I am the Luna

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ZAIA.

"Je veux lui parler", dis-je fermement, en regardant les hommes qui se tiennent à l'extérieur de la petite prison où les loups-garous sont détenus jusqu'à leur procès.

La plupart des affaires sont traitées par les forces de l'ordre locales, à moins qu'il ne s'agisse de quelque chose de très personnel pour les loups-garous. "Nous ne pouvons pas permettre cela. J'ai bien peur que nos ordres viennent de M. Aran King..."

"Je suis l'Alpha et je vous ordonne de vous retirer", dis-je clairement, je ne suis pas là pour jouer. Ils baissent instantanément la tête, hésitant une fraction de seconde avant que leurs épaules ne se détendent et qu'ils baissent la tête. "Ce n'est pas un bel endroit, Alpha."

"Je m'en fiche. Ecartez-vous." Je répète, leur faisant signe de déverrouiller les portes. Je dois faire faire mes propres empreintes pour pouvoir accéder à toutes les zones de la meute sans la permission de personne. Je dois être au top dans tous les domaines.

Une fois que la porte a émis un bip et qu'elle s'est ouverte, je pénètre à l'intérieur. L'endroit est faiblement éclairé, les murs métalliques froids ne faisant qu'accentuer l'aspect lugubre de l'endroit. Je sens immédiatement l'odeur de Sebastian et je me dirige vers lui. Les autres cellules sont vides. Je m'arrête devant la seule cellule occupée et regarde par l'entrée grillagée.

Il fait si froid ici. Sébastien est assis sur le lit étroit, une jambe levée, son bras reposant sur son genou, l'autre allongée sur le lit. Ses yeux fermés s'ouvrent et regardent les miens.

Mon cœur se serre en le voyant ici, alors qu'il se lève et s'approche des barreaux. "Hé, courage". Il dit doucement.

"Comment ? Quand tu es ici ?" Je demande, en tendant la main à travers les barreaux. Il passe à travers les barreaux, ses bras n'allant pas bien loin, et saisit mon visage à deux mains. "Ce ne sera pas long... Je te le promets. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Qu'est-ce qui s'est passé ?"

J'agrippe son poignet, fermant les yeux en posant mon front sur les barreaux métalliques. C'est inconfortable des deux côtés de mon visage.

"C'est le tireur, Seb. C'est lui qui a attaqué Valérie, et il a empoisonné Sia... il a dit qu'il avait un antidote pour la guérir." Je le dis calmement. Il se crispe, son cœur bat la chamade. "Sia est empoisonnée ?"

"Oui, depuis la naissance... il a fait quelque chose." Ses yeux brillent et je peux voir la rage qu'ils contiennent. "Donc, tu dis que Gérard est derrière tout ça ?"

"En partie, oui... Je ne sais pas, les choses n'étaient pas censées se passer comme ça. Il a dit que je devais rester loin de toi et puis il..." Je ne veux pas qu'il se mette en colère ici, mais je dois lui dire ce qui s'est passé.

"Il a fait quoi ?" demande-t-il. "Il m'a embrassée... et c'est là que je l'ai poussé", dis-je en hésitant et en levant lentement les yeux vers lui. À ma grande surprise, ses yeux s'adoucissent, comme si quelque chose prenait soudain tout son sens. "Je le savais", murmure-t-il en fermant les yeux. "Putain, je suis content."

"Tu savais quoi ?" "Qu'il avait dû faire quelque chose pour t'énerver". Il répond, ce qui me fait légèrement sourire. Je déteste cette distance entre nous. Je veux ses bras autour de moi.

Il caresse lentement mon visage, comme s'il comprenait ce que je ressens. "Ils ne pourront pas me garder longtemps ici. Reste vigilante et fais ce qu'il faut, d'accord ?"

J'acquiesce lentement. "Je vais te sortir de là, je te le promets." "J'en suis sûre, ma reine alpha". Je rougis légèrement, son ton sexy fait monter mon cœur en flèche. "Je dois y aller. Ton père ne m'a pas autorisé à te parler."