J’étais rentrée chez moi à seize heures et demie, laissant les commandes à Sacha le temps que je me prépare.
L’eau chaude de la douche coula sur ma peau pâle, sachant le froid de canard qu’il y avait dehors, je ne pouvais m’empêcher de soupirer d’aise. Je sortis après plusieurs minutes à réfléchir sous la douche.
Ma peau était devenue rosée et alors que j’enfilais mon peignoir, quelqu’un toqua à la porte. Je m’y dirigeais pour ouvrir, m’attendant à voir Maya mais ce fut une tête verte que je vis.
Il détourna le regard, les joues légèrement rougit et je ne savais si c’était dû au froid ou au fait qu’il me voit simplement en peignoir. Il se gratta la nuque nerveusement, fuyant mon regard.
— Il est seulement dix-sept heures quinze, qu’est-ce que tu viens faire là ?
Il se racla la gorge, rangeant ses mains dans ses poches.
— Maya m’a dit que je pouvais venir te chercher.
Mes sourcils se froncèrent et je compris soudainement qu’elle avait fait exprès de me dire qu’elle viendrait pour que je baisse ma garde. Elle tenait absolument à ce que ce crétin et moi nous reconseillions.
Je m’appuyais contre l’embrassure de la porte, un sourire joueur se dessina sur mes lèvres. Il était mignon comme ça, complètement gêné. Il ne m’avait même pas encore regardé dans les yeux, préférant fixer le sol, les murs ou le plafond.
Je croisais les bras devant ma poitrine, prenant une grande inspiration.
— On regarde les gens quand on leur parle.
Il dégluti, se résignant à ancrer ses yeux dans les miens. Mon cœur rata un battement et je sentis toute trace de confiance prendre la fuite.
— C’est bon là ? me questionna-t-il d’une voix suave.
Je ne voulais pas détourner les yeux tout comme je ne voulais rien laisser paraitre. Mais ce type avait le don de me mettre dans tous mes états, qu’ils soient bons ou mauvais.
— Viens, entre.
Je le laissais entrer ce qui était complètement illogique puisque je ne voulais pas être proche de lui. Je supposais que j’étais bien éduquée, je n’allais quand même pas le laisser dehors, si ?
Il entra, enlevant sa veste avant de s’accouder au plan de travail. Je m’avançais vers lui tout en laissant une distance entre lui et moi.
— Tu veux boire quelque chose en attendant que je me prépare ?
Il secoua la tête et je remarquais que depuis qu’il était entrée, il ne cessait de m’observer. Cette vision me plaisait, je pouvais y lire tout son désir.
— Tu n’as jamais vu une femme en peignoir ?
Il rougit, se grattant la nuque avant de détourner rapidement ses yeux bleus.
— C’est malpoli de ne pas répondre aux questions, dis-je sévèrement.
Je vis son torse se soulever lentement et ses muscles se dessinèrent sous sa chemise blanche.
— Si, j’en ai déjà vu, répondit-il. En revanche, je n’ai jamais vu une femme l’enlever devant moi.
L’audace en personne.
Sa réponse me déstabilisa et je me sentis rougir. Je repris vite la face, ne voulant pas perdre à ce jeu de séduction. C’est lui qui allait perdre et me supplier de le baiser.
Je lui sortis mon plus beau regard aguicheur, prenant en main la ceinture de mon peignoir avant de m’approcher d’un pas.
— Viens me l’enlever alors.
Je ne savais pas à quoi je jouais en lui disant cela mais il mordu à l’hameçon, s’approchant dangereusement de moi. Ma respiration coupa lorsqu’il empoigna la ceinture de mon peignoir avant de la tirer sans décrocher son regard du mien.
Je sentis le tissu glisser le long de mon corps avant de tomber sur le sol. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et je pouvais sentir la tension sexuelle monter d’un cran, jusqu’à exploser sur le compteur d’excitation.
— A quoi tu joues, кошка ? susurra-t-il contre mes lèvres.
Je levais la tête pour le fixer droit dans les yeux et à ce moment-là, je réalisais à quel point il était grand et qu’il avait changé. Nous avions changé.
Il n’y avait plus cette peur de l’inconnu, nous n’étions plus des adolescents prépubères. Nous avions grandi, changé. Nous étions devenus des adultes.
— A un jeu dangereux, Candy.
Du bout des doigts, je retraçais ses épaules puis ses clavicules avant de l’attraper par le col de sa chemise et de le rapprocher davantage de moi.
— Mais c’est un jeu qui me plait.
Je frôlais ses lèvres lentement et je le sentis frémir, le cœur battant à une vitesse folle. J’esquissais un sourire en le voyais si vulnérable.
Je pensais avoir le contrôle de la situation jusqu’à ce qu’il écrase ses lèvres sur les miennes. Ses mains se posèrent sur mes hanches machinalement, comme si ne nous étions jamais quittés.
Sa langue chercha la mienne et la trouva rapidement, l’attaquant sauvagement. Sa poigne sur mes hanches se referma, me faisant gémir contre sa bouche.
J’enroulais mes bras autour de sa nuque lorsqu’il me souleva et me posa sur le plan de travail. Il quitta ma bouche pour se nicher dans mon cou, y déposant des traces de son passage sous forme de suçon.
Il empoigna mes seins, titillant leurs bouts. Je me tortillais sous lui, ma main contre ma bouche pour étouffer mes gémissements. Je ne voulais pas qu’il m’entende, il n’avait pas le droit.
Il s’agenouilla devant moi, écartant mes cuisses pour avoir un meilleur accès à mon sexe en feu. Il traça des cercles sur mon clitoris avec son pouce et ma tête partie en arrière.
Je poussais un cri de plaisir lorsqu’il me lécha. Ses coups de langue étaient rapides et tellement bons. Il enfonça sa langue en moi et j’agrippais ses cheveux, les tirant sous l’effet du plaisir.
Il inséra deux doigts en moi, j’étais si humide qu’ils glissèrent tout seuls. Il lécha l’endroit le plus sensible de mon corps, traçant ses cercles avec sa langue sur ma chair chaude et mouillée.
Je sentais que j’allais exploser sous ses doigts et sa langue et il se retira, remontant le long de mon corps. Il laissa un énorme vide et une grande frustration.
— Tu auras le droit de jouir le jour où tu m’auras pardonnée.
Mes poings se resserrent autour du col de sa chemise et mes jambes tremblèrent.
— Va te faire foutre, grinçais-je contre ses lèvres.
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AVEC TOI
Romance⚠️ SUITE DE SANS TOI ⚠️ Quitter quelqu'un que l'on aime est douloureux mais ça l'est encore plus lorsqu'on ne sait pas si cette personne va bien ou si elle est encore en vie. Mira, elle, sait très bien que Kandinsky est encore en vie même s'il ne...