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SEBASTIAN.

"Ne le déteste pas, Sébastien. Il souffre. Je ne sais pas ce qui lui arrive, mais il t'aime."

"Je m'en fiche, maman. Nous n'avons jamais été d'accord... Je suppose que je lui rappelle qu'il est incapable d'avoir un enfant. Il est probablement simplement jaloux parce qu'à tous points de vue, je suis meilleure que lui." Je le dis froidement.

Je sais que c'est dur, mais c'est la seule raison logique. "Sébastien, tu es blessé toi aussi, ignore-le.

"S'il ne veut vraiment pas que je sois l'alpha, il n'a qu'à me défier pour le titre. Après tout, je suis actuellement en droit d'être l'alpha. S'il veut le récupérer, il peut se battre contre moi pour l'obtenir. Mais à partir de ce jour, je ne le considère plus comme mon père". Je me lève, sentant les émotions refoulées en moi remonter à la surface.

"Sébastien, s'il te plaît !

"Non. J'en ai fini." Je le dis. J'attrape la veste que j'avais enlevée plus tôt, la mets en bandoulière et quitte la pièce.

Je vais chercher Zaia et nous partons. C'était une putain d'erreur de venir ici. Je suis presque à la porte du salon quand je m'arrête.

Gérard est mon père biologique... Les mots qu'il a prononcés tout à l'heure pour dire que j'étais son fils me rendent malade. Je ne veux pas l'affronter... Je vais l'appeler de l'extérieur.

Je n'arrive pas à penser correctement en ce moment, je ne peux pas, et j'ai l'impression que ma tête va exploser si quelqu'un me dit encore un mot. Il faut que je sorte d'ici.

Je sors de la maison et sors mon téléphone pour appeler Zaia, en jetant un coup d'œil à la fenêtre du salon. Je jette un coup d'œil à la fenêtre du salon. Mon doigt plane sur le bouton d'appel lorsque je me fige.

Mon sang se glace, mes yeux deviennent argentés. Zaia et Gérard se tiennent dans les bras l'un de l'autre, leurs lèvres s'embrassent profondément. Qu'est-ce qui se passe, bordel ?

Je recule, refusant d'y croire. Je vois des choses, je vois des choses, putain. Je me détourne et me dirige à grandes enjambées vers ma voiture. Peu importe à quel point je suis en colère et putain d'énervé, je ne peux pas la laisser. Je vais demander à la sécurité de venir la chercher...

Mes mains tremblent de rage et de confusion quand je monte dans la voiture et je suis sur le point de démarrer quand je m'arrête. Contenu exclusif © by Nô(v)el/Dr/ama.Org.

Non, elle ne ferait pas ça. C'est forcément un coup monté. Je sais que j'ai vu ce que j'ai vu, putain ! Mais... Putain !

Concentre-toi, Sebastian, concentre-toi, putain ! Je sors de la voiture et rentre à l'intérieur au moment où le cri de maman perce l'air et où l'odeur métallique du sang emplit l'air.

Il y a quelques membres du personnel devant la porte du salon où je les ai vus s'embrasser quelques instants plus tôt. Est-ce qu'elle va bien ?

Je me précipite vers l'entrée et les dépasse, le cœur serré. L'idée même qu'il puisse arriver quelque chose à Zaia me glace le sang et je fais irruption dans le salon pour voir maman agenouillée sur le sol à côté de Gérard, qui est inconscient, étalé sur le sol. Il y a des traces de sang sur le coin de la cheminée et du sang coule de sa tête.

Que s'est-il passé ? Zaia est debout, son visage fantomatique me regarde. Il a essayé de m'embrasser ! Je l'ai seulement repoussé !

Les mots ne sont pas prononcés et je ne sais pas si c'est le fruit de mon imagination, mais c'est comme si je les entendais dans ma tête. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, et c'est vraiment bizarre. "Ça va aller", dis-je doucement, en traversant la pièce et en l'attirant dans mes bras.

I am the Luna Où les histoires vivent. Découvrez maintenant