L'AMOUR SUFFIT-IL? TOME 2.

CHAPITRE 33: ARRIVÉE OFFICIELLE.

***CHAPITRE 33 : ARRIVÉE OFFICIELLE***

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Maman : (Sortant de la maison en courant) Mon bébé est rentrée oh. Quittez devant moi.

Elle les a poussés avant de me serrer dans ses bras.

Papa : (Derrière) C’est bon ? Je peux maintenant prendre mon enfant dans les bras ?

Maman : Hum. Mais il ne faut pas seulement durer.

Nous avons éclaté de rire et il est venu me prendre dans ses bras en me souhaitant la bienvenue. Ils ont ensuite salué le couple derrière et je suis rentrée avec tout mon bataillon pendant que papa et Bhernie déchargeaient les bagages.

Maman : Tu es arrivée à quelle heure ? Et pourquoi tu ne nous as pas appelés ?

Moi : Je voulais vous faire la surprise. (Dans ma tête) Seigneur pardonne moi pour le mensonge. (À haute voix) L’avion a atterri il y a 1h et comme j’avais déjà parlé tata Luce la veille, c’est elle qui est venue me chercher.

Maman : D’accord. (À Aimé et Amour) Vous faites quoi assis là au lieu d’aller porter les bagages de votre sœur ?

Aimé : Quand elle va encore déménager qui va soulever ça et aller déposer chez elle ?

Amour : Vraiment ! Vous ne pouvez pas nous fatiguer deux fois.

Maman s’est baissée pour ramasser sa babouche et ils se sont levés pour fuir dehors sous nos rires.

Maman : (Déposant sa babouche) Les visages on dirait votre père là-bas. Revenez encore me dire ça. Travaillez 2 fois que si vous ne le faites pas c’est qui qui va faire ? Moi Oyame ?

Aimé : (Rentrant avec deux valises) Il faut laisser nos noms tranquilles, il y a longtemps que tu ne t’appelles plus comme ça.

Maman : (Le regardant de travers)N’est-ce pas non ? Ce n’est pas de votre faute, c’est moi qui avais accepté d’épouser votre père et de porter son nom, sinon toi là tu ne devais pas venir te placer ici pour me parler que moi-même mon nom que j’ai pris pour vous donner, ne m’appartient plus. Vous avez raison.

Amour : (Rentrant) La vieille là dit même quoi ? C’est pas elle qui bombe ici dehors quand on l’appelle madame MFOULA ?

Aimé : Parle mon frère, parle.

Amour : Non mon homme c’est un Homme avec grand H, un dieu, un CVE.

Tantine Lucia : (Riant, aux bords des larmes) C’est quoi ça ?

Les jumeaux (les 6)/Moi : (En chœur) Capable, Valable et Efficace.

Tantine Lucia : (Riant) Ah. Donc tout le monde connaît ça hein ?

Moi : (Riant) Tu ne peux pas avoir grandi dans cette maison et ignorer ces choses.

Aimé : Et madame veut faire genre. Ne nous fais pas parler aujourd’hui .

Maman : Mais vous êtes des rigolos.

Amour : Les mots des sans mots.

Aimé : Autrement appelés accablés.

Maman : Continuez hein, ce n’est pas de votre faute. C’est la bouche des parents de votre père.

Aimé : (Montrant tata Luce) Voilà la petite sœur de notre père, douce comme une colombe. Si on ne te dit pas, tu ne peux pas savoir qu’elle est là et c’est comme ça que tout le monde est chez les MFOULA. À part tonton Loyd et un peu tantine Lauria qu’on peut encore sauver, dans ta famille qui est civilisé ?