Réincarnation || Ryomen Sukuna

12 - Shibuya

L'accident de Shibuya, le 31 octobre, le jour d'Halloween, tout le monde était réuni pour fêter ce jour lorsqu'une bande de fléaux avaient décidé de changer cet air de frayeur en une vrai frayeur.

Un rideau de 400 mètres avait été déployé pour empêcher les non-exorcistes d'en sortir et les exorcistes d'y entrer.

Pourtant, Satoru Gojo avait pu y entrer et ce fut étonnement de même pour Yielhi Gojo qui arpentait les rues de Shibuya en quête de trouver un fléau, n'importe lequel, une piste qui pourrait l'emmener vers celui ou celle qui avait déployé cette barrière.

Elle était tombée sur des fléaux, une traînée de fléaux immobile. Enfin, plus précisément des humains transformés en fléaux. Yielhi laissa Kuro faire le travail et les tuer alors qu'elle continuait de suivre cette traînée de fléaux immobiles qui semblaient sans fin.

Elle était sur quand suivant tout ces fléaux, elle en aurait pour une heure. Sûrement un piège, mais ça ne l'emmenait pas pour autant ailleurs, ça la faisait tourner en rond. Quelqu'un se jouait d'elle ou essayait de lui faire perdre du temps.

— C'est censé me mener à un humain... Fit Yielhi pour elle-même en entendant le futur lui chuchoter à l'oreille.

Plutôt que de suivre les humains transformés en fléaux, elle se décida à aller directement voir cet humain qu'elle trouva sur le toit d'un des bâtiments de Shibuya, regardant l'horizon.

Yielhi l'observa un instant en s'approchant de cet humain avant de se rappeler qui cette personne était.

— Uraume ?

— Cela faisait longtemps, Yielhi. Répondit celle-ci en regardant la blanchâtre.

Yielhi ne s'attendait pas à revoir Uraume et en même temps, elle n'était pas si surprise que ça. Elle était toujours prête à servir Sukuna, quand bien même il n'allait peut-être pas la pardonner mais ce qui était utile restait utile, et Uraume était utile à Sukuna.

— Je voulais m'excuser. Confia Uraume, son regard rempli de regret. Te faire venir ici est aussi pour t'éloigner du danger et gagner du temps comme le voudrait maître Sukuna, mais aussi pour faire mes excuses. Je t'ai tué, Yielhi.

— Ce n'est pas grave, Uraume. Yielhi la rassura d'un doux sourire. C'est du passé et de toute façon, ma vie en araignée n'aurait pas duré longtemps.

— C'est grave et maître Sukuna me l'a bien fait comprendre. Rétorqua Uraume, ses sourcils froncés. Peut-être que vous n'alliez pas vivre longtemps, mais j'ai tout de même pris votre vie.

— Et je te pardonne, c'est tout ce qui compte, non ?

Uraume resta un instant interdite. Yielhi lui pardonnait, c'est tout ce qui comptait au final, oui... Mais elle ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir au fond, elle avait trahi la confiance de Sukuna et pris't la vie d'une femme qu'elle respectait pour avoir donné l'amour à Sukuna.

— Oui, c'est tout ce qui compte...

Yielhi lui offrir un sourire avant de venir à ses côtés, admirant la vue sur Shibuya alors que les rideaux commençaient à lentement se lever, un par un.

— Vous devez partir, loin d'ici. Dit Uraume d'un air plus sérieux.

— Il est encore trop tôt, il va se passer nombreuses choses, je dois rester ici.

— Faites-moi confiance, Sukuna viendra vous voir quand son plan débutera.

Partir et abandonner tout le monde ? Comme c'était égoïste, Yielhi le refusait. Et en même temps, elle se demandait si rester ici n'empirerait pas les choses. Une voix dans sa tête lui disait de ne pas rester ici, elle se disait qu'elle devait l'écouter.