Réincarnation || Ryomen Sukuna

18 - Deux amours

/- Ce chapitre contient du spoil -\
—

Chercher son objet maudit lui prenait, étonnement, plus de temps que prévu. Qui aurait cru que Satoru serait allé le cacher au fin fond du Japon dans un temple parce que "L'aventure s'est amusant".

— Il aurait pu penser au fait que j'en ai besoin en cas d'urgence...

Yielhi a soupiré en s'enfonçant dans le siège du train dans lequel elle était assise, son regard se perdant sur le paysage en dehors de la vitre qui changeait nettement de la ville de Tokyo. Des arbres et de la nature à perte de vue... Elle devait bien avouer que ce paysage était agréable à observer.

Tout ce à quoi elle pensait, c'était trouver son objet maudit et rapidement desceller Satoru, pour lui mettre une claque et parler avec lui. Puis ensuite, elle irait rejoindre Sukuna en espérant que tout se passe bien pour lui et qu'il n'a pas fait trop de dégâts.

Non, si elle devait être honnête avec elle-même, elle s'en fichait qu'il fasse des dégâts ou non. Elle commençait à ne plus se préoccuper des autres, si ce n'est Sukuna et le fait qu'il reste en vie.

Tout ce qui avait d'importance à ses yeux était l'homme à qui elle était reliée par un fil rouge.

C'est après plusieurs heures de train que Yielhi finit enfin par arriver dans un ancien village rural japonais, entouré de verdure et de la forêt. Un village qui vivait comme à l'ancienne époque, sans même un brin de technologie.

— Madame Gojo, nous vous attendions. Sourit une femme plus âgée en s'approchant de la jeune femme. Monsieur Gojo a beaucoup parlé de vous. Votre objet maudit vous attend.

— Vous êtes une amie de mon frère ? Questionna Yielhi d'un air curieux.

— Pardonnez-moi mon impolitesse, je suis si ravie de vous rencontrer que j'ai oublié de me présenter. S'excusa la femme en s'inclinant en signe de politesse et d'excuse. Je suis Hanako, mais vous pouvez m'appeler grand-mère comme tout le monde ici. Monsieur Gojo m'a confié la protection de votre objet maudit.

— Ravie de vous rencontrer, Hanako. Sourit la blanchâtre avant de reprendre un air plus sérieux. Je n'ai pas beaucoup de temps malheureusement, j'ai besoin d'avoir mon objet maudit maintenant.

— Je comprends, je vous prie de me suivre.

Yielhi ne perdit pas une seconde et suivit la femme qui se mit à marcher dans le village. Autour d'elles, les villageois s'arrêtaient un instant pour regarder Yielhi avant de reprendre leurs activités.

Il semblait que sa venue était attendue, et Yielhi était plutôt étonné que ce village et cette vieille dame soient ceux qui protègent son objet maudit.

Mais si Satoru leur faisait confiance, c'est qu'ils n'étaient pas n'importe qui. Ou alors, ils étaient n'importe qui et Satoru aimait juste prendre des risques... Ce qui était probablement possible.

Hanako et Yielhi s'éloignaient du village, s'enfonçant dans la forêt qui avait une aura paisible, les oiseaux chantaient et les rayons du soleil éclairaient le chemin comme un jour d'été.

Cet endroit était paisible et loin de la civilisation, le seul réel accès étant le train car seulement le train amenait à ce village. Elle se demandait comment Satoru avait pu trouver un endroit aussi paisible et agréable...

Après quelques minutes de plus de marche, elles arrivèrent devant un motif creusé dans un mur de pierre, le motif qui est en réalité le tatouage que Sukuna porte sur son front.