L'appel de la Coupe de Feu

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Septembre 1994,
Académie de Magie Beauxbâtons

La deuxième semaine de septembre s'installait à Beauxbâtons, apportant avec elle une excitation palpable parmi les élèves. Les feuilles des arbres commençaient à virer au jaune et à l'orange, et une brume légère recouvrait les jardins impeccablement entretenus chaque matin. Mais ce n'était pas seulement l'automne qui animait l'école ; c'était aussi l'annonce imminente des sélections pour le Tournoi des Trois Sorciers.

Les élèves âgés de plus de seize ans après le 30 octobre étaient éligibles pour participer aux sélections des douze candidats qui auraient la chance de représenter Beauxbâtons à Poudlard. Parmi eux, Marco Ishkan, Aloys Rosier, Aida Ishkan et Fleur Delacour se préparaient avec une détermination féroce.

La grande salle de bal, ornée de lustres étincelants et de fresques magnifiques, était aménagée pour l'occasion. Une estrade avait été installée au fond de la salle, et les élèves se rassemblaient, leurs visages exprimant un mélange d'anticipation et de nervosité.

Madame Maxime, la directrice imposante de Beauxbâtons, se tenait sur l'estrade, observant les élèves avec une expression sévère mais bienveillante. À ses côtés se trouvait une urne magique en cristal, scintillant sous la lumière des chandeliers. Elle contenait les noms des candidats éligibles pour les sélections, basés sur leurs notes et résultats scolaires.

« Mes chers élèves, » commença Madame Maxime d'une voix qui résonna dans toute la salle, « aujourd'hui marque le début des sélections pour le Tournoi des Trois Sorciers. Vous avez tous montré une grande volonté en vous inscrivant, et je suis fière de chacun de vous. »

Elle fit une pause, balayant du regard l'assemblée attentive.

« Seuls trente d'entre vous seront sélectionnés pour participer aux épreuves initiales. »

Les murmures cessèrent instantanément, chaque élève accroché aux lèvres de la directrice. Madame Maxime commença à lire les noms des trente élèves sélectionnés, un par un, en commençant par Aida puis Marco. Les deux cousins se regardèrent avec détermination. Parmi les autres noms figuraient également Aloys Rosier et Fleur Delacour, tous deux prêts à relever le défi.

Le samedi suivant, les trente élèves sélectionnés étaient rassemblés dans une arène en plein air pour la première épreuve : un tournoi de duel. Les spectateurs, élèves et professeurs, étaient installés autour de l'arène, attendant avec impatience de voir les talents de leurs camarades ou étudiants.

Marco et Aloys se distinguaient rapidement par leur habileté et leur stratégie. Les duels étaient intenses, chaque sort lancé avec précision et puissance. Aida, malgré son anxiété, se battait avec grâce et compétence, remportant plusieurs duels et atteignant les quarts de finale.

Entre les duels qui allaient durer toute la semaine, les élèves continuaient à suivre leurs cours et à manger ensemble dans la grande salle à manger, où les conversations tournaient souvent autour des épreuves et des performances de chacun. Marco et Aida passaient leurs soirées à s'entraîner ensemble, discutant des stratégies et se soutenant mutuellement.

Aloys, quant à lui, avait une approche différente. Il passait beaucoup de temps à essayer de déstabiliser Julien Dupont, un des concurrents moins expérimentés. Lors d'un déjeuner, Aloys s'approcha de lui.

« Alors, Dupont, tu penses vraiment avoir une chance ? » demanda-t-il avec un sourire narquois. « Tu ferais mieux d'abandonner avant de te ridiculiser davantage. »

Julien, bien que visiblement affecté, serra les dents et ignora les provocations, déterminé à prouver sa valeur.

Lors de la finale du tournoi de duel, Marco se retrouva face à Aloys, son ami et rival. Leurs baguettes se croisèrent dans un éclat de lumière, et le duel commença. Marco, concentré, utilisa toute son expérience et sa formation pour désarmer Aloys avec un sort spectaculaire.

Les Princes de NurmengardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant