CHAPITRE 15 : Diner bandant

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Kandinsky Zabolotny

 

J’aurais dû lui faire l’amour. Je suis au bout de ma vie là.

Nous étions arrivés au restaurant depuis peu. Installés à une table, j’observais Mira se dandiner devant moi de manière que je puisse toujours avec une vue dans son décolleté.

Je n’en pouvais plus, mon membre était encore plus dur qu’une brique. Je détestais de ne pas être allé en elle juste parce que je suis rancunier.

—    Qu’est-ce que tu as prévue de prendre ? lui demandais-je pour faire la conversation et penser à autre chose.

Elle leva les yeux au ciel, esquissant un sourire diabolique.

—    J’ai prévu de prendre quelque chose d’assez gros pour me combler entièrement.

Elle pencha sa tête sur le côté, me laissant apercevoir les suçons que je lui avais fait plutôt. Je pris une grande inspiration, voulant absolument me calmer.

—    Et toi ?

J’étais en face de mon plus beau rêve et mon pire cauchemar. Elle était si envoutante, synonyme de tous les péchés possibles.

—    Je ne sais pas encore, répondis-je simplement.

Le serveur arriva avant de prendre nos commandes et de revenir avec nos plats quelques instants plus tard.

Pendant tout le repas, je tentais de penser à autre chose mais Mira n’arrêtait pas de me provoquer, me faisant du pied sous la table, disant des sous-entendus, se dandinant devant moi.

J’étais tellement excité que j’aurais pu jouir dans mon pantalon avec un simple regard venant d’elle.

Nous terminions nos desserts, pour être franc, je commençais un peu à désenfler même si ma libido était encore très active.

—    Reste ici, je vais payer, lui dis-je.

Elle pouffa, croisant les bras devant sa belle poitrine bien ronde.

—    Garde ton argent pour rembourser tes dettes.

Elle se leva, se dirigeant vers l’accueille pour payer. Je fixais intensément ses hanches qui se balancèrent de gauche à droite, mourant d’envie de les prendre dans mes mains.

Je me levais pour la rejoindre, voulant mes dégourdir les jambes.

Nous sortions du restaurant à vingt heures et demie, le vent soufflant contre nous. Je l’observais greloter tout en marchant, tentant de se réchauffer comme elle pouvait.

Je me pinçais les lèvres, enlevant ma doudoune malgré le froid avant de la lui poser sur les épaules. Elle me scruta de haut en bas, incrédule.

—    Tu vas tomber malade, m’informa-t-elle.

—    Je le suis déjà à cause de toi, rétorquais-je en me rapprochant d’elle.

Je lui caressais délicatement la joue, les yeux accrochés aux siens. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsqu’elle ferma les paupières pour apprécier mes caresses.

Je la contemplais pendant ce qui me semblait quelques secondes, observant son visage si pâle, ses cheveux courts comme d’habitude, le froid qui faisait rougir ses joues et son nez.

Elle finit par rouvrir les yeux, puis soupira.

—    Candy

Mon cœur vibra dans ma poitrine lorsqu’elle prononça ce surnom que je n’avais plus entendu depuis bel lurette.

—    Laisse-moi te raccompagner, lui proposais-je.

Ses yeux ne mentaient pas. Nous savions tous les deux ce qui se passerait si elle acceptait.

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