La Quête de la première Relique

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Scorpius se tenait dans la grande salle du manoir des Malefoy, observant la silhouette imposante de Voldemort qui se tenait devant lui.

Les bougies vacillaient, projetant des ombres mouvantes sur les murs ornés de tentures sombres. L'atmosphère était lourde de mystère et de puissance.

« Scorpius, approche, » dit Voldemort d'une voix douce mais autoritaire.

Le jeune sorcier s'avança, ses yeux fixés sur ceux de son mentor. Il savait que ce moment était important, peut-être le plus important de sa vie jusqu'à présent.

« Il y a quelque chose que tu dois savoir, quelque chose qui pourrait changer le cours de notre lutte, » continua Voldemort, ses yeux rouges brillant d'une intensité rare. « Connais-tu les Reliques de la Mort ? »

Scorpius fronça les sourcils, fouillant dans ses souvenirs. « J'ai entendu des légendes à leur sujet, mais je ne connais pas tous les détails. »

Voldemort esquissa un sourire froid. « Les Reliques de la Mort sont trois objets de pouvoir immense : la Baguette de Sureau, la Pierre de Résurrection et la Cape d'Invisibilité.

Posséder les trois confère à son détenteur la maîtrise de la mort elle-même. »

Scorpius sentit un frisson d'excitation parcourir son échine. « Et nous allons les chercher ? »

Voldemort hocha lentement la tête. « La première et la plus importante de ces reliques est la Baguette de Sureau. Elle est l'arme ultime, invincible entre les mains de son véritable maître. »

Il fit une pause, mesurant l'effet de ses paroles sur Scorpius avant de continuer. « Cette baguette a été perdue depuis longtemps, mais des indices sur sa localisation ont récemment émergé.

Je veux que tu la retrouves et la ramènes. »

Scorpius sentit le poids de la mission qui lui était confiée. « Où devrais-je commencer ? »

« Nous savons qu'elle a été en possession de nombreux grands sorciers au fil des siècles. Le dernier maître connu de la baguette était Albus Dumbledore, » répondit Voldemort, sa voix se faisant plus tranchante à la mention du nom. « Elle a ensuite été prise par Severus Rogue, mais il est crucial de vérifier si elle a changé de mains depuis. »

Bellatrix Lestrange, qui était restée silencieuse dans un coin de la salle, intervint alors. « Il y a des rumeurs sur un ancien gardien de la baguette, un homme du nom de Gregorovitch. Il pourrait avoir des informations. »

Voldemort hocha la tête. « Bellatrix a raison. Commence par Gregorovitch. S'il ne détient plus la baguette, il saura peut-être où elle se trouve. »

Scorpius acquiesça, déterminé. « Je partirai immédiatement. »

Voldemort posa une main froide sur son épaule. « Souviens-toi, Scorpius, cette quête est dangereuse. Nos ennemis pourraient chercher la baguette eux aussi. Sois vigilant et utilise tous les pouvoirs à ta disposition. »

Le jeune sorcier ressentit la gravité de la tâche, mais aussi la confiance que Voldemort plaçait en lui. « Je ne vous décevrai pas, père. »

Voldemort le fixa un instant, puis se tourna vers Bellatrix. « Préparez les provisions nécessaires. Scorpius doit être prêt à affronter tous les obstacles. »

Bellatrix acquiesça et se retira rapidement pour organiser les préparatifs.

Plus tard dans la soirée, alors que Scorpius se préparait à partir, il croisa Rodolphus et Rabastan Lestrange. Les deux frères avaient entendu parler de la mission et vinrent lui offrir quelques conseils.

« Gregorovitch est un vieil homme maintenant, » dit Rodolphus, son visage sérieux. « Mais il est toujours dangereux. Ne le sous-estime pas. »

Rabastan ajouta : « Et n'oublie pas, Scorpius, la clé de cette quête est la discrétion. La moindre erreur pourrait attirer l'attention de nos ennemis. »

Scorpius les remercia d'un signe de tête. « Je serai prudent. »

Alors qu'il se préparait à transplaner, Voldemort le rejoignit une dernière fois. « Scorpius, » dit-il doucement, « souviens-toi de ce que je t'ai enseigné. La nécromancie est une arme puissante. N'hésite pas à l'utiliser si nécessaire. »

Scorpius regarda Voldemort droit dans les yeux. « Je n'oublierai pas, père. »

Avec une détermination renouvelée, Scorpius prononça les mots de transplanage et disparut dans un tourbillon sombre.

Sa quête venait de commencer, et avec elle, la promesse de découvrir des pouvoirs encore plus grands que ceux qu'il possédait déjà.

La première destination de Scorpius fut une petite ville en Europe de l'Est où Gregorovitch avait été aperçu pour la dernière fois.

Le chemin était semé d'embûches, mais il était prêt à affronter tout ce qui se dresserait sur sa route. L'ombre de Voldemort planait toujours sur lui, une source de force et de peur.

En arrivant à destination, Scorpius se dirigea vers une vieille boutique délabrée. L'intérieur était encombré de livres anciens et de parchemins poussiéreux. Une silhouette voûtée apparut derrière le comptoir.

« Que puis-je pour vous, jeune homme ? » demanda Gregorovitch, ses yeux perçants derrière des lunettes épaisses.

Scorpius sentit l'excitation monter en lui. « Je cherche la Baguette de Sureau. Vous êtes le dernier maître connu de cette baguette. Où est-elle ? »

Le vieil homme fronça les sourcils, visiblement méfiant. « Beaucoup ont cherché cette baguette. Pourquoi devrais-je te dire quoi que ce soit ? »

Scorpius fixa Gregorovitch, sa voix se faisant plus dure. « Parce que ma mission est cruciale. Et parce que je n'hésiterai pas à utiliser tous les moyens nécessaires pour obtenir l'information. »

Un silence tendu s'installa, Gregorovitch pesant les paroles de Scorpius. Puis, finalement, il hocha la tête.

« Très bien, » dit-il, résigné. « La dernière fois que j'ai entendu parler de la Baguette de Sureau, elle était en possession d'un sorcier du nom de Grindelwald. Mais je ne sais pas où elle est maintenant. »

Scorpius hocha la tête, reconnaissant. « Merci. »

Il quitta la boutique, la prochaine étape de sa quête claire dans son esprit. Le voyage ne faisait que commencer, et Scorpius savait qu'il devrait faire face à bien des dangers avant de pouvoir ramener la Baguette de Sureau à Voldemort.

Alors qu'il s'éloignait, un sourire déterminé se dessina sur ses lèvres. Le pouvoir ultime était à portée de main, et il ferait tout pour le saisir.

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