Toman Woman

*Bajifuyu*

Chifuyu se retourne sur le canapé,Qu'est-ce qui prenait autant de temps à son petit ami ? Il devait sûrement être quelque part dans l'immeuble à faire une énième bêtise. Parfois, Chifuyu était réellement fatigué de l'homme qu'il aime, il se comporte pire qu'un enfant. Ça faisait plus de cinq heures que le blond avait demandé à Baji de faire les courses de chez lui, vu que son placard est vide à cause des nombreuses visite du noireau au canine que Chifuyu trouvait d'ailleurs plus que magnifique. Le propriétaire de l'appartement changea une seconde fois de position, se couchant sur le dos, passa son coude sur ses yeux pour ne pas être aveuglé par la lumière de son plafond, Chifuyu réfléchit un bon moment à quoi faire pendant l'absence de son petit ami bien plus qu'en retard, il se souvient donc subitement de sa soudaine passion pour la danse classique, ça faisait plus de six mois qu'il prenait des cours et grâce à son corps naturellement flexible, il n'eut aucun problème à se perfectionner dans ce sport. Il se leva donc décidé, manquant d'écraser Peke-j son chat noir, l'animal le dévisagea froidement avant de le toiser et de partir dans sa démarche féline. Chifuyu n'en revenait pas, son propre animal lui manquait de respect, non mais où va le monde ?! Il avait abandonné la cause depuis longtemps de toute façon... Sans se laisser abattre Chifuyu marcha d'une démarche amusante jusqu'à sa chambre, sortie son uniforme de danse:un collant rose pâle et un juste-au-corps blanc-rose. Il aimait particulièrement cet uniforme depuis que Baji lui avait dit que les couleurs lui vont bien...

'Fin près, Chifuyu aménagea un petit espace de son salon et lança sa playlist de musique classique. Ses mouvements, le rendent heureux, la musique le rend heureux, la liberté qu'il exprime en mouvant son corps le rend heureux, ressentir et un exprimer des émotions trop longtemps enfouie le rend heureux, ce moment... Le rend heureux. Chifuyu était tout simplement heureux, il aimait cette danse pour les émotions qu'il y lit, la colère de certaines danseuse qu'il avait vu, la tristesse de certaines autres, Chifuyu aimait la danse classique pour toutes ses belles signification, pour toutes les sensations que ça lui offre. Il ne dansait pas simplement, non, il faisait bien plus que danser, Chifuyu était en train de parler avec son corps, il criait avec son corps, il pleurait avec son corps, il agissait, se confiait, de la plus belle des manières, de la plus noble d'entre elles, parce qu'il le faisait avec son corps. Et la sincérité qui s'y lisent... N'ont pas de prix. Chifuyu se mouvait comme si c'était la dernière fois qu'il le faisait, il ne fatiguait pas ou alors il ignorait les moments de pause respiratoire que son corps réclamait, Chifuyu ne savait pas vraiment d'où venait cette soudaine conviction, il dansait comme pour se battre, comme pour impressionné, comme pour intimidé. Il ne s'en rendait peut-être pas compte mais ça n'empêchait pas d'être le cas.

Subitement la porte de l'appartement s'ouvrit, Chifuyu ne fut pas du tout déranger ou déboussolé, il ignorait complètement le monde extérieur, il était dans le sien et ça lui allait parfaitement...

Baji court dans les escaliers, ça faisait cinq heures qu'il était à l'extérieur sensé faire les courses pour son petit ami à la place il se retrouve perdu au beau milieu de nul part parce qu'il voulait acheter quelque chose de beau à son petit ami. Baji Keisuke, 23 ans, noireau, yeux marrons clairs. Son charme naturel ? Ses canines, d'après les gars, mais avouons-le, plus d'une dizaine de filles sont tombées pour sa voix grave. Baji Keisuke est un véritable charo dans l'âme, il est beau et il le sait, longtemps il a jouait de son apparence pour infiltré le cœur des filles de son lycée, et pourtant, le voilà entrain de courir dans les escaliers du métro pour retourner le plus vite possible dans l'immeuble où il habitait lui ainsi que son petit ami. Il savait que Chifuyu allait être énervé, il savait qu'il allait se prendre un savon digne de maman Fuyu et il redoutait ce moment comme quand il redoute les reproches de sa mère, enfin en haut des escaliers donc à la sortie, il reperra rapidement sa moto garer un peu plus loin, il s'y précipita courant comme un dingue dans les rues de Tokyo, ses cheveux virevolte à cause des vents froid, sec et violent, la pluie menace de tomber et il ferait mieux de courir si il ne voulait pas finir comme Peke-j quand il avait chuté lamentablement dans le lavado de chez son maître aka chez Chifuyu, le même qui allait étranglé Keisuke si il ne rentrait pas dans les quinze prochaines minutes. La future colère de son petit ami poussa Keisuke à mettre les gaz, c'était soit ça, soit il se faisait punir comme un petit enfant. Dit comme ça, Chifuyu à l'air de faire extrêmement peur à Baji, c'était vrai, Baji avait fait l'expérience de la colère de Chifuyu... Il a fini avec un coup de sandale en pleine tête alors oui, vaut mieux courir...