L'AMOUR SUFFIT-IL? TOME 2.

CHAPITRE 18: MÉLANCOLIE PASSAGÈRE.

***CHAPITRE 18 : MÉLANCOLIE PASSAGÈRE.***

**LUCIA MANGA**

Je viens d’arriver à la maison et la voiture dans la cour m’informe que Ciel est déjà là. J’ai garé et j’ai coupé le contact. J’ai récupéré mes affaires et je suis descendue du véhicule. Je suis rentrée et il n’était pas en bas, je l’ai trouvé sortant de la salle de bain avec une serviette sur la tête.

Moi : (Allant lui faire un câlin et un bisou sur la bouche) Bonsoir Ciel.

Bhernie : (Me retenant contre lui) Tu as consommé de l’alcool ?

Moi : Oui, j’ai bu deux ICE avec une personne que tu connais mais que je doute que tu puisses trouver.

Bhernie : (Arquant un sourcil) Ça c’est qui ?

Moi : (Souriant) Devine.

Bhernie : Si j’avais au moins un indice, je pourrais m’y aventurer mais là comme ça c’est impossible. Nous connaissons trop de monde.

Moi : (Souriante) Si je te dis que c’était une connaissance de la terminale.

Bhernie : C’est toujours vague. De ton lycée ou du mien ?

Moi : (Souriant) Du tien.

Bhernie : Une connaissance de mon lycée que toi et moi connaissons ?

J’ai remué affirmativement la tête en souriant.

Bhernie : Qui ça peut être ? Tes gardes du corps ? ( Je souris grandement) Non, tu les as vus ?

Moi : (Souriante) Oui.

Bhernie : Où ?

Moi : À la gare routière. Je suis passée par là-bas en sortant du boulot et j’ai été prise dans les embouteillages. Pendant que j’attendais, j’ai écouté une voix d’un des chargeurs qui chargent pour le 12 et en regardant bien je l’ai reconnu. Je l’ai interpellé et quand il m’a vue il m’a reconnue.

Bhernie : Ça alors. Et c’est lequel des deux ? Blaaz ou Palacio ?

Moi : Palacio. C’est lui qui m’a emmenée boire 2 bouteilles. Et figure toi que c’est lui qui m’a payé à boire.

Bhernie : (Souriant) Ça alors. C’est que tes poulains ont grandi, ils te paient même à boire. Remarque, tu avais déjà réussi l’exploit de recevoir un cadre photo et quoi un porte clé c’est ça ?

J’ai éclaté de rire.

Bhernie : (Riant) C’était aussi mon anniversaire mais je n’avais rien reçu de leur part.

Moi : (Allant m’asseoir sur le lit pour retirer mes chaussures en riant) Tu es grave.

Bhernie : (Allant déposer sa serviette) J’ai menti ?

Moi : Non.

Bhernie : (Venant s’asseoir sur le pouf à côté du lit et prenant mes pieds sur ses jambes pour retirer mes chaussures) Et alors ? Comment va-t-il ? Il a encore des nouvelles de Blaaz ?

Moi : Oui. En fait, nous avons un peu pris des nouvelles et.

Je lui explique un peu ce qu’il m’a dit et aussi les informations concernant Blaaz.

Bhernie : ( Posant ma deuxième chaussure par terre) C’est terrible pour Blaaz.

Moi : J’ai trouvé ça trop triste. Il avait des allures de mauvais garçons mais c’était quelqu’un de bien.

Bhernie : Oui.

Moi : J’ai envie de les aider.

Bhernie : À quoi penses-tu ?