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ZAIA. Mon cœur s'emballe lorsque je le regarde. Ses magnifiques yeux perçants brûlent dans les miens et même si je voulais être près de lui... avec lui éveillé... je ne suis pas sûre de pouvoir le faire, mais je sais qu'une fois là-bas, nous devrons faire semblant d'être ensemble...

"Excusez-moi ? Je ne pense pas que ce soit convenable, M. King". Je réponds en essayant de masquer mes émotions. "Je ne pense pas que l'autre nuit était convenable non plus, Mme Toussaint, pourtant je me souviens que vous gémissiez de pure satisfaction". Il réplique avec arrogance, en plaçant son autre bras sous sa tête.

Je roule des yeux, essayant de ne pas admirer son corps s3xy. "Oh s'il vous plaît, j'étais ivre". Je rétorque. Il souffre, je le vois bien, mais son arrogance et sa suffisance le dépassent largement. Quel entêtement !

"Alors pourquoi étais-tu sur mon lit alors que j'étais inconsciente, prévoyais-tu de m'agresser dans mon sommeil ?" Il me demande d'un air moqueur, ce qui me fait froncer les sourcils.

"Tu as besoin d'une claque". Je fronce les sourcils, ne sachant que dire d'autre ! Il me tire vers lui et je trébuche, retombant sur le lit.

Il grogne sous l'effet de la force qu'il vient de s'infliger, mais ne laisse pas la douleur le perturber et me regarde sans vergogne.

"Même si j'ai envie de te baiser encore une fois, je souffre beaucoup trop... Reste... J'ai besoin de compagnie." Il dit doucement.

J'hésite, je suis presque d'accord quand il ouvre à nouveau la bouche. "D'ailleurs, je pourrais avoir besoin d'aide pour me déshabiller ou baisser mon pantalon. Je peux à peine bouger et comme tu as dit à tout le monde qu'on était de nouveau ensemble, c'est normal que tu m'aides." Il ajoute avec un sourire en coin.

Imbécile ! "C'est ce que tu souhaites !" Je grogne en me dégageant. "Alors envoie au moins une infirmière ou quelqu'un pour m'aider, j'ai besoin d'aller à la salle de bain et de me rafraîchir un peu", dit-il en se redressant, tressaillant de douleur. Je serre la mâchoire, sachant exactement ce qu'il essaie de faire...

"Très bien, j'en enverrai un", dis-je en me tournant vers la porte. Il ne répond pas, mais je sens son regard sur moi ; j'arrive à la porte, je la déverrouille et je m'apprête à sortir quand il parle.

"Zaia. Je le regarde par-dessus mon épaule et il sourit. "Qu'est-ce qui te fait sourire ?" Je fronce les sourcils.

"Rien, je me demandais juste pourquoi tu t'es installée si confortablement..." Son regard se pose sur mes talons élimés. "La porte verrouillée..."

Mes joues rougissent alors qu'il est allongé là, complètement détendu, avec ce sourire en coin sur son visage suffisant, qui me donne envie de le gifler et de l'embrasser en même temps. "Tu es vraiment un con, Sébastien".

"Bien sûr, si ça peut t'aider à te sentir mieux", raille-t-il.

"Sébastien ! Je grogne. "Bonne nuit, Foxie, assure-toi de ne pas penser à moi quand tu essaies de dormir, mais si c'est le cas et que tu as besoin d'aide pour finir, je suis là."

"Urgh, espèce d'âne !" Je grogne. Je tire la porte et sors en trombe, la refermant derrière moi. Mais je ne bouge pas pendant un moment, il a probablement besoin d'aide...

Je reste là, silencieuse, entendant un gémissement sourd et un bruit sourd. Mon cœur bat la chamade et je m'apprête à faire demi-tour quand je m'arrête. Il voulait une infirmière, je vais en appeler une !

Qu'il est agaçant !

Je sais que je suis jalouse, et je ne devrais pas ! Je frappe à la porte à côté de la chambre de Valérie où le personnel soignant reste pendant qu'il s'occupe d'elle. Bonjour Madame, tout va bien ?". dit l'une des femmes. Mon cœur se serre lorsque je réalise qu'il s'agit d'une des plus jeunes. "Oui... Valérie va bien ? Je lui demande. Elle acquiesce. "Oui, c'est une nouvelle incroyable que le docteur Scott soit en voie de guérison, ce n'est rien de moins qu'un miracle.

I am the Luna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant