I am the Luna

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Une mère qui fait des projets.

SEBASTIAN. Je regarde le téléphone, je m'apprête à lui envoyer un message quand je m'arrête. Elle a besoin de temps.

Je l'ai blessée et pour arranger les choses, je dois le lui montrer et lui donner le temps dont elle a besoin...

Je m'assois sur ma chaise de bureau et je fixe le plafond. Sa tache de naissance... J'essaie de faire des recherches sur ce symbole depuis si longtemps, peut-être que je dois chercher Blood Born et Celestial Lunar...

Je vais vérifier sur mon autre ordinateur portable.

"Sébastien ! La voix de maman se fait entendre. J'éteins mon téléphone, le glisse dans ma poche et quitte mon bureau en fermant la porte derrière moi. L'odeur du café me frappe le nez avant que je ne l'aperçoive dans le couloir, la tasse à la main.

"Je t'ai préparé un café. Je t'ai fait du café. Tu rentres tôt aujourd'hui ?" Elle me demande avec inquiétude. Je secoue la tête. "Non, j'étais en train de travailler. Où est papa ?"

Son sourire s'efface, sachant que nous ne sommes pas en bons termes en ce moment, et elle penche la tête. "Elle penche la tête. Il est parti avec ses amis pour leur soirée jeux hebdomadaire, tu te souviens ?"Ah oui, j'ai oublié", dis-je. Elle penche la tête, m'observant. "Sébastien, tu vas bien ? Tu t'es entraîné très dur ces derniers temps. J'ai entendu..." Elle jette un coup d'œil autour d'elle, comme si quelqu'un pouvait nous voir. "J'ai entendu dire que tu te déplaçais plus souvent et que tu allais... courir."

Elle dit cela comme si c'était quelque chose de honteux. "Et ce n'est pas convenable ? Je suis un loup-garou, maman. Je trouve la paix quand j'embrasse ce côté de moi". Je le dis calmement.

Les mots du livre de Zaia me reviennent en mémoire et je fronce légèrement les sourcils. Cette conversation avec maman est quelque chose que je n'aurais jamais remis en question, la mettant sur le compte d'une mère soucieuse. Mais maintenant, elle me montre à quel point nous nous éloignons de notre vérité et de ce que nous sommes censés être.

"Je sais, mais nous devons apprivoiser les bêtes qui sont en nous. Regarde les voyous, les gens pensent que tu deviens sauvage. Elle me dit en me tirant doucement dans la buanderie et en fermant la porte. Parce que tu n'as pas de compagnon.

Je secoue la tête. "Alors tu n'as pas à t'inquiéter parce que je ne deviens pas sauvage. Il n'y a pas de quoi avoir honte". Je marmonne, essayant de cacher mon irritation. Elle acquiesce et sourit en s'excusant. "Je suis désolée, ma chère. J'ai dit la même chose une fois, et/j'ai eu tellement d'ennuis que je n'ai plus osé me transformer."

Je fronce les sourcils, la regarde de haut en bas, avant de m'éloigner, de lui prendre la tasse et de m'appuyer sur le comptoir. L'odeur de l'assouplissant est forte dans l'air et le ronronnement du sèche-linge est doux en arrière-plan.

Fais savoir à papa que je n'épouserai pas Cara. J'ai des enfants, maman, et je n'ai pas besoin d'un autre héritier. Je n'épouserai personne."

"Et penses-tu que ton père et Hugh Toussaint le permettront, sans parler de Zaia ?" Elle demande, surprise par mon changement soudain de sujet.

Je fronce les sourcils. "Ils n'ont pas leur mot à dire, seul l'avis de Zaia sera pris en compte et je ne vais pas lui enlever notre fils. Quand il sera plus grand, je ferai de lui l'héritier officiel de la meute. Ecoute, maman, si je veux un jour gagner les faveurs de Zaia et qu'elle me permette de voir les enfants, je ne veux pas faire entrer n'importe quelle femme dans leur vie au hasard".

Je sais comment fonctionne l'esprit de maman, et j'espère que si elle voit les enfants comme une motivation, elle sera de mon côté.

"Ah... alors... et Zaia... J'ai entendu dire qu'elle avait refusé Alpha Payne..." Ses yeux pétillent, elle joue le jeu, même si elle s'égare un peu. Elle et ses habitudes d'entremetteuse ne meurent jamais.

"Non, maman. Zaia et moi, c'est fini, mais les enfants sont à moi aussi, non ? Alors, dis à papa que tu ne veux pas de Cara comme belle-fille. S'il te plaît ?"

Elle se mordille la lèvre inférieure, incline sa tête brune, et je peux presque voir les rouages fonctionner. Je sirote mon café, la laissant réfléchir à tout ce que je viens de dire. Laissez-moi faire". Elle dit après un moment. "Mais j'ai une condition." Il y a de nouveau ce regard dans ses yeux, celui qu'elle utilise pour marchander dans les magasins. "Qu'est-ce que c'est ? Je demande en avalant la dernière goutte de café chaud. Elle pince les lèvres.

"Ok, je sais que tu as dit que toi et Zaia, c'est fini ; MAIS, imagine si quelque chose arrive ou se présente... Je veux dire, si tu vois plus les enfants et que tu passes plus de temps avec Zaia, je ne sais pas si c'est la même chose.

et que tu passes plus de temps avec Zaia, alors je veux que tu essaies à nouveau. Je veux que vous rallumiez l'amour que je sais que vous aviez dans votre mariage. La beauté du lien matrimonial brillait entre vous deux".

Oh, j'en ai bien l'intention, maman. "D'accord", dis-je, maman laisse facilement échapper des choses aux autres et qui sait à qui elle pourrait finir par dire quelque chose, alors je ne lui en dirai pas plus.

"Je ne lui en dirai donc pas plus. Je vais faire en sorte que cette pensée disparaisse de l'esprit de ton père plus loin qu'il ne peut le faire", dit-elle en toussant et je la regarde, horrifiée. A-t-elle failli dire ce que je pense qu'elle a dit ?

"Je risque de faire des cauchemars ", marmonne-je, intérieurement gênée. "Tu ne devrais pas être si dégoûtée, ma chère, c'est comme ça qu'on t'a créée. En plus, ce n'est que de la science, maintenant tu as aidé à créer deux enfants dont tu sais tout..."

"Maman, s'il te plaît. Je n'ai pas besoin d'entendre ça !" Je grogne, lui passe la tasse de café et quitte la buanderie. Je l'entends rire et je secoue la tête.

Je sors mon téléphone et j'envoie un message à Justin, mon bêta. Comme je vais prendre l'avion, je dois m'assurer que tout est réglé ici...