L'AMOUR SUFFIT-IL? TOME 2.

CHAPITRE 11: ULTIMATUM

***CHAPITRE 11 : ULTIMATUM.***

**LOYD MBAZOGHO**

Prestataire : Monsieur, nous avons fini de monter les cartons.

Moi : Tous ce qui allaient à l’étage ?

Lui : Oui.

Moi : Et ceux du bas ?

Lui : Chaque carton est allé dans la pièce indiquée. Vous pouvez venir vérifier.

Je quitte les travailleurs qui s’occupent de la piscine et je le suis dans la maison. Tous les cartons qui étaient au salon n’y étaient plus. J’ai tourné un peu et j’ai vu les cartons dans différentes pièces de la maison selon ce qui était écrit dessus. Lucrèce a pris le soin de dire à la dame avec qui elle a fait les achats de les emballer en écrivant sur chaque carton, l’endroit où ça devait être placé, du coup, cela nous a facilité le travail. Je me suis occupé des gros meubles et Lucrèce viendra faire le reste car je ne suis vraiment pas fort dans ces choses. Même pour l’emplacement des meubles, elle m’a donné des directives car si cela n’avait tenu qu’à moi, j’aurais simplement posé les choses dans les pièces et je serais passé à autre chose. Mais apparemment il faut prendre en compte la lumière, les angles, les courants d’air, les entrées et les sorties avant de poser un meuble. Enfin bref, je suis redescendu avec lui et je les ai remerciés. Ils ont pris congé de moi et ils sont partis. Je suis retourné à la piscine et là aussi ils étaient déjà à la fin, le rendu est très beau. Ils ont terminé les derniers détails et on s’est dit au revoir après que je leur ai signé le dernier chèque. La maison est officiellement terminée. J’avais quelques jours off alors je suis venu ici pour non seulement réceptionner les affaires et terminé la maison mais aussi pour faire le point sur l’hôtel et les autres activités.

Ces dernières années, j’ai beaucoup bougé mais je suis toujours venu ici pendant mon mois de vacances. Pendant que je veillais sur le déroulement des activités à l’hôtel, j’essayais d’avoir les yeux et les oreilles ouverts pour voir les opportunités. L’une des choses que j’ai repérée était le fait que la ville de Lambaréné soit en pleine construction, il y a encore énormément de forêt et les gens commencent à acquérir des terrains pour y construire. Alors j’ai tourné dans certains quartiers et j’y ai ouvert des quincailleries et briqueteries, j’ai tourné et j’ai ouvert des boutiques d’alimentation parce que j’ai remarqué que tout était concentré soit au quartier ‘’Isaac’’(grand marché de la ville) soit dans les quartiers alentours comme ‘’Matériaux’’. J’ai tourné et j’ai pu remarquer que la pêche était une activité importante dans la ville et les lacs à proximité alors j’ai acheté des bateaux de pêche que je fais louer aux pêcheurs et j’ai ouvert une boutique où on vend les articles de pêche. Ce sont des activités qui marchent bien. Je ne me suis pas arrêté là, la ville étant en construction même en terme de routes et autres gros infrastructures, j’ai fait venir des gros engins, notamment des véhicules pour la construction des routes. J’ai achevé mon périple avec la construction d’une grande maison dans le style de la mienne que j’ai fait louer par le gouverneur pour recevoir les officiels du pays quand ils descendent dans la ville. Pour faire toutes ces choses, j’ai eu des oppositions d’ordre spirituel. Les gens ne comprenaient pas comment ni pourquoi, un individu sortant de nulle part, venait investir dans la ville ainsi mais nous avons prié quand j’ai commencé à voir des choses bizarres dans mes rêves, j’entendais des gens qui me menaçaient de quitter leur localité car je n'étais pas un fils de la ville et je n’avais pas le droit de faire ça, j’ai vu des gens venir déposer des choses devant l’hôtel et le matin on retrouvait des plumes et des œufs de poules cassés. Nous avions fait un programme de jeûne et prière de 40 jours avec Reb et Mommy à qui j’avais expliqué la chose, c’est ainsi que dans nos prières, Reb avant chaque investissement prenait un temps de jeûne et prière. Elle avait fini par faire un rêve dans lequel on lui avait dit de mettre les noms divers sur les différentes entreprises que nous voulions faire et c’étaient ceux d’Arsène et sa famille. Je l’ai fait et les choses se sont calmées. Quand je suis rentré l’année dernière, j’ai eu l’occasion d’aller à Makokou (ville) et j’y ai posé quelques structures toujours sous leurs noms.