas la peine de tourner ma tête sachant à qui appartenait exactement la voix. C'était mon cousin, Izan. Un vrai emmerdeur celui-là. C'est le deuxième plus haut gradé dans notre mafia puisque c'est le conseiller du parrain, un membre de notre famille digne de « confiance ».

- Tape pas ta crise de jalousie ici. Répondit Zarek à ma place.

Izan se contenta de glousser.

- Peux-tu nous dire à tous que vas-tu faire aux États Unis ? Il dit en souriant faussement.

- Je vais signer des contrats avec de nouvelles entreprises avec qui nous sommes rentrés en contact récemment. Mentis-je en le toisant du regard.

- Tu devais y aller depuis déjà un mois, pourquoi partir que maintenant ? Continua-t-il.

- Je fais ce que je veux, quand je veux. Rétorquai-je froidement en me levant de la chaise. Fin de la réunion, vous pouvez sortir et n'oublier pas de donner les rapports à Zarek.

Tous hochèrent la tête et sortirent de la salle, Izan resta dans la pièce et Zarek me jeta un petit coup d'œil avant de sortir.

- Qu'est ce que tu vas foutre aux États Unis ? Débuta mon cousin d'un ton plus ferme que tout à l'heure.

- Des affaires.

- Seulement ça ? Tu ferais mieux de me le dire maintenant car si je le découvre par moi même je le répéterai au parrain. Il me menaça en sortant une cigarette.

- Il n'y a que ça connard.

Il haussa les épaules.
Ne voulant pas rester une seconde de plus avec cet abruti, je suis sorti de la pièce en claquant bien fort la porte. Zarek était juste derrière.

PRINCESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant