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TAYLIN.

Le réveil fut brutal.
J'avais un mal de tête énorme et je me sentais mal à l'aise. J'ouvris mes yeux pour faire face à la lumière du jour. J'étais dans un grand lit portant toujours ma robe de la veille. C'est vrai qu'hier soir la soirée s'est terminée dramatiquement.

Ce Neizan...

Il ne voulait pas sortir de ma tête, les regards qu'il me lançait...jamais personne ne m'avait regardé comme ça auparavant.

J'étais tellement dans mes pensées que ce n'est que quelques minutes après que j'ai vraiment réalisé que je n'étais pas chez moi et qu'il n'y avait rien de normal à la situation.

Je me suis levée du lit en essayant malgré tout de garder mon calme.

Neizan avait ordonné à ses hommes de m'endormir mais s'il voulait me tuer il ne me foutrait pas dans une chambre aussi spacieuse. La chambre en elle-même respirait le luxe malgré la décoration minimaliste.

N'empêche ce n'est toujours pas normal, je n'ai plus rien sur moi même mon téléphone et mon portefeuille. Et puis où est Andreia ?

Mon cœur commença à s'accélérer.

Qu'est-ce qu'ils vont nous faire ?

Je me suis assise sur le lit complètement désespérée de la situation, dire que ce n'était que de simples vacances entre amies...
Il faut toujours qu'il m'arrive une galère.

Alors que je m'apitoyais sur mon sort, la porte de la chambre s'est ouverte et l'homme d'hier soir qui était avec Neizan entra dans la pièce. Par précaution, je me suis éloignée un peu plus au fond du lit. Cette action lui fit esquisser un sourire.

- Ça va, je ne mords pas tu sais ? Il dit en me regardant de haut.

- Où est Andreia ?

- En sécurité, ne t'en fais pas. Si tout se passe bien, vous pourrez vous en allez tout à l'heure.

- Qu'est ce que vous nous voulez alors ? Demandai-je froidement.

- Simplement nous assurez que vous n'êtes pas de mèche avec ces enfoirés. Il répondit sur le même ton que moi.

- Quand est-ce qu'on va vous le répéter qu'on n'a rien à voir merde ! Haussai-je la voix.

- T'as du caractère comme ta copine, bon Neizan viendra tout à l'heure pour s'occuper de ton cas, il est...occupé on va dire. M'informa-t-il avec un clin d'œil.

Je l'ai ignoré et il est sortit en fermant la porte à clé. On se croirait dans les films. Qui sont ces types ? Ils ont l'air d'être assez influents quand même...tous ces hommes qui obéissaient à leurs ordres c'est bizarre.

Peut-être que c'était un gang ?

Dans tous les cas, ça sent pas bon cette histoire. Je regrettais amèrement d'avoir prise cette photo, je ne pensais pas que ça prendrait de l'ampleur.

Je me suis levée du lit pour visiter un peu la chambre, en faisant le tour, je me suis aperçue qu'il y avait une deuxième porte au fond. Je l'ai ouverte et à mon plus grand bonheur se trouvait une salle de bain. C'est vraiment le luxe. Je vais enfin pouvoir prendre une bonne douche.

PRINCESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant