[attal x bardella] ; hit me hard and soft

7 - un café pour la vérité

Note à la fin du chapitre * ♡
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POV Gabriel :

Le lendemain matin, Jordan et moi avions convenu de nous retrouver dans un petit café du 4ème arrondissement. Il me l'avait confirmé le matin même, toujours en m'écrivant en message privé.

Je n'avais pas mis de costume mais j'avais juste un pull brun avec un jeans. Assez classique mais distingué, puisque je faisais attention à la qualité de tous mes vêtements. J'enfilai un foulard autour de mon cou et me regardai une dernière fois dans le miroir.

« Ça devrait le faire ! » pensais-je pour moi même, quelque peu anxieux à l'idée de devoir me retrouver face à Jordan Bardella pour boire un café.

Je suis sorti de mon appartement pour me diriger sur le lieu du rendez-vous. L'ambiance était calme, les lumières tamisées et les tables espacées, je pouvais tout de suite ressentir que notre intimité serait respectée ici et que l'on ne risquerait sûrement pas d'être dérangés, c'était parfait.

Jordan se trouvait là, déjà assis dans un coin isolé, loin des regards indiscrets. Je me dirigeai vers lui, tentant de garder une démarche nonchalante alors que l'angoisse me tordait l'estomac.

Son regard se tourna directement vers moi, il me souriait faiblement.

« Bonjour Gabriel, prenez donc place », il m'indiqua la chaise libre face à lui.

Avec un sourire en retour, je lui obéis simplement, m'asseyant devant lui.
De son côté, il semblait nerveux, ses mains tremblaient légèrement et je pouvais ressentir l'angoisse de mon compagnon de table.

Nous nous saluâmes poliment, discutant de normalités au début, quelque peu de nos vies et un petit peu de politique aussi. C'était assez étrange de lui dévoiler certains aspects de ma vie personnelle et de l'entendre faire de même. C'est dire, nous avions même commencé à nous tutoyer.

Il avait commandé un café et moi j'avais finalement opté pour un thé noir.

« Alors, comment s'est passé ta semaine ? » demandais-je en prenant une gorgée de ma boisson, manquant par la même occasion de me brûler la gorge.

Jordan esquissa un sourire.

« Oh, tu sais, la routine. Les réunions, les débats... J'ai eu une interview intéressante hier, ça s'est bien passé. Et toi ? »

« Pas mal de travail aussi » répondis-je, pensant à la charge de travail qui m'attendait encore, car ces temps, je l'avais plutôt mise de côté.
« Les dossiers s'accumulent. Mais j'ai eu un moment pour aller courir avec ma chienne Volta hier matin, ça m'a fait du bien. »

Il me regarda tendrement, ce qui ne manqua pas de me surprendre. Nous échangeâmes  même un sourire avant qu'il ne me réponde.

« Je vois. Avec tout ce qui se passe je peux comprendre que ce soit difficile de trouver du temps pour toi ». Il haussa légèrement les épaules, et je hochai la tête lentement.

Un silence s'installa entre nous, assez lourd cette fois. Je vis Jordan baisser les yeux sur sa tasse de café, comme s'il hésitait à me dire quelque chose. Je savais qu'il allait me parler de quelque chose d'important mais je voulais lui laisser le temps d'aborder le sujet lui-même.

Il inspira profondément et  releva ses yeux vers moi alors que je le regardais déjà intensément.

« Gabriel, il y a quelque chose que je dois te dire. » commença-t-il, la voix légèrement tremblante.

J'écarquillai légèrement les yeux, un petit peu surpris par la formulation phrase, mais hochais la tête pour l'encourager à continuer.

« Tu sais, si j'ai traîné sur ton compte Instagram, que je me suis intéressé à toi et que j'ai même tenté de t'écrire plusieurs fois, c'est parce, euh... comment dire ça.. » Il se stoppa net.