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TAYLIN.

Il était en face de moi, mais il maintenait toujours une certaine distance pour l'instant.

- Sors de chez moi où j'appelle-

- Ton Eloy ? Il n'est pas là, je l'ai attiré quelque part d'autre...il n'arrivera pas avant un bon bout de temps. Me coupa-t-il.

- Mais t'es qui bordel ?!

- Neizan Ramírez, enchanté Taylin...Hidowu. Il me répond dans le plus grand des calmes.

- Comment tu connais mon nom de famille !? M'exclamai-je surprise.

- Je sais tout de toi.

- Tu bluffes.

- Taylin Hidowu, 21 ans, 1m64, t'as des origines nigérianes et jamaïcaines. T'es une influenceuse et tu fais des photos pour des agences de mannequinat de temps en temps. Ta meilleure amie s'appelle Andreia Soares, ta mère-

- Stop stop ! Criai-je. Tu connais ma taille de soutif' aussi ?!

- Mmh, je dirais un bon bonnet D ou F. Il me répondit en fixant ma poitrine.

- Sale pervers ! C'était une façon de parler. Ça ne répond pas à ma question, t'es qui ?

- Bah je te l'ai dis, je m'appelle Neizan.

- Tu fais grave semblant de pas comprendre. Tu fais parti d'un gang ou un truc dans l'genre ?

- Non, mieux que ça quand même. Un sourire fier apparaissait sur ses lèvres comme si c'était un truc bien.

- Tu veux dire pire que ça ouais, t'es de la mafia tu vas me dire aussi. Dis-je en riant de nerfs.

- Ouais, pile.

Mes sourcils se froncèrent.

- Comment ça pile ?

- Bah je suis honnête avec toi je veux partir sur de bonnes bases, j'suis d'une grande mafia, colombienne précisément. Il me regardait sérieusement.

Il est sérieux là ?

- Tu me dis ça comme si tu travaillais dans le McDo du coin, t'es un grand malade enfaite ! Tu fous quoi chez moi à Atlanta, je t'ai fais quoi ! J'étais sur le point de péter les plombs.

- Je voulais te retrouver, c'est tout. Il s'approcha de moi en mettant fin à l'espace qui nous séparait.

- O-On ne se connaît pas et t'es quelqu'un de dangereux...bégayai-je à cause de la proximité.

Il se contenta de faire un petit sourire en coin des lèvres et attrapa mes hanches pour me coller à son corps. Il fourra sa tête dans le creux de mon cou. J'étais figée et je n'arrivais pas à parler non plus.

- Tu sens super bon en plus...Il dit près de mon oreille.

Mon cœur battait la chamade, je me sentais brûler de l'intérieur. Je ressentais une agréable sensation dans mon ventre. Sans me prévenir, il me plaqua contre le mur un hoquet de surprise s'échappa de mes lèvres.

PRINCESAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant