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TAYLIN.

Le lendemain, j'étais un peu fatiguée. J'avais dansé avec Pedro le reste de la soirée sous le regard noir de Neizan, je n'avais pas vraiment compris pourquoi.

Il est peut-être jaloux ?

Nan, quand même pas. Ce serait culotté.

En parlant de lui, je me suis rappelé qu'il m'avait donné rendez-vous à 10 heures dans son bureau pour de la paperasse.

Je me suis levée de mon lit en m'étirant un peu, j'ouvris ma fenêtre pour aérer un peu ma chambre et j'ai fais mon lit. Ensuite, je suis partie prendre une douche rapide.

J'ai mis un top manche longue blanc avec un jean boyfriend noir. Je me suis observé vite fait devant le miroir et je suis sortie.

Alors, il m'avait dit 3e étage mais quel porte ? Fallait que je me débrouille encore une fois.

Par chance, dans le couloir, je suis tombée sur Flavia.

- Euhm, salut Flavia ! Comment tu vas ?

Elle me regarda avec ses yeux vides d'émotion.

- T'as besoin de quoi ? Rétorque-t-elle en ne répondant pas à ma question.

- Tu sais où se trouve le bureau du patron ? J'ai oublié...

Elle lâcha un soupir.

- Pourtant on te l'avait montré juste hier...elle dit d'une voix ennuyé. Bon suis-moi.

Je l'ai suivie sans parler.
D'habitude je me serais défendue, mais j'ai l'impression que Flavia est de nature nonchalante, elle n'avait pas l'air très sociable hier quand on a fait les présentations. Je vais apprendre à la connaître comme elle est.

- C'est tout au fond. M'indiqua-t-elle.

- Merci pour ton aide. Dis-je en souriant.

- Mmh, elle tourna les talons avant de prendre le chemin inverse.

Je me suis avancée vers la porte et j'ai toqué avant de rentrer.

Neizan était assis juste en face, il portait des lunettes qui lui allait trop bien, ça lui donnait un air plus strict mais il était...attirant.

Je me suis avancé en face de lui, il me regarda avec un sourire narquois.

- T'es bien venue, je suis content. Il prononça avec son sourire d'imbécile collé au visage.

- Bon, c'est quoi la paperasse, l'ignorai-je en m'installant sur une des chaises en face de lui.

Il se rapprocha un peu plus de son bureau et posa ses coudes sur la table.

- Tu t'es fais un petit copain hier hein ?

Je fronçais les sourcils.

- Quel copain ?

- Je parle de ton Pedro. Tu l'aimes bien ? Il me demanda en arquant un sourcil.

PRINCESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant