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ZAIA. "J'adore cet endroit", dit Atticus en s'asseyant tandis que la serveuse s'éloigne après avoir pris nos commandes. Nous sommes dans un superbe restaurant peu éclairé qui sert une grande variété de cuisines ; les cabines sont recouvertes de velours vert luxuriant et les boiseries sont d'un acajou profond.

Des lustres sont suspendus au-dessus de chaque table et nous nous dirigeons tous les deux vers l'arrière, dans l'une des cabines semi-permanentes qui sont couvertes sur trois côtés.

Je hoche la tête, jette un coup d'œil autour de moi avant de m'adosser aux sièges luxuriants. "Nous venons souvent ici", dis-je en ajustant la bretelle de ma robe bleu foncé.

Il acquiesce et m'observe. Ses yeux s'adoucissent et je sens qu'il me regarde. "Tu es magnifique ce soir, mais quand ne l'es-tu pas ?

Je lève les yeux vers lui, mon cœur battant la chamade alors que la tension retombe entre nous.

"Merci. Aujourd'hui, c'est la première fois que nous nous retrouvons vraiment seuls depuis la demande en mariage. Je suis tellement perdue dans mes pensées et dans ce que je vais lui demander ce soir que j'ai oublié cette partie.

"Nous venons souvent ici. Il se racle la gorge. "Pourtant, je n'ai jamais réussi à te faire la cour". Je souris. C'est l'un des talents d'Atticus. Il sait facilement détendre l'atmosphère.

Inclinant la tête, je hausse un sourcil. "Êtes-vous certaine d'avoir une vingtaine d'années ? Parce que je pense que vous pourriez être plus jeune que moi avec les choses que vous dites". Je le taquine. " Faire la cour ? Qui utilise ce mot ?"

"Moi". Il dit, en souriant légèrement. Il y a de la tristesse dans ses yeux, mais bien que je sois désolée pour lui, je ne peux rien lui offrir. Je ne ressens pas l'attirance qu'il a pour moi. Sebastian... est quelqu'un qui provoque une tempête en moi, même quand je pensais en avoir fini avec lui. Au fond de moi, je sais que j'ai encore des sentiments pour lui.

Même si notre relation est irrémédiable, je ne peux pas empêcher le trouble qui s'installe dans mon esprit. "Sébastien, j'ai une question à te poser. Je commence lentement. "Tu me promets de me dire la vérité ?"

Je le regarde, et je me rends compte qu'il me fixe, les sourcils froncés, comme s'il avait vu un fantôme ou quelque chose du genre. "Je lui demande : "Qu'est-ce que c'est ? Je lui demande.

"Tu m'as appelé Sébastien..." Il dit en baissant les yeux. Mon cœur s'emballe. Je l'ai fait ? "Je... Désolé, c'est peut-être à cause de tout ce qui se passe". Je réponds en essayant de brouiller les pistes.

Il fronce les sourcils.

"Oh ? Et qu'est-ce qui se passe exactement ?" Il est agacé, ça se voit, et je suis soulagée quand la serveuse pose les deux verres sur la table et nous verse à tous les deux un verre de vin avant de partir.

"J'ai appris que mon ami de mon ancienne meute est dans le coma. J'ai parlé à Jai, l'ancien Beta de Sebastian King, et je crois que c'est ce qu'il m'a dit qui me fait penser à tout ce qui s'est passé entre Sebastian et moi." Je repousse une mèche de cheveux derrière mon oreille. "Je vois, Jai O'Dell, c'est ça ?"J'acquiesce.

"Tu lui as parlé ou tu as parlé à Jai ? "Jai, je viens de te le dire, Jai m'a contacté, en fait au sujet de mon ami", dis-je, sa réaction me surprenant.

"De quel ami s'agit-il ? Il me demande. "Elle est venue à la fête du Nouvel An, Valerie Scott. Elle est médecin. Elle est dans le coma depuis trois ans". Je dis doucement, en buvant une gorgée de champagne. Il fronce les sourcils, mais rien sur son visage ne laisse deviner qu'il sait, mais ça fait un moment...

Quand j'ai parlé à Jai tout à l'heure, il m'a dit de m'assurer que j'avais bien compris qu'il me l'avait dit et que c'était lui qui m'avait contacté pour me demander si je voulais lui dire au revoir. "Je vois. Je suis désolé", dit-il en ramassant son verre.

I am the Luna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant