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Un nom ZAIA.

Son visage pâlit et ses lèvres tremblent tandis qu'elle me fixe, la terreur plaquée sur son visage. De quoi a-t-elle si peur ? "Je ne peux pas le dire. Contenu © par NôvelDrama.Org.

"Pourquoi ? Je demande. Annette fronce les sourcils en regardant sa fille, mais elle n'a pas l'air effrayée mais plutôt... confuse.

Ne sait-elle pas ? Annalise secoue la tête et se laisse tomber sur son siège, le cœur battant. "Je ne le ferai pas. Ne me le demandez pas !" (1

"Alors je crains qu'il n'y ait rien d'autre à faire que d'exiger votre emprisonnement. Avec les témoins présents, qui ont également entendu votre admission. Que vous, Annalise Toussaint, avez effectivement menti au sujet de votre enlèvement et..." (2)

"Arrêtez, Zaia ! S'il te plaît, nous sommes sœurs, n'est-ce pas ? Je suis enceinte. Comment pouvez-vous me jeter en prison ? S'il vous plaît, ayez pitié, je porte votre neveu !"

Je fronce les sourcils. Nous n'avons jamais été élevées comme des sœurs...

"Qui est le vrai père de ton enfant, Annalise ? Je demande calmement. "Nous savons toutes les deux que ce n'est pas Sébastien. Laisse tomber la comédie ou c'est toi qui en souffriras, peu importe qui tire les ficelles par derrière".

Annette se lève brusquement : "Cet enfant EST celui de Sébastien ! Comment pouvez-vous la forcer à mentir ! C'est l'enfant de Sébastien !"

"Maman... s'il te plaît..." Annalise marmonne, tirant sur la manche de sa mère pour qu'elle se rasseye.

"Non ! Je ne tolérerai pas cette injustice. Tu portes le petit de Sébastien, cet enfant mérite son droit ! Il t'a mise de côté si facilement ! Après tout ce qu'ils ont fait, ils doivent en subir les conséquences !"

"Ça suffit !" L'un des membres du tribunal tonne et Annette marmonne quelque chose, s'asseyant avec un soupir.

"J'attends, Annalise", dis-je froidement. Sa mâchoire se crispe et elle me regarde, comprenant que je ne vais pas bouger. "Je n'ai pas d'autre choix que d'attendre. Sébastien n'est pas le père ! Heureux ?"

Les membres du tribunal échangent des regards, mais je ne suis pas surprise par sa réponse et la regarde simplement.

"Je vois... Merci d'avoir dit la vérité. Maintenant, je comprends que vous ne partagiez pas ceux qui vous ont poussée à l'enlèvement, mais Annalise, souvenez-vous qu'en ce moment, vous êtes à ma merci. Votre sécurité et votre punition sont entre mes mains... alors c'est à vous de choisir. Protégeras-tu ceux qui t'ont poussée à faire ça, ou toi-même et ton enfant à naître ?"

Nos regards se croisent et il y a de la colère dans le sien, mais au-delà, je peux voir la peur qu'elle essaie désespérément de cacher. Comme elle ne parle pas, je soupire en grattant mes doigts sur l'accoudoir de mon fauteuil.

Ma patience est à bout, et je ne peux pas me permettre qu'elle ne réponde pas. Je me lève, soupirant en me dirigeant vers l'endroit où elle est assise, faisant signe à Annette de reculer.

"Alpha Zaia, s'il vous plaît...

"Reculez", ordonne-je, les yeux brillants. Instantanément, deux gardes s'avancent et Annette obéit bien plus vite, s'éloignant et jetant un regard vers les gardes.

Une vague de malaise parcourt la pièce et je me penche, posant mes mains sur les accoudoirs du siège d'Annalise. Je puise en moi la force que je sais détenir. Je sens mes yeux s'enflammer et je sais qu'ils sont d'un orange brûlant.

"Annalise, en tant qu'Alpha, je t'ordonne de répondre à la question. Qui est le père de ton enfant ?" Je demande, ma voix est puissante, et je sens le pouvoir frémir autour de moi. Ses yeux s'écarquillent et je perçois un instant sa confusion avant que sa bouche ne s'ouvre. "Gaspard Durand ! Elle éclate, à bout de souffle, le cœur battant la chamade en réalisant qu'elle vient de me dire la vérité.

I am the Luna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant