CHAPITRE 44: FAIRE DU BIEN

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***CHAPITRE 44 : FAIRE DU BIEN.***

**MARWANE MEZUI**

Blessing : (Se ressaisissant au bout d’un moment) Marwane (Décalant sa bouche, voix empreinte de désir)Marwane stp. On, on ne peut pas faire ça.

Moi : (Réalisant) Ce, c’est vrai ( Quittant sur elle) Je suis désolé. Je n’aurais jamais dû.

Elle s’est recroquevillée en se couvrant avec la couverture.

Moi : (Descendant du lit en me passant la main sur la tête) Je vais te laisser, vraiment désolé.

Je suis sorti de sa chambre et je me suis adossé contre la porte en attendant que mon érection redescende car cette fois-ci j’étais tendu à l’excès et j’avais vraiment envie de lui faire l’amour. Seigneur c’est comme ça qu’on tombe dans la fornication. Je me suis passé la main sur le visage.

Ma tante : (Sortant de sa chambre) Tout va bien Marwane ?

Moi : Euh oui. Je, je pensais juste à quelque chose.

Ma tante : Blessing n’est pas là ?

Moi : Si, elle, elle m’a dit qu’elle sort de la douche.

Ma tante : (Me regardant avec insistance) Tu es sûr que tout va bien ?

Moi : (Quittant contre sa porte) Oui ne t’inquiète pas, je vais aller l’attendre en bas.

Je suis descendu à la cuisine me prendre une bouteille d’eau à boire avant de me diriger vers le porche arrière où j’ai surpris une conversation entre Miguel, Antonio et Fidèle, un autre de mes cousins mais qui n’habite pas avec nous.

Antonio : Il y a des jours où il se comporte comme une fille, on aurait dit qu’il est efféminé et puis hop, il change et agit différemment.

Miguel : C’est vrai, on dirait deux personnes différentes tantôt homme tantôt femme. C’est assez bizarre mais malgré tout il est drôle et facile à vivre. Je l’aime bien moi.

Fidèle : Moi aussi je l’aime bien.

Miguel : (Tapant sur l’épaule d’Antonio) Ce n’est pas le cas pour notre cher Antonio.

Antonio : Je n’ai rien contre Efigénia c’est mon frère, c’est juste que

Miguel : Sa petite amie te plaît.

Antonio : Oui. (Soupirant) Et ça me fait quelques fois chier de les voir ensemble mais bon. Il ne reste plus que 2 jours et ils s’en iront alors je prends sur moi.

Le reste de la conversation s’est faite en créole alors je n’ai plus rien compris. Je me suis retiré et je suis allé m’asseoir à la terrasse avant, ils m’ont rejoint là une 20taine de minutes après.

Fidèle : Tu es là ?

Moi : Oui. Je vous pensais de sortie.

Miguel : Nous sommes rentrés il n’y a pas longtemps. On a cru que vous dormiez.

Moi : C’était le cas. Je me suis levé il n’y a pas longtemps.

Miguel : Je vois.

Fidèle : J’ai appris que tu as guéri des enfants à l’orphelinat aujourd’hui.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Ce n’est pas moi qui l’ai fait mais Dieu au travers de Blessing et moi. Tout seul, je n’aurai rien pu faire.

Fidèle : En fait c’est ta partenaire et elle te complète.

Moi : (Regardant Antonio) C’est exact. Elle est ma moitié.

Fidèle : Je comprends en tout cas c’est super ce que vous avez fait et c’est bien la première fois qu’une chose pareille se passe ici. Si cette nouvelle se repend, vous aurez du pain sur la planche car beaucoup de gens viendront à vous pour se faire guérir.

L'AMOUR SUFFIT-IL? TOME 2.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant