𝐍𝐨 𝐦𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐫𝐬 𝐍𝐨 𝐟𝐮𝐧𝐞𝐫𝐚𝐥𝐬
─ ❝ 𝙸'𝚟𝚎 𝚊𝚕𝚠𝚊𝚢𝚜 𝚕𝚒𝚔𝚎𝚍 𝚝𝚘 𝚙𝚕𝚊𝚢 𝚠𝚒𝚝𝚑 𝚏𝚒𝚛𝚎. ❞
Cette fanfiction débute à la première saison de Shadow and Bone et suivra les autres saisons de la série.
【 𝐊𝐚𝐳 𝐁𝐫𝐞𝐤𝐤𝐞𝐫 X...
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𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞𝐝𝐨𝐮𝐳𝐞 Ni Weh Sesh (Je n'ai pas de cœur)
« Evy. »
Mon prénom résonna comme un écho.
« Evy, s'il te plaît. »
Je cligna des yeux, sortant de ma rêverie. Ma main est sur la poignée de la porte qui me fait face, prête à l'ouvrir.
« Restes. »
Je lâcha la poignée et me tourna avec lenteur pour faire face à Kaz. Celui-ci ne me quitte pas du regard, posté devant la cheminée. Le feu crépite et est la seule source de lumière dans cette pièce.
« Ne le rejoins pas. Tu seras malheureuse avec lui. »
Il ne porte pas son chapeau, ni son manteau. Ses yeux bleus m'hypnotisent et je m'avança machinalement vers lui. Il me dépasse d'au moins une tête lorsque je suis à seulement quelques centimètres de son corps.
« Restes, Evy. Restes avec nous... Restes avec moi. »
Je n'ose pas parler. Je me contente de ne jamais quitter son beau regard. Les battements de mon cœur vont de plus en plus vite. Sans un bruit, Kaz retira ses gants noirs et les posa sur la cheminée.
Il leva ensuite sa main gauche jusqu'à ma taille, mais ne me toucha pas.
« Je peux ? »
Je hocha la tête sans hésiter. Il posa alors sa paume pour m'attirer contre lui, réduisant totalement le peu d'espace qu'il restait entre nous.
Ses doigts chauds caressèrent ma joue avec douceur et je ferma les yeux sous son contact. C'est si agréable.
Son visage se rapprocha du mien et nos nez se frôlèrent. La tension dans l'air fait que ma poitrine monte et descend contre la sienne à une vitesse anormale.
Nous sommes sur le point de nous embrasser quand une drôle de sensation me fit légèrement reculer de son visage. Comme si...
« Ce n'est pas réel, murmurais-je.
- Je suis là, Evy. Avec toi. »
Une lueur danse dans ses iris et son pouce frotte ma joue rosie.
« C'est toi que je veux. »
Nos visages se rapprochèrent à nouveau lentement vers celui de l'autre. Je ferma mes paupières. Lorsque ses lèvres effleurèrent les miennes, nos souffles se mélangèrent.
