I am the Luna

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SEBASTIAN. J'entends son rythme cardiaque changer et je pose le dossier, l'inquiétude m'envahissant.

"Zaia ? Je me lève du lit, ignorant la douleur dans mon corps, et je traverse la pièce. J'entre dans la salle de bain et la vois debout dans une minuscule chemise de nuit... Elle a l'air sacrément bien, et ça me rend dingue, mais je me force à lever les yeux, repérant l'empreinte dans le miroir embué.

Mes yeux clignotent et je regarde autour du miroir. Qui a mis ça là ? "Comment est-ce arrivé là ? demande-t-elle à voix basse.

"Ce n'était pas moi", dis-je, essayant de la calmer en tentant d'alléger la situation. Elle a traversé beaucoup d'épreuves et est accablée par tant de choses. Je ne veux pas que cela la mette encore plus dans tous ses états. Mes mots font l'affaire, elle penche la tête et me jette un regard.

"Bien sûr, ce n'était pas toi. Tu as des doigts de saucisse ! C'est impossible que tu aies pu dessiner ça", dit-elle, sa blouse lui glissant entre les doigts. Elle tombe sur le sol, et il est évident qu'elle ne remarque pas que cela l'a secouée.

"A moins, bien sûr, que j'aie utilisé quelque chose pour la faire", dis-je avec légèreté. "Ce n'est pas une grosse affaire". Elle hausse un sourcil, sceptique, mais acquiesce en se retournant vers le miroir. La fin est proche...

Ces mots sont de mauvais augure...

"D'accord, les doigts de saucisse, peut-être que j'exagère", soupire-t-elle.

"Des doigts de saucisse ? En parlant de doigts.... tu n'as jamais semblé avoir de problème avec eux quand ils sont enfouis profondément en toi..." Je ronronne en me plaçant derrière elle et en l'entourant de mes bras, sous ses seins, emprisonnant ses bras le long de son corps. "Bastien, arrête", dit-elle alors qu'elle ne se bat pas du tout contre moi.

Je me retourne vers le miroir, notre reflet embué est terni par le symbole dessiné par quelqu'un qui a accès à cette maison... mais pourquoi seraient-ils assez stupides pour faire ça ? Ou bien jouent-ils à un

jeu de psychologie inversée ? Pour que personne ne pense qu'ils l'ont fait de l'intérieur...

Je penche la tête, calculatrice. Ou bien ils essaient de piéger quelqu'un d'autre... "Quelqu'un se moque de toi", dis-je en la pressant légèrement.

Elle ferme les yeux. "Je sais... et je ne sais plus qui ou quoi croire, Sebastian... J'ai appris des choses aujourd'hui qui m'ont perturbé l'esprit et m'ont fait remettre en question mon système de soutien et tout ce que j'ai toujours défendu. La stabilité de ceux en qui j'ai confiance est en train de s'effondrer". Elle murmure lourdement.

Je fronce les sourcils. Elle s'en est prise à son père... Qu'a-t-elle appris qui l'ait amenée à se sentir comme ça ? "Qu'est-ce qui s'est passé ? Je demande : "Allez..." NôvelDrama.Org conserve ce contenu.

Je la lâche, je pose ma main sur le bas de son dos et je la guide hors de la salle de bains.

Elle secoue la tête, s'assoit sur le lit et passe ses doigts dans ses mèches mouillées. Elle se penche en avant, me donnant un excellent aperçu de ses seins en poussant un soupir.

Je suis content qu'elle ait oublié sa robe. Je profite de la vue. Elle ne répond pas et je fronce les sourcils. "Zaia ?

"Désolée... J'ai juste..."

"Qu'est-ce qu'il y a ? Je persiste. "Tu sais que tu peux me le dire." Je m'assois sur le lit à côté d'elle, face à elle, une jambe repliée sur le lit, l'autre sur le sol, et j'attrape son menton.

Elle lève les yeux vers moi et je remarque maintenant ses yeux gonflés. Ce n'est pas seulement à cause de la douche... elle a pleuré. La colère me traverse.